Il n'y avait qu'une seule Potion.

En sixième année, Drago et Hermione étaient sortis ensemble en cachette, pour la sécurité du blond.

Mais ils s'aimaient d'un amour si pur, si profond, que le blond, ayant trop peur que quelqu'un découvre tout et fasse souffrir sa lionne, avait lancé à cette dernière un Oubliette, pour la protéger.

-Non, Drago, je ne veux pas !

-Je dois le faire, Hermione, je dois te protéger. Je t'aime !

-Je t'aime aussi, Drago.

-Oubliette.

Puis, il endormit la jeune fille et l'emmena sur un lit dans la Salle sur Demande.

Mais, lui ne l'avait jamais oubliée et l'aimait encore. Il avait souffert de ne pas pouvoir la prendre dans ses bras pour la protéger, mais il savait que c'était le bon choix, car c'était justement en sa compagnie qu'elle était le plus en danger...

Maintenant que la guerre était passée et qu'il avait été gracié, il souffrait encore plus de l'indifférence que lui portait la lionne, durant leur huitième année, imprévue.

Malheureusement, aucun remède n'existait contre le sortilège puissant qu'il avait utilisé. Mais il essayait tout de même de se renseigner, car il n'en pouvait plus de la voir et de savoir qu'elle ne l'aimait pas, qu'elle ne se souvenait pas, pire qu'elle sortait avec la belette.

Il avait tellement envie de lui crier que c'était lui qu'elle aimait, qu'il fallait juste qu'elle s'en souvienne, mais cela n'aurait rien fait, cela aurait juste aggravé son cas...

Le Serpentard avait même demandé à McGonagall si Dumbledore ne l'avait pas inventé, par le plus grand des hasards, mais la réponse s'était avérée négative.

La directrice lui avait tout de même demandé pourquoi, mais il avait gardé le silence. Elle lui avait promis que s'il en existait, elle le préviendrait. Le serpent l'avait simplement remerciée et était sorti en courant, de peur d'autres questions sur sa vie personnelle.

Alors il passa, une fois de plus, une journée morose en compagnie de Blaise, qui essayait de créer une bonne ambiance, et de Pansy, qui ne parlait plus depuis qu'il l'avait rembarrée une bonne fois pour toute.

Lui non plus ne parlait plus, ne souriait plus. Il hochait seulement la tête, parfois...

Mais aujourd'hui, en observant sa lionne au repas du midi, il vit bien que quelque chose n'allait pas. Elle avait un air triste, mangeait à peine, et évitait le regard de son petit-ami.

Une idée traversa l'esprit du blondinet. Et si... Ils s'étaient séparés ?

Non, il n'y avait aucune raison que ce soit le cas.

Pourtant cette possibilité ne cessait de passer et de repasser dans sa tête. Tant et si bien, qu'il finit par y croire, par l'espérer, même !

Ne plus les voir ensemble, ne plus voir la belette embrasser, tripoter son Hermione aurait été une grande joie pour le Serpentard.

Il eut bien vite la réponse à ses questions, car la curieuse rouquine ne pût s'empêcher de demander :

-Bah, Mione ? Pourquoi tu fais cette tête d'enterrement ?

Il vit sa belle lancer un regard noir à sa meilleure amie, puis répondre :

-Enterrement... Oui c'est pile le bon mot ! Tiens, demande à ton frère !

-Mione... Murmura le concerner.

-Ne m'appelle pas comme ça !

Ginny se sentit soudain très mal d'avoir posé cette question, elle ne savait plus trop où se mettre.

-S'il te plaît, ne crie pas... On avait dit qu'on en parlerait pas.

-Mais si ! Crions à tout le monde pourquoi tu m'as quittée ! Cria la jeune fille, folle de rage.

-Non, rassis toi, ça n'intéresse personne.

Si, si ! Dites ! Moi ça m'intéresse ! Pensa le vert et argent, soudainement redressé sur sa chaise.

Il avait donc vu juste. Et c'était la bonne nouvelle du jour.

