BLUE BIRD
- Avez vous déjà partagé votre lit avec une fée, monsieur?
Pendant ces temps noires, malgré toutes les douleurs du monde et les blessures occasionnées durant la dernière attaque, il ne savait toujours pas pourquoi il avait accepté de passer ce petit moment intime ici. Nico l'avait d'ailleurs aidé à quitter son poste un peut plutôt, décrétant qu'il avait impérativement besoin d'un temps loin des tranchés, de son travail de chef. Nico, mais aussi Kevin, qui l'avait presque poussé en dehors du camp non loin. Que pour la première fois en trois mois, il pouvait aller se relaxer, se détendre. Lewis lorgna la fée allongée sur le lit, recouvert seulement d'une fine dentelle qui cachait à peine son corps. Le chasseur, depuis le bas de la porte, posa ses yeux sur les grandes jambes de la fée, douce et élégantes, qui l'invitaient à venir les gruger. Lewis délaissa son manteau de cuir sur l'une des deux chaises de la petite pièce, lorgnant ses yeux bruns sur le corps de la fée qui l'aguichait, un petit sourire narquois sur les lèvres. Lewis avait entendu les rumeurs sur cette maison close et il avait entendu Nico dire que l'établissement avait les meilleurs prostituées de la région, qu'ils étaient la raison de la popularité de la maison close. Lewis ne l'avait point cru, mais la vue qu'il avait commençait à lui faire comprendre ce que disait l'autre chasseur. Enfin, Lewis espérait surtout que la fée devant lui puisse lui faire oublier les attentes qu'on attendait de lui.
- Non, jamais.
- Alors laisser moi être votre premier, monsieur le chasseur.
La fée avait de grandes et magnifiques ailes bleus qui scintillaient doucement sous la lumière des chandeliers de la chambre et malgré les bruits obscènes qui parvenaient des autres chambres de la maison closes, Lewis n'avait de yeux que pour lui. L'homme n'était pas vieux, mais tout juste assez vieux pour que leurs gestes soient considéré illégaux. Enfin, c'était les gênes fées qui les faisaient tous paraître si jeune. Sauf que celle-ci, Lewis ne lui donnait pas plus que Carlos ou un peut-être bien une petite affaire de plus jeune, mais même encore, Carlos ne faisait pas son âge. Les gênes loups, encore ces gênes. Le lieutenant s'approcha du lit, se débarrassant de ses vêtements à chaque pas, ses bottes pleines de boue en premier, délaissé sur le tapis à l'entrée pour ne pas salir le plancher de bois (il n'était pas un vaurien, quand même) au côté de son manteau dégoulinant, ses bas prenant le même sort. Sa chemise trempée se retrouva au abord du lit et son pantalon noire tomba non loin, sa ceinture cliquetant sur le sol lorsqu'il tomba sur le sol. Lewis enleva sa deuxième couche de vêtement, son fin haut en coton projeté quelque part dans la pièce et son caleçon suivant la tournure.
Dénudé de toutes pièces, Lewis s'approcha du lit, s'arrêtant au pied de ce dernier. Il fixa la fée enlever avec délicatesse le petit haut en dentelle qui cachait à peine son corps, tendant ce dernier au chasseur qui le porta à son nez. Il n'était pas un loup comme Carlos, mais l'odeur sucrée qui parvint du morceau de tissus le fit saliver et Lewis ne put que fermer les yeux. La fée le fixait avec un petit sourire hilare, le fixant garder le morceau de tissus à son nez, écartant tout juste assez les jambes pour l'inviter à s'approcher. Lewis lorgna ses yeux sur la partie intime de la fée cachée sous un petit sous-vêtements en dentelle, relevant ensuite ses yeux sur ceux cyan de celle-ci, qui le fixait sans une once de crainte. Elle lui faisait confiance aveugle et cela réchauffa le cœur du chasseur. Il se posa entre les jambes de la fée, ses genoux s'enfonçant dans la texture du matelas, s'enfonçant dans les draps cotonneux, son regard toujours posé sur le faciès de la fée. Sa main droite se posa sur le genoux de l'homme, qu'il flatta délicatement, passant ses doigts sur son tibia. Pour qu'elle empoigne leurs corps en un étaux de ses grandes jambes fines. Le chasseur passa ensuite sa main sur sa cuisse, flattant la peau douce et soyeuse de la fée, qui frémit sous son toucher, humant d'aise.
