Hoseok - Run Pt. 1

뻗어봤자 금세 깨버릴 ( )

미칠 달려도 제자리일 ( )

그냥 태워줘 그래 밀쳐내줘

이건 사랑에 미친 멍청이의 뜀박질

------------------------------------------------------------------------------------------- 1 : 11 - Run

Paris, mi-automne, 2020, 13 heures 30

Narrateur : Hoseok

Nous avançons le groupe et moi dans les rues du quinzième arrondissement. Cette semaine nous visitons la ville parisienne et je suis si heureux que j'ai un sourire dit radieux par les membres collé sur le visage depuis les premières lueurs de l'aube. Nous avons décidé de passer cette semaine en France, pour découvrir la cuture, la gastronomie, le mode de vie du pays mais aussi pour nous reposer et profiter de cette courte pause dans un lieu qui plaît à tout le monde.

Je me souviens d'une jeune fille qui était dans ma classe, il y a de cela dix ans (les années en tant que trainee ne sont pas prises en compte), elle était d'origine française si je me rappelle bien, elle portait à merveille la coupe garçonne cependant c'est la cause des nombreuses moqueries qu'elle a reçues, que je n'ai rien dit souhaitant faire partie de la majorité, la laissant souffrir dans le vieux coin de la salle de classe. Aujourd'hui je regrette mes actions, je lui ai fait vivre l'enfer indirectement et je ne sais ce que cette dernière est devenue : graphiste, architecte, photographe ou bien n'a-t-elle peut-être pas de métier ? Elle avait cette passion incroyable pour l'art graphique, j'ai encore en mémoire les magnifiques dessins qu'elle réalisait seule dans la cour de l'établissement ou pendant les cours de mathématiques, de science et vie de la terre et de physique-chimie. Je ne me souviens même plus de son nom pourtant elle m'avait tellement marqué, j'aimerais tant m'excuser auprès d'elle, cela me retirerais un poids de mes épaules, de ma conscience.

« -Tout va bien Hoseok ?

-Oui, ne t'en fait pas Tae. Je songeais juste à quelqu'un que j'avais rencontré lors de mes années scolaires.

-Je me disais bien que tu étais un peu dans la Lune depuis cinq minutes. Maintenant l'objectif est de trouver un bon restaurant, pas vrai Jin ?

-J'attendais que tu me poses la question Taehyung. Seulement je n'ai aucune idée d'où nous pourrions déjeuner...

-Allez au Bacco, c'est rue Mademoiselle pas loin d'ici et en plus c'est plutôt bon. Dit une voix qui nous était inconnue.

-Vous êtes ? questionne Namjoon méfiant.

-Quelqu'un qui vous vient en ai- »

La jeune femme s'arrête de parler dès que ses yeux se sont posés sur moi. Elle porte un masque ébène, un pull à capuche gris avec une veste en jean noire par-dessus ainsi qu'une casquette. Ces cheveux sont cachés sous ses accoutrements, ses yeux écarquillés m'inspectent de haut en bas puis elle finit par nous tourner le dos en reprenant sa route et disant que c'était tout ce qu'elle avait à nous dire.

Je reste abasourdi, je suis certain que le son de sa voix ne m'est pas inconnu. Tout cela demeure mystérieux et troublant dans ma tête, je me fais certainement des idées.

Jimin qui n'avait pas suivi notre conversation au sujet de l'endroit où nous allions déjeuner et encore moins celle avec « l'inconnue » nous propose de ce rendre dans un restaurant qu'il a repérer grâce à son téléphone. Etonnement, il s'agit du même que celui que l'on vient de nous conseiller.

Nous reprenons alors notre marche en direction de la rue Mademoiselle, les arbres de la rue de la Convention sont de couleur fauves à cette époque de l'année. Je trouve cela beau et cela adoucie le paysage routier de la capitale. Nous prenons la rue de la Croix-Nivert comme nous l'indique le cellulaire de Chimchim. Arrivé à destination, mes amis et moi entrons dans le lieu gastronomique. C'est très chaleureux, l'ambiance est calme et apaisante, je crois que nous allons passer un agréable moment ici.

Nous nous asseyons et mes amis commencent à parler de tout et n'importe quel sujet. Quant à moi, je me perds de nouveau dans mes pensées. Cette fille va réellement me faire perdre la tête si cela continue.

« -Hoseok ? Allô la Terre ici la Lune !

-Hum ? Que se passe-t-il Jungkook ?