Le rouquin tira sur le bras de son ex petite-amie, pour la faire assoir sur le banc de la Grande Salle, mais cette dernière se releva coûte que coûte et cria :

-Parce que Môsieur s'est rendu compte qu'il aimait encore Brown, hier ! A son enterrement ! Que je ne suis qu'une erreur dans sa misérable vie ! Et bah, tu sais quoi !

Elle sortit de table et marcha à reculons en continuant son monologue et en regardant Weasley, resté sur le banc :

-Comme je n'étais qu'une erreur, un transfert ! J'en sors toute seule de ta vie !

La rouge et or lui adressa un geste vulgaire du majeur et sortit de la pièce restée silencieuse.

Le jeune homme était rouge jusqu'aux oreilles et fixait son assiette.

Un léger sourire s'étira sur les lèvres du Serpentard, occasionnant la stupéfaxion de son meilleur ami qui s'exclama tout bas :

-Ça fait deux semaines que je me tue à te faire sourire, et tu vois juste ça ! Et c'est bon ?

Le blond toussa, arrêta de sourire et chercha une excuse :

-Bah quoi ? C'est drôle de voir la belette se faire humilier par Grangy qui lui fait même un fuck, non ?

Le métis grommela puis retourna à son déjeuner, tandis que son meilleur ami tentait vainement de cacher son sourire naissant.

C'était décidément sa seule, à peu près, bonne journée, depuis longtemps.

<<>>

Le lendemain, au petit déjeuner, Drago s'inquiétait quelque peu de ne pas avoir vu sa lionne aux repas, depuis l'altercation de la veille. Mais après tout ce n'était pas ses affaires, et puis, s'il la retrouvait, la jeune fille n'accepterait sûrement pas sa compagnie...

Le courrier arriva en masse ce jour-là, des lettres et des colis, plus ou moins gros, tombaient du ciel. Mais lui ne s'en préoccupait pas, ne recevant jamais rien.

Pourtant, une lettre tomba entre son assiette, et celle de son meilleur ami. Il ne s'en formalisa pas et laissa Blaise la récupérer. Ce dernier le fit, et lut le nom du destinataire écrit sur le bout de papier :

-Pour M. Drago Malfoy.

Cela fit relever la tête du concerner qui attrapa la missive. Il remarqua que ce n'était pas signé, étrange...

M. Malfoy.

Je dois vous parler.

Ce soir dans mon bureau, à 20h00, pour ce que vous savez.

Soyez à l'heure.


Il comprit directement et, instinctivement, il regarda en direction de sa professeure de métamorphose, qui lui fit un léger clin d'œil, avant de porter son verre à sa bouche.

Soudainement, il ne tenait plus en place, et avait une folle envie d'être le soir.

Le brun l'interrogea du regard et le vert et argent dit, rangeant la lettre dans son sac :

-McGo veut me voir, ce soir.

-Et c'est ça qui te met de bonne humeur ? S'étrangla le jeune homme. T'es vraiment bizarre en ce moment !

Il haussa les épaules et répondit :

-Je n'ai rien fait de mal, ça ne peut qu'être bien !

Ce fut au tour du métis d'hausser les épaules. Il retourna à son assiette, ne cherchant plus à comprendre le comportement étrange du blondinet.

<<>>

La journée parut extrêmement longue au vert et argent. C'était un samedi, et il l'avait passé à tourner en rond dans sa chambre, attendant l'heure fatidique.

Deux, trois personnes avaient bien essayé de lui parler, mais il ne répondait pas.

Lorsqu'enfin, ils l'avaient fait sortir dans le parc, il ne s'était qu'un peu calmé et, dès qu'il avait aperçu sa lionne, le jeune homme s'était enfuit dans sa chambre.

A ce moment, il était attablé à la Grande Salle avec Pansy et Milicent qui parlaient de maquillage.

Il jetait des regards à la dérobés à Hermione, puis à la directrice, pour revenir sur son assiette qu'il n'avait pas touchée.