Lewis prit un moment pour admirer la façon donc les ailes de la fée se déposèrent contre le matelas, celle-ci tombant sur son dos, ses mains jointes au dessus de sa tête en signe de soumission. Lewis riva ses yeux sur chaque parcelle de la fée, incapable de regarder ailleurs que la peau claire qui se révélait sous lui. Il porta ses lèvres sur le torse de l'homme et la réaction fut immédiate, instantanée. Ses grandes ailes bleus topaze frémirent aussitôt au contact de ses lèvres, la fée lâchant un petit hoquet de stupeur alors que le chasseur prenait l'un de ses tétons en bouche, tournant sa langue autour avant de venir l'aspirer de ses lèvres. De sa main gauche, qu'il glissa sous la fine culotte en dentelle, Lewis prit la verge de la fée en main, promenant ses doigts de haut en long, tranquillement, savourant les sensations qu'il réussit à tirer de son partenaire. Les mèches bouclées châtaines de l'homme tombaient sur son visage comme des rideaux soyeux, encadrant à la perfection son visage et ses traits délicat. Visage que Lewis embrassa après avoir délaissé ses tétons, embrassant la forme de sa mâchoire, suivant celle-ci jusqu'à son cou, promenant ensuite ses lèvres jusqu'aux commissures des lèvres de la fée. Sa main gauche toujours sur l'érection de la fée, Lewis accentua ses mouvements et il sentit le corps de l'homme se raidir, son dos se cambrer sous la sensation de ses doigts enroulé autour de lui, son pouce jouant avec son gland.
Pour la première fois depuis longtemps, son esprit était vide. Un néant reposant qu'il accepta à bras grand ouvert.
Lewis posa ses lèvres sur les siennes, savourant l'odeur de miel et d'Aloès de la fée, le même parfum qu'il avait sentit sur le petit linge de dentelle qu'elle lui avait donnée au début. Il n'était pas loup, mais Lewis avait toujours eu un bon odorat pour ce genre de chose, un trait magique qu'il remerciait Dieu de posséder. Il tendit sa main pour attraper la bouteille de lotion en verre déposée sur la table de nuit convenablement, ses doigts se glissant dans la texture huileuse. Il se recula, la fée ne bougeant point, ses yeux parcouru de milles étoiles remplit d'anticipation. Lewis ne put que rire sous ce visage.
- Je ne suis pas votre premier chasseur à passer dans votre lit, n'est-ce pas, monsieur?
Il savait pertinemment la réponse, surtout que Nico lui avait changé les mérites d'une fée aux ailes bleus qui pavanaient la maison dans ses temps libres. Son ami chasseur n'avait su arrêter de les changer les lauriers de cet homme mystérieux qu'il n'avait jamais pu avoir dans son lit, mais donc les rumeurs disaient qu'il était doué et incroyablement séduisant.
- Non et vous êtes ma clientèle préférée. La fée sourit, ses yeux bleus se posant sur lui comme un ciel étoilée. Vous, chasseurs, êtes si doux et sauvage le tout à la fois que je suis devenu accro au cocktail.
- Alors je tâcherai d'être à la hauteur de vos attentes, monsieur.
- Appelez moi George, mon très cher.
George. Lewis sourit, posant à nouveau ses lèvres contre celles de la fée, leurs nez se frottant. Un charmant prénom qui collait bien à la charmante fée. George. Lewis aimait bien la façon donc le prénom roula sur sa langue. George. Il pourrait s'habituer à prononcer ce nom des dizaines et des dizaines de fois par jour.
- Alors appelez moi Lewis, George.