-Que vas-tu prendre comme boisson et comme plat ? Nous avons déjà tous choisi et cela fait encore cinq minutes que nous t'appelons dans l'espoir que tu lèves la tête.

-Je vais prendre un Sprite ainsi qu'un tartare crue avec de la salade et des frites. Dis-je au serveur.

-C'est moi où Hobi vient de te mettre un vent magistral ? dit Taehyung en éclatant de rire.

-Yah ! ferme-la toi !

-Hoseok, quelque chose te tourmente ? »

La voix de Namjoon m'apaise alors que je commençais à me mettre en colère, ce qui est étrange car je ne me mets que très rarement dans un état comme celui-ci. Que se passe-t-il bon sang !

« -A vrai dire, je ne saurais pas te l'expliquer clairement, ni pourquoi je pense à tout cela alors que c'est le passé.

-Tu sais tu peux nous en parler parce que là tu n'as vraiment pas l'air bien contrairement à ce matin. Me dit Jimin sûrement inquiet de ne plus me voir sourire.

-Ne vous en faites pas, ce n'est rien, juste une pensée passagère. Prononçais-je avant de sourire. »

Ce sourire n'est pas vraiment sincère mais je veux les rassuré, après tout, tout cela n'est rien de grave. Les plats arrivent et nous débutons tous notre dégustation, c'est vraiment bon, je vais noter ce restaurant dans le coin de ma tête si un jour nous revenons à Paris. Nous ne commandions pas de desserts, repus par les plats que nous venons de manger.

Nous finissons la journées à nous promener dans les rues, les avenues, à faire les magasins rue du Commerce, à s'aérer dans un parc puis discuter de nous et de notre avenir en tant que chanteurs sud-coréens mondialement connus.

Le soir est tombé, une fraîche brise passe dans mes cheveux, mes pensées tournoient dans mon esprit... je ne sais pas quoi faire, tout cela me préoccupe plus que ce que je pensais. Je me suis mis un peu à l'écart du groupe, eux marchant devant et moi songeant à l'arrière. Le ciel est dégagé ce soir, c'est très agréable. La Lune accompagnée des étoiles scintillent dans l'obscurité, le vent fait trembler les feuilles des arbres brunis, les pétales des fleurs se noircissent jusqu'à tomber au sol, les oiseaux migrent vers les pays chauds. Certains chats émergent doucement de leur sommeil, près à chasser, à vivre leur journée à eux. Les lumières des appartements s'allument ou s'éteignent selon les modes de vie des habitants. Les lampadaires éclairent les trottoirs et la chaussée.

Quand j'y repense, ce paysage, ce sentiment qui nous enivre, l'atmosphère que dégage ces moindres détails, tout cela me fait retomber une décennie en arrière lorsque je l'admirais discrètement, scrutant la totalité de ses faits et gestes.

Ce jour-là était un jour d'automne, comme aujourd'hui, les plantes fanaient, les quelques animaux de la ville venaient à pointer le bout de leur nez dehors, le ciel était dégagé, le soleil disparaissait peu à peu derrière les bâtiments, c'était le dernier cours de la journée, cours de français. Ma voisine dessinait malgré les nombreuses blessures qu'elle avait sur le corps et son état psychologique certainement détruit. Elle traçait ses traits avec tellement d'aisance, j'étais complètement absorbé par ce que cette jeune femme voulait représenté. Un paysage d'automne, une rue avec des immeubles avec une forme étrange, d'un autre pays songeais-je, les feuilles des arbres parcourant l'avenue était plus foncées, quelques animaux demeuraient sur son esquisse dont un chat calico qui attira mon attention, il semble tellement réel me disais-je. Elle avait dessiné des silhouettes d'hommes et de femmes, allant et venant, vêtus de manteaux sombres. Ma voisine a aussi représenté une personne légèrement à l'écart d'un groupe, certainement un penseur, un rêveur, un songeur.

La sonnerie me réveilla de ma contemplation, j'aurais tellement voulu continuer. J'inspirais un grand coup puis une idée me vint en tête : et si je prenais son dessin en photo ? J'aurais alors tout le temps chez moi de le parcourir et de l'admirer. Je m'empressai alors de l'enregistrer dans mon téléphone, elle rangeait ses affaires dans son sac. J'aperçus un cahier où cette jeune fille avait dû composer et écrire des paroles, car de nombreuses feuilles marquées de noir dépassaient de l'ouvrage. Je me levai, prit mon sac et sortit de la salle. Lorsque je sortis, un groupe de garçons entra dans la pièce. Elle allait encore se faire frapper et courageux comme j'étais, je me précipitai vers la sortie pour ne pas avoir à assister à tout cela. Je n'arrivais pas à les dénoncer, je ne voulais pas finir brisé par ces abrutis.