Une demi-heure plus tard, tout le monde avait quitté la salle à manger et lui avait couru jusqu'au deuxième étage, direction le bureau de McGonagall pour enfin avoir la discussion qu'il attendait depuis le début de cette longue, trop longue, journée.

Lorsque le Serpentard arriva devant la gargouille qui gardait l'entrée, il regarda sa montre qui indiquait 19h45.

Il souffla et s'assit contre le mur, désespéré de devoir attendre un quart d'heure.

Mais, pour son plus grand bonheur, il vit arriver son professeure a peine cinq minutes plus tard. Cette dernière le regarda un instant, surprise, avant de remarquer :

-Et bien... Au moins vous êtes ponctuel, M. Malfoy.

Le jeune homme se releva, épousseta ses vêtements et sourit à la dame en robe verte, qui lui proposa, gentiment :

-Bon... Comme vous êtes déjà là, entrez.

Il la remercia d'un signe de tête et la suivit dans les escaliers qui s'étaient dévoilés après la prononciation du mot de passe.

Une fois dans l'immense pièce, il s'assit en face d'elle et attendit la nouvelle. Elle toussa, puis commença, un peu maladroitement :

-M. Malfoy... Je... Je vous ai dit que je vous préviendrais si... Il existait un remède contre le sort Oubliette.

Le jeune homme hocha la tête, vivement.

-Et bien...

-Il y en a un ! C'est ça ? La coupa-t-il, trop enthousiaste.

-Et bien... J'ai peut-être vu qu'il existait seulement deux prototypes et je m'en suis procuré un.

Un immense sourire illumina le visage du Serpentard, aux anges.

-Merci mille fois ! Où est-il ?

Elle sortit de son tiroir une minuscule fiole et avant de lui donner, le prévint :

-M. Malfoy, je dois vous mettre en garde. Ce n'est qu'un prototype, donc... S'il ne marche pas, ne soyez pas trop déçu, d'accord ?

Il hocha vivement la tête et tendit la main vers la fiole tant convoitée.

-Et... Ce n'est que pour une personne, vous m'avez bien compris ?

-Oui, oui...

La directrice lui tendit, mais la retira au dernier moment, énervant le vert et argent. Elle lui demanda, tout de même :

-Je me dois de vous demander, pourquoi et sur qui allez-vous utiliser cette potion ?

Il baissa les yeux, quelques mèches blondes tombant sur son visage, soupira puis murmura :

-Sur Hermione Granger.

-Qu'a-t-elle oublié ?

-Son... Son amour pour moi.

La femme en resta bouche-bée, puis demanda :

-Est-ce vous qui lui avait lancée le sort ?

-Je devais la protéger. Maintenant, pourrais-je avoir la fiole ?

Elle lui donna puis tapa dans ses mains et s'exclama :

-Je le savais ! Sybille ne l'avait pas vu dans sa boule de cristal, ça !

Voyant le regard médusé de son élève, elle toussa et reprit :

-Vous... Vous pouvez disposer M. Malfoy.

Ce dernier ne se fit pas prier et partit retrouver sa lionne.

Il se mit à courir en direction du dortoir des Griffons, mais quelque chose l'arrêta en chemin.

Il était passé devant les toilettes des filles et avait entendu des pleurs lui parvenir. Le Serpentard commença à continuer sa route, mais la personne qui pleurait s'exclama pour elle-même :

-Tu le savais que c'était irréversible !

C'était elle ! Il en était sûr.

Il entra doucement dans la salle d'eau et découvrit Hermione, devant le miroir salit, en train de pleurer. Lorsqu'elle releva la tête et qu'elle aperçut le jeune homme dans le reflet, elle sursauta et se retourna vivement, assénant :

-Qu'est-ce que tu veux, Malfoy ?

La haine mit dans sa voix le blessa un peu, mais il se dit que c'était bientôt fini, grâce à la fiole qu'il tenait fermement dans sa main.

-Je... Je t'ai entendu et...

-Et tu es venu te moquer ? Ben, vas-y ! Je t'en prie ! Achève-moi...