Lewis fixa le faciès de la fée s'illuminer de joie. George était magnifique et Lewis ne savait si le dictionnaire de sa langue contenait assez de mots pour décrire la fée. Magnifique n'était même pas assez fort pour interpeller ce que ses yeux voyaient, lorsqu'il laissa ses doigts entourer l'entrée de la fée de la substance, ni même la façon donc son corps frissonna sous l'intrusion de son doigt. Ni la façon donc son corps frissonna sous son mouvement. Ni par la façon donc ses yeux le fixaient, étincelant comme une nuit étoilée. Ses mains toujours au dessus de sa tête, George couina doucement, fermant les yeux alors qu'il laissait le chasseur le préparer et Lewis ne put qu'admirer la façon donc son corps se tortilla de joie. Le deuxième doigt joint le premier et le chasseur étira habilement les chairs de la fée, ses doigts se mouvant comme des ciseaux, sous les gémissements mélodieux de la fée. Lewis vint alors à se demander s'il allait pouvoir faire crier son prénom à la fée et juste l'idée de l'entendre crier son nom sous l'extase réussir à le faire grogner. Il allait tout faire en ses moyens pour entendre son prénom rouler sur la langue de la fée. George se cambra soudainement, lorsque son troisième doigt se faufila aux côtés des premiers et Lewis vit ses doigts s'enfoncer dans les draps du lit, ses jointures se crispant d'une fine couleur blanche. Toutefois, ce qui lui fit plaisir aux oreilles, se fut les ailes de la fée qui frissonnaient sous chacun de ses touchers, le doux bruit qu'elles produisaient enivrant ses oreilles.
Décrétant que la fée était prête à le recevoir, Lewis enleva ses doigts tranquillement sous les supplices de la fée. Son corps tremblotant, son torse se relevant et s'affaissant sous sa respiration. Lewis enveloppa ses propres doigts enduit d'huile sur sa verge bien tendue, ses yeux fixaient toujours le faciès de la fée, qui le fixait avec cette anticipation dévorante. Il analysa les tarifs de la fée, ses yeux bleus à mit clos le toisant avec tendresse, sa bouche entre ouverte, ses lèvres rougit ne demandant qu'à être récolté à nouveau. Lewis grogna, imprimant ce tableau dans un coin de sa tête. Il voulait tout se remémorer de George, pouvoir aisément le matérialiser lorsqu'il allait retourner sur les champs de guerre, dans ces tranchées sombres et froides aux abords de la ville.
Si bel et bien Nico lui avait référé celle-ci, entre toutes les autres prostituées de la maison, ce n'était pas par hasard, il devait se l'avouer. George lui-même lui avait dit que les chasseurs étaient ses clients préférés et Lewis allait continuer cette adoration qu'il avait pour sa classe. Il délaissa sa verge, ses doigts huileux venant de posé contre les hanches de la fée et leurs yeux se croisèrent. George ne fit que lui sourire. Il attrapa la fée par les hanches et s'aligna à son entrée. Ses yeux parcouraient le visage de la fée pour détecter tout signes de douleur, mais George roula des yeux et gémit lorsqu'il commença à s'insérer. Son dos s'arquant doucement alors que sa verge se frayait un chemin entre ses chairs, ses yeux roulant sous ses paupières qui se fermèrent. Lewis y alla aussi délicatement que possible, pénétrant aussi vite qu'un escargot, ses mains maintenant la fée contre le matelas, sous les couinements de celle-ci. À la moitié du trajet, il stoppa, fixant le faciès de George se mouvoir sous l'extasie qui s'imprégnait en lui, puis le chasseur donna un coup sec, qui fit claquer leurs deux bassins ensembles, ne laissant le temps de comprendre à la fée ce qu'il venait de se passer.
George lâcha un cri de stupeur, surprit par la soudaine sensation d'être plein, son basin collé à celui du chasseur. Lewis attendit, se penchant doucement pour venir l'embrasser sur le front, sous les gémissements plaintifs de la fée. Ses ailes étaient toujours de chaque côté du lit, tombantes et vrombissante sous les sensations qui enroulaient leur propriétaire. Lewis resta immobile, laissant le temps à George de sa familiariser avec lui et la sensation, puis en sentant la fée bouger doucement des hanches, il se sortit et s'inséra de nouveau. George gémit, son dos arquant violement sous son geste et le chasseur répéta son mouvement, souriant alors que les couinement de joie de la fée résonnaient entre les murs. Que ses gémissements résonnaient dans ses oreilles. Ses mains bien maintenues sur la chair de la fée, ses ongles frôlant la peau, allaient assurément y laisser des marques, mais Lewis continua ses coups de bassins. Ses prunelles s'illuminèrent de désirs en voyant la fée chouiner sous ses mouvements, ses hoquets de stupeur stoppant ses gémissements lorsqu'il accélérait. La fée roula des yeux, fermant ses paupières pour savourer le moment et Lewis vit sa tête s'enfoncer dans l'oreiller, ses mains toujours au dessus de sa tête, enfouit dans les draps, fermé et tenant le drap entre ses doigts blanc. Lewis se pencha, son geste donnant un coup violent à la fée, lâchant ses hanches pour venir passer ses mains sous ses bras, relevant son dos, évitant de toucher la base de ses ailes.