Je reviens à la réalité quand j'entends au loin la voix de Seokjin me criant de montrer un signe de vie et la voix de Yoongi en arrière-plan qui râlait face aux cris insistant de son ami. J'ouvre les yeux complètement perdu et les visages de mes amis paraissent inquiets et un peu rassurés. Je me relève et m'assieds, que fais-je sur un lit ? On n'était pas dans la rue de base ?

« -Que s'est-il passé ?

-Comme nous ne te voyions plus, nous nous étions retournés et tu étais étalé au sol, inconscient... articula Jimin au bord des larmes.

-Nous t'avons alors porté jusqu'à l'hôtel et cela doit faire une heure et demie que nous attendons que tu te réveilles. Namjoon n'arrêtait pas de te surveiller, Jin allait pleurer et nous devions l'empêcher d'appeler les urgences car tu respirais donc il ne fallait pas s'en faire même si tu n'as fait une peur bleue ! Avec Jimin on réfléchissait à ce qui pouvais bien autant te tracassé pour que tu t'évanouisses aussi soudainement, Jungkook fouillait dans tes messages à la recherche d'indices et Yoongi ne dormait pas, étrangement...

-Merci Taehyung mais Jungkook est-il allé dans ma pellicule ?

-J'y allais justement Hoseok... Mais que fais-tu ?! »

Je saute soudainement sur lui et lui arrache mon cellulaire de ses mains, certaines photos sont bien trop précieuses et importantes pour moi que je refuse formellement que quelqu'un les parcourt sans mon contrôle ou encore mon autorisation.

Tout à coup je me pose une question : cette photo, celle de son dessin, est-elle toujours là ? Je me mets alors à rechercher au fin fond d'un ancien dossier où sont répertoriés toutes mes photos en tant qu'élèves. Soudain je tombe sur cette photo, ce paysage que j'aimais et que j'aime tant, je le retrouve enfin. Je soupire sous les expressions de mes amis complètement perdues dans l'incompréhension.

« -Euh... Tu vas bien Hobi ? Me demande Namjoon tentant de comprendre quelque chose.

-Tout va très bien, ne t'en fait pas. »

Je dois avoir un sourire d'abruti sur mon visage. Je presse mon téléphone sur mon torse à l'endroit où mon cœur bat, rassuré, soulagé mais encore tourmenté.

« -Bon je pense que nous allons te laisser te reposer dans ta chambre, au passage tu la partages avec Jimin, ce sont des lits séparés pas d'inquiétude ! Bon allez on te laisse, bonne nuit et à demain.

-Bonne nuit. »

Ils partent de la chambre me laissant avec Jimin qui me tend un plateau repas, m'expliquant par la même occasion que j'ai raté le dîner. Je mange tranquillement mon plat tout en discutant avec mon ami qui vient de prendre sa douche et qui est déjà emmitouflé dans sa couette. Cette vision me fait rire, je décide de me lever pour aller me laver car je sens mauvais, très mauvais.

Une fois cela fait, je me glisse dans mes couvertures, mettant de côté tous ces souvenirs, ces pensées, elle, son visage, sa personnalité, ce dessin, ce paysage mais surtout cet étrange sentiment qui m'habite lorsque je songe à sa personne.

Sur cela je m'assoupis et m'endors, l'esprit agité.

Paris 7e et 15e arrondissement, le lendemain, 11 heures 45

Nous nous promenons sur les champs de Mars, Taehyung et Jimin prennent un nombre incroyable de photos devant le monument avec Jungkook qui fait n'importe quoi ainsi que le paysage, Yoongi prend toujours un peu d'avance pour s'asseoir sur ce qu'il trouve sur notre itinéraire. Quant à Seokjin, Namjoon et moi, nous discutons sur le chemin. Aujourd'hui les membres et moi-même n'avons pas prévu de visites spécifiques, nous flânons entre les touristes de toutes origines et entre les rues de la capitale.

« -Namjoon, Seokjin, prévenez les autres que je vais aller faire un tour tout seul.

-Es-tu sûr que nous ne pouvons pas venir ? me demande Jin.