Alors, elle avait encore cette vision de lui ?

Prenant son courage à deux mains, il s'approcha doucement et répondit :

-Non. Je... Je viens te rendre la mémoire.

A cette simple phrase, la rouge et or fut prise d'un sanglot et se laissa tomber sur le carrelage gelé. Entre deux hoquets de tristesse, elle cracha :

-Arrête ! Ce n'est vraiment pas drôle !

-Mais ce n'est pas une blague... Chuchota-t-il, ne comprenant pas la réaction de la jeune fille.

-Tu le sais, c'est ça ?

-Je sais quoi ?

-Tu sais que j'ai retiré la mémoire à mon père, après la mort de ma mère pour le protéger d'une autre attaque, alors tu viens te moquer...

Puis elle éclata de nouveau en sanglots et plaça ses mains sur son visage pour cacher son piteux état.

C'était donc ça qui la rendait si triste...

Le vert et argent se mit au niveau de la jeune fille et la prit dans ses bras musclés. Elle se laissa aller à son étreinte, ayant trop besoin de réconfort. Et ce n'était pas pour déplaire au serpent, qui se délecta de cette sensation qu'il n'avait pas ressentie depuis sa sixième année, lorsqu'il lui avait jeter le sort fatal.

Elle pleura encore quelques instants, nichant sa tête dans le cou du blondinet.

Ce dernier avisa la potion dans sa main, puis regarda sa belle. Il ne pouvait pas être égoïste avec la femme qu'il aimait. Il savait que ce n'était que pour une seule personne, mais il l'aimait tellement... Il ne pouvait pas la savoir malheureuse.

Pourtant, il devait lui dire qu'elle n'était pas entière, sinon ce serait lui mentir.

-Tu sais... Toi non plus, tu ne te souviens pas de tout...

-Qu'est-ce que tu racontes ? Demanda la jeune fille, relevant des yeux brillants vers le Serpentard.

-Tout ce que tu dois savoir, c'est que je t'ai retiré la mémoire, mais...

Elle se dégagea de l'étreinte et s'indigna :

-Quoi ?

-C'était pour te protéger... Si toi aussi tu l'as fait, tu peux me comprendre.

A cette phrase, quelques larmes revinrent inonder les joues de la Griffondor qui se remit en sécurité dans les bras du sorcier.

Il lui caressa les cheveux et dit :

-J'ai pu me procurer, grâce à McGonagall, le prototype d'une potion qui rend la mémoire, et même si on n'est pas sûr que cela fonctionne... On peut en donner à ton père.

La lionne se releva brusquement, bégayant :

-C'est... C'est vrai ?

Il hocha la tête et essaya de paraître enthousiaste, bien qu'il vienne de condamner son histoire d'amour...

-Allez lève toi, on y va ! S'exclama la rouge et or, pleine d'espoir. Et après, tu me rends la mémoire ! Bien que j'ai peur de ce que je vais découvrir...

Ils se levèrent et coururent dans le bureau de la directrice pour qu'elle leur procure de quoi aller en Australie, où se trouvait le père de la jeune fille.

Une fois devant leur professeure, ils lui exposèrent le problème et elle leur demanda de patienter.

Elle disparut dans la pièce d'à côté pendant quelques minutes, qui parurent interminables à la lionne, trop pressée de retrouver son père.

Elle était trop excitée, elle ne tenait plus en place et le Serpentard, dans un élan d'affection, lui prit la main pour la calmer.

Cela marcha quelque peu et elle lui offrit un regard emplit de reconnaissance.

Il lui sourit en retour, content de retrouver l'étincelle de joie dans les yeux de sa belle.

La directrice revint et leur demanda de passer à côté, indiquant que le portoloin de poche était prévu pour partir dans deux minutes et qu'ils pouvaient passer à côté à leur tour.

Elle leur expliqua également les consignes de sécurité, ainsi que l'heure du retour.

Mais avant qu'ils n'y aille tous les deux, elle retint le vert et argent, lui lançant un regard grave et lui demandant :

-Vous vous souvenez que ce n'est que pour une personne, n'est-ce pas ?