Lewis enfouit sa tête dans le cou de la fée, grognant alors qu'il chassait son orgasme et que les gémissements de la fée résonnaient dans l'écho. Il licha la peau de la fée, s'imprégnant de son odeur sucrée, mordillant doucement sa peau de ses dents. Il entendait George couiner, ses mains ayant lâché le drap du lit pour venir se placer fermement sur ses omoplates, ses ongles s'enfonçant dans sa peau. Un grognement retentit dans sa gorge, vibrant contre ses lèvres alors qu'il embrassait la peau claire de la fée de ses lèvres. Ses coups de bassins devenaient de plus en plus bestiaux, leurs peaux claquant l'une contre l'autre, sans ménagement. Lewis sentait le corps de la fée frémir, son souffle devenant erratique après chaque gémissement et le chasseur sourit en sentant la fée venir poser son faciès dans son cou, gémissant.
- Lewis, je suis....Aaah~
Le corps de la fée trembla entre ses mains et la chaleur qui se propagea sur la peau de son bas ventre lui fit comprendre que la fée venait de jouir. Le chasseur ferma les yeux, humant son odeur alors qu'il chassait sa propre jouissance, martelant de nouveau le corps de la pauvre fée, cette fois en l'encastrant de tout son poids sur le matelas. Le lit grinçait, la tête de lit tapant contre le mur alors que les gémissements de George remplissait ses oreilles comme une douce mélodie. Lewis grogna, ses ongles s'enfonçant dans la peau clair et douce de la fée, son orgasme le plaquant violement contre le corps de la fée. Lewis ne retint ses dents de s'enfoncer doucement dans la peau du cou de la fée, ni à son grognement sourd de retentir. Haletant, ils restèrent immobile de longues minutes durant laquelle plus aucun son outre leurs souffles accélérées retentissaient entre les murs. Lewis restait ainsi, le nez posé contre le cou de George, aspirant le plus possible son odeur alors qu'il attendait que son corps se calme, qu'il reprenne toute sa tête. Il voulait surtout attendre que ses jambes arrêtent de trembler comme deux feuilles d'Automne. Deux douces mains le tira hors de son cocon, le poussant vers l'arrière pour que deux billes bleus étincelantes puissent le fixer.
- Lewis, nous devons nous revoir.
Le chasseur sourit, posant ses lèvres contre celle de la fée, qui huma sous le geste, ses mains tenant toujours son faciès. Il se posa aux côtés de George, leurs corps toujours entremêlés, leurs jambes croisés, leurs mains liées. La pièce devint silencieuse, seul le doux et faible vrombissement des ailes de la fée coupant le silence.
- Je ne sais guère, George, si je pourrais tenir ma promesse.
La fée se releva sur ses coudes, le fixant, les sourcils froncés. Lewis le fixa, une main venant se poser sur sa cuisse, le regard triste. Avec cette guerre qui éclatait à l'extérieur, son boulot allait devoir passer avant tout le reste et Lewis, depuis les tranchées froides et humides qui entourait la cité, espérait pouvoir survivre pour revenir voir la fée. Les deux grands yeux bleus qui l'avaient fixé avec surprise, s'adoucirent soudainement, comprenant ainsi la lourde tâche que l'homme allongé à ses côtés allait devoir entreprendre dans les jours à venir: combattre pour protéger.
- Alors promettez moi une chose, Lewis.