Il acquiesça et répondit, d'une voix basse :

-Je l'aime. Je suis prêt à le faire.

McGonagall en avait presque les larmes aux yeux. Elle le laissa partir, se disant qu'il était bien différent de ses premières années à Poudlard.

Les deux élèves s'accrochèrent au portefeuille qui leur servaient de portoloin et se sentirent bientôt s'envoler.

Le voyage se passa bien et l'atterrissage aussi. Enfin... Plus pour la lionne que pour le serpent, qui s'écrasa par terre comme une crêpe.

Par chance, ils étaient arrivés dans le champs juste derrière la maison convoitée.

Après un léger lavage de vêtements pour le Serpentard, Hermione toqua à la porte.

-C'est pour quoi ?

Hermione ne reconnut pas la personne. Elle trouva cela étrange puis tourna la tête vers la maison d'à côté, totalement identique.

Elle comprit qu'ils s'étaient trompés de maison !

-Alors ?

Elle dut improviser...

-On vend des rasoirs... Mais on a oublié les produits... Alors...

-Bah alors, je m'en fous !

Et l'homme leur claqua la porte au nez. Drago, ne comprenant pas les actes de sa camarade, s'exclama :

-Mais qu'est-ce que tu fais ?

-On s'est trompé de maison ! C'était pas mon père !

Puis elle montra l'autre bâtisse du doigt.

-Ah ! Bah on y va !

Cette fois-ci, c'est bien son père qui ouvrit et elle se retint de lui sauter dans les bras.

-Oui ?

-Bonjour. Est-ce qu'on peut entrer ? Nous nous sommes perdus.

-Euh... Oui... Bien sûr...

Ils entrèrent et M. Granger proposa :

-Vous voulez du thé ?

-Oh oui, si cela ne vous dérange pas. Répondit la jeune fille, après s'être installée sur le canapé.

Son père partit préparer le breuvage chaud et, lorsqu'il revint, Drago demanda, pour détourner son attention :

-Auriez-vous du lait, s'il vous plait ?

-Bien sûr, je vais le chercher.

L'homme repartit vers la cuisine, tandis que le blond versait la totalité de la potion dans son thé et rangeait la fiole vide dans sa poche intérieure.

Il fut contraint de verser du lait dans son thé, alors qu'il détestait ça, mais il en bu une gorgée pour faire bonne figure.

M. Granger porta sa tasse à ses lèvres et but une longue gorgée. Sa fille ne pût que sourire, heureuse de peut-être retrouver son père.

-Alors, d'où venez-vous ?

Les épaules de la jeune fille s'affaissèrent, déçue, et le vert et argent lui prit délicatement la main pour la réconforter. Ce fut lui qui répondit :

-D'Angleterre. Mais nous sommes en vacances ici.

-Oh... Bien.

L'homme reprit une gorgée et petit à petit, ses yeux devinrent vitreux puis il tourna son regard vers la lionne, quelque peu angoissée.

Il lui offrit un immense sourire et s'écria :

-Hermione chérie ! C'est bien toi ?

Des larmes se mirent à couler sur les joues de la concernée et elle se jeta dans les bras de son père.

Le serpent sourit devant cette scène touchante puis sortit l'attendre dehors, leur laissant un peu d'intimité.

<<>>

Dix minutes plus tard, Hermione sortit de la maison, accompagnée de son père qui s'exclama :

-Merci jeune homme. C'est grâce à vous que j'ai retrouvé ma fille...

-Oh, mais de rien...

-Papa, on doit y aller, mais on se revoit vite, pas vrai ?

L'homme offrit une étreinte à sa fille en lui promettant :

-Bien sûr...

Puis les deux enfants repartirent à travers champs, pour retrouver le portefeuille.

Avant de décoller, la jeune fille murmura :

-Merci Malfoy.

Ce qui conforta le vert et argent dans son choix. Elle était heureuse, et c'était tout ce qui importait.