Lewis sourcilla, alors que la fée se pencha vers lui, embrassant son front, ses mains venant prendre de nouveau son visage en coupe. Sauf que ce baiser fut chaleureux et le chasseur ne put résister la urge envi de fermer ses prunelles, de laisser ce baiser effacer ses mœurs. Des bruits obscènes s'intensifièrent des chambres voisines, mais Lewis ne s'en soucia point, il n'avait de yeux que pour George. La fée se colla contre lui, se réfugiant dans ses bras et Lewis l'entoura de ceux-ci, le maintenant contre lui, ses mains posées dans le bas de son dos.
- Gagnez cette guerre et revenez moi en un morceau, je vous en conjure.
Lewis sourit, posant à son tour ses lèvres sur celle de la fée, ses mains se logeant comme un morceau de puzzle dans son bas dos, évitant de toucher ses ailes. C'était la sensation qui l'avait tenu éveillé et qui l'avait fit battre jusqu'au bout. De pouvoir revoir George, le toucher et l'embrasser, de passer ses mains sur son corps était devenu son énergie pour passer ses journées. Sauf que deux ans s'étaient écoulé depuis sa dernière rencontre avec la fée. Deux ans que cette guerre s'était étendue dans la région et qu'il avait été transporté avec les ordres chasseurs sur l'autre continent. Deux ans qu'il avait tenté par tout moyens de rester en vie. Il avait passé ses nuits à imaginer ses retrouvailles auprès de George et deux ans qu'il priait chaque soir pour retourner auprès de la fée en un seul morceau.
- Tu crois toujours qu'il t'attend?
Revenir sur ses terres l'avait fait verser une petite larme et en chevauchant les terres battues jusqu'au petit village, Lewis ne pouvait qu'espérer y retrouver la fée. Les gens les avaient acclamé à leurs arrivé et les chasseurs acceptèrent les cadeaux, les câlins et les bisous déposés sur leurs joues. Les visage illuminé de joie, de soulagement qu'enfin, cette fichue guerre était terminée. La page pouvait être tournée et la vie continuer. Dans la taverne, le soir même, alors que Lewis fixait le plafond depuis sa couchette, il tourna les yeux sur Kevin, couché à ses côtés. Ce dernier jouait nerveusement avec sa bande dorée sur son doigt.
- Oui, je suis certain.
Il était même certain que la fée avait tout autant espérée son retour sain et sauve des chemins battus et des tranchées. Lewis savait jusque dans ses tripes que la fée avait prié pour lui tout les soirs, à genoux au pied du lit, les mains liées.
- Il n'est qu'une prostituée de plus dans ce patelin et tu n'es qu'un client de plus. Nico toisa ses yeux sur lui depuis sa droite, mais Lewis fixait toujours le plafond. J'espère que tu ne t'ai pas fais de faux espoir, Lewis.
Il resta silencieux, ses deux amis et collègues se fixant avec incertitudes, mais Lewis était confiant. Non, George l'avait attendu, il en était certain. Ce pourquoi, le lendemain matin, ses pieds le menèrent naturellement en direction de la maison close, toujours située au même endroit, cette grande façade toujours présente dans les ruelles de la cité, remplit d'espoir. En pénétrant la porte en bois, le chasseur fut accueillit par une femme au décolleté imposant, le dos courbé par dessus un bureau, le fixant avec un petit sourire niait.
- Bonjours monsieur le chasseur. Vous aviez rendez-vous ou ce n'est qu'une consultation de passage?
- Je voulais me renseigner sur une fée qui travaillait ici il y a deux ans au nom de George. Est-il toujours ici?
- George? Oh bien sur, il est toujours ici. La femme lui lança un sourire compatissant. Votre nom?
- Lewis.
La femme, loup par ses deux yeux argent, le fixa, surprise. Lewis joua nerveusement avec le cordon de la pochette en velours enfouit dans le fond de son blouson, prêt à se poser sur la table de la gouvernante de maison pour payer les dettes de la fée et partir avec ce dernier. Il ne s'attendait juste pas à ce questionnaire sur le seuil de la porte.
- Vous êtes donc ce fameux chasseur donc il n'arrête pas de parler! Il sera heureux de vous revoir, monsieur. Il est en haut, suivez moi.