<<>>

Une fois dans les couloirs de Poudlard, après avoir remercié la directrice, la sorcière s'exclama :

-Vas-y, donne-moi le reste, je suis prête.

-Granger...

-Quoi ?

-Il n'y avait qu'une seule potion. Asséna le blond.

-Et... Tu me l'as donnée ? Tu t'es sacrifié pour moi ?

Le jeune homme hocha la tête et baissa les yeux, prêt à repartir bredouille.

Hermione fut extrêmement touchée par ce geste significatif. Il lui avait donné le seul remède alors que lui-même voulait l'utiliser.

La guerre l'avait apparemment changé, il venait de se comporter en héros pour elle. Cela la troubla et l'émut au plus haut point.

Soudain, elle eut tout un tas de flash :

-Demain soir, même heure ?

-Bien sûr ! Je t'aime !

-Moi aussi !

La lionne plongea sur les lèvres du jeune homme avant de quitter la Salle sur Demande, leur salle de rendez-vous.

Elle étudiait à la bibliothèque déserte. Puis, lorsqu'elle alla chercher un livre, parmi les nombreuses étagères, deux mains encerclèrent sa taille et des lèvres se posèrent sur sa nuque.

Elle se retourna et embrassa son Prince Charmant qui lui offrit un bouquet de fleurs.

-En quel honneur ?

-C'est nos deux mois.

-Serais-tu romantique ?

-Non. Je t'aime, c'est tout !

Elle rit puis l'embrassa passionnément en répondant qu'elle l'aimait aussi.

Mais quelqu'un arriva, et ils se séparèrent aussitôt.

-J'ai peur qu'ils te fassent du mal...

-Mais on est ensemble, jusqu'au bout Drago. Je m'en fiche qu'ils me torturent parce qu'on s'aime.

-Mais pas moi Hermione !

Il se prit la tête entre ses mains et s'assit sur le canapé de leur Salle de rendez-vous.

-Je suis là et je ne te laisserais pas. Je suis forte, ne t'en fais pas.

Il releva la tête vers elle et prit possession de ses lèvres qui l'attiraient tellement.

C'est ce soir-là qu'ils s'unirent pour la première fois.

-Waouh ! Mione, t'as demandé une salle décorée ?

-Oui, c'est nos quatre mois, tu le sais ?

-Bien sûr, sinon je ne t'aurai pas achetée cette magnifique robe ! S'exclama le Serpentard.

-Drago... Elle est magnifique ! S'exclama la lionne, émue.

-Par contre, tu l'essayeras une autre fois, car je vais l'arracher sinon.

La rouge et or eut juste le temps de lui lancer un regard interrogatif avant qu'il ne la porte jusqu'au lit et qu'ils passent une courte nuit de sommeil, mais au combien agréable le reste du temps.

-Non, Drago, je ne veux pas !

-Je dois le faire, Hermione, je dois te protéger. Je t'aime !

-Je t'aime aussi, Drago.

-Oubliette.

Elle se réveilla dans la Salle su Demande, ne se rappelant pas de la veille, ni de sa relation avec le blond platine.

Alors que le Serpentard commençait à partir vers son dortoir, elle courut vers lui et se colla à son dos.

-JE ME RAPPELLE ! Je me rappelle... De tout... Je t'aime Drago ! Mais tu n'aurais jamais dû m'enlever la mémoire ! Pourtant, je n'arrive pas à t'en vouloir ! Mais... Tu étais prêt à me laisser partir, juste pour que je retrouve mon père ?

Il se retourna, plus heureux que jamais de retrouver, enfin, sa lionne, un sourire béat ornant son visage pâle et lui répondit :

-Oui... J'aurai tout fait pour toi. Je t'aime !

Puis, n'y tenant plus, il fondit sur les lèvres de sa belle, qui lui avait tant manquée. Elle répondit rapidement au baiser enflammé en murmurant sans arrêt des « Je t'aime ».

Il la porta dans une salle de classe vide, où ils passèrent la nuit à s'embrasser, se câliner, et dormir, juste un peu.

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