Le cœur battant, Lewis suivit la femme à la longue robe dans les couloirs de la maison, n'osant poser ses yeux ailleurs que sur le dos dénudé de la femme. Il fit même abstractions des bruits qui parvenaient depuis les chambres qu'ils passèrent et les dégâts aguicheurs des femmes et hommes de plaisirs qu'ils croisèrent sur leur chemin. Lewis garda ses yeux rive droit devant lui, le cœur battant des milles à la ronde, espérant que ses retrouvailles avec la fée seront autant émotive que dans sa tête. Ils prirent l'escalier en bois tout autant grinçant que la première fois qu'il était venu dans ce lieu et Lewis gloussa d'anticipation lorsque la louve s'arrêta sur le seuil d'un porte, questionnant la fée s'ils pouvaient rentrer. Une confirmation de fit entendre et la femme lui fit un bref signe de main de l'attendre là.
- George, j'ai une surprise pour toi.
- J'espère que c'est une bonne surprise, Carmen.
- Tu vas m'adorer plus que tu m'aimes déjà.
Lewis sourit en s'imaginant le faciès curieux de la fée et il s'avança en suivant le geste de main de la prénommée Carmen. Ses pieds stoppèrent sur le seuil de porte et ses yeux croisèrent une vue qui le fit sourire. La fée était allongée sur son lit, ses ailes tombant de chaque côté du matelas avec grâce et son corps enroulé dans un habit en satin du même bleu similaire que sa première fois. Lewis hocha de la tête en signe de salutations, mais ses yeux ne bougèrent de la forme figée de la fée, qui le fixa avec ses grand yeux bleus surprit, sa main se portant à sa bouche.
- Le...Lewis?
- Bonjours, George.
La fée se leva du lit, son corps tremblant, s'approchant de lui avec petit pas. Lewis s'approcha à son tour, ouvrant ses bras tout en souriant, George chutant sur son torse en des pleurs de joie. La porte de ferma dans son dos et Lewis n'eut aucun soucis à savoir que la louve allait leur laisser l'intimité de leurs retrouvailles. George posa son faciès dans son cou, ses bras s'enroulant autour de lui comme un étau.
- Vous avez tenu votre promesse. Vous êtes revenu en un morceau de cette fichue guerre.
- Je l'ai même gagné, avec vous sur ma conscience, George. Lewis posa ses mains sur le dos de la fée, souriant en posant son nez dans les cheveux brun de ce dernier. Je suis venu vous retrouvez et vous sortir d'ici, vous emmenez avec moi jusqu'à ma demeure.
- Lewis, je ne sais quoi vous dire.
George de recula, enlevant ses larmes du revers de ses mains, laissant le chasseur prendre son visage en coupe pour venir doucement l'embrasser. Les ailes vrombissante suivait le tremblement de son corps et Lewis laissa le doux bruit parvenir à ses oreilles.
- Vous payerez ma dette pour m'avoir chez vous?
- J'irai plus loin que juste faire cela, George. Laissez moi payez votre dette en entier et vous proposez une vie à mes côtés.
- Vous voulez m'épousez?
George passa ses mains sur ses joues et Lewis posa les siennes sur ses hanches, mobilisant le corps tremblant de son amoureux alors que ce dernier enregistrait tout ce qu'il lui proposait. La fée le fixait de ses grands yeux bleus remplit de joie et il ne pouvait détourner ses propres prunelles de cet océan.
- Si c'est ce qui me permettra de vous gardez à mes côtés, surtout si c'est ce que vous désirez le plus au monde, George, alors je vous marierais, je ferais de vous mon précieux mari.
Un gloussement pleureur émana de la fée et cette dernière plongea son faciès sur le sien, capturant ses lèvres dans une danse endiablée, ses mains cherchant à prendre son faciès dans le sien. Lewis ferma les yeux, laissant ce baiser effacer toutes traces de doutes qui l'avaient accablé ces deux dernières années. Deux ans qu'il avait rêvé de se moment, de se replonger sur le corps de la fée, l'enlacer et le toucher. Deux ans qu'il espérait pouvoir payer et sortir la fée de cette maison, de pouvoir lui apporter la vie qu'il méritait.
- Alors je deviendrait votre précieux mari, Lewis.
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