-J'aimerais passer un peu de temps avec moi-même et s'il y a un soucis je vous appelle, promis !

-Aller, amuses-toi bien Hoseok. Me dit Namjoon, le sourire aux lèvres.

-A tout à l'heure ! »

Je pars donc de mon groupe d'amis. Je prends la rue Desaix, puis celle de la Fédération pour me rendre sur le quai Branly et rejoindre le jardin du Trocadéro par le pont d'Iéna. J'en profiterais pour regarder la Seine, je n'ai pas choisi le trajet le plus court mais cela me fait marcher et visiter par la même occasion.

Lorsque je pris la rue de la Fédération j'aperçus un peu plus loin une ruelle, la rue Saint-Saëns. Pourquoi ne pas emprunter cette petite rue tranquille ? C'est ce que je fis sans réellement réfléchir.

A cet instant j'aperçois la jeune femme d'hier dessiner sur une des portes de garage de la rue. Je l'appelle et au moment où elle me voit, elle prend la fuite dans la direction opposée à la mienne. Ainsi commence une course poursuite à travers Paris.

Je cours comme si ma vie en dépendait, les passants boulevard de Grenelle me dévisage comme ils savent si bien le faire d'après ma petite expérience dans cette ville française. Je ne la vois plus, où peut-elle être ? Je me demande aussi pourquoi elle a fuit lorsque je l'ai appelé, nous connaissons-nous ? qui peut-elle être ? Je songe à toutes ces questions sans réponses, c'est alors que je reconnais sa silhouette au début du pont de Bir-Hakeim. J'accélère jusqu'à arriver derrière la jeune femme, posant ma main sur son épaule. Elle sursaute et se retourne vivement vers moi, ses yeux écarquillés donnent l'impression qu'elle est effrayée, qu'elle ne souhaite que fuir loin de ma personne. Mais pourquoi ? Ne puis-je même pas seulement connaître son nom ? L'inconnue tente de se débattre cependant je la retiens en empoignant fermement son bras.

Nous sommes au milieu du pont parisien, la jeune femme semble paniquée contrairement à moi qui reste de marbre. Je suis certain que nous nous connaissons, que nous nous sommes déjà vu dans le passé et pas seulement une dizaine de secondes mais bien des jours, des semaines, des mois... des années.

« -Lâche-moi !

-Donne-moi ton nom. Juste ton nom, je suis sûre que nous nous connaissons depuis plus de deux minutes. J'ai le sentiment que dans une jeunesse passée nous avions été en contact pendant des mois ou des années par une quelconque manière. Je t'en supplie, je ne demande que ton prénom, pour que je puisse mettre une croix ou non sur ce que je ressens... S'il te plaît.

-Raphael, je m'appelle Raphael. Maintenant fout-moi la paix ! »

Ensuite elle partit, en marchant cette fois-ci. Je demeure immobile, incapable de faire le moindre mouvement. J'ai soudainement un mal de tête puissant, mes mains deviennent moites, ma vue se brouille, mon ouïe s'affaiblit. La dernière chose que je vis avant de m'écrouler au sol fut sa silhouette disparaître en courant, pourquoi me fuit-elle ainsi ?

Quelques heures plus tard

J'ouvre péniblement mes paupières : me revoilà dans ma chambre d'hôtel. Je tourne la tête et aperçois un petit morceau de papier sur ma table de chevet avec quelques mots marqués dessus « Nous sommes dans nos chambres, n'hésite pas à venir nous voir lorsque tu seras réveillé ! -Jimin et toute la bande ».

J'essaie de me lever malgré la douleur que je ressens dans mon dos, je me suis encore évanouie, que m'arrive-t-il ? Je me dirige tel une personne âgé de plus de quatre-vingt-dix ans en direction de la porte de ma chambre. Je l'ouvre, puis me rends dans la chambre voisine, celle de Namjoon où plusieurs voix sortent de cette dernière, les garçons doivent être ici.

J'ouvre doucement la porte, soudain Taehyung m'enlace fortement. Tae voulait certainement me faire du bien mais il n'a fait qu'éveillé de nouveau ma souffrance présente dans mon bas du dos. Je pousse par conséquent un petit cri de douleur qui n'échappe pas à mes amis dans la pièce.

« -Tout va bien Hobi ?

-Oui ça va Jungkook, ça va.

-Non ça ne va pas, Hoseok cela fait deux fois que tu t'évanouies en même pas vingt-quatre heures, tu es beaucoup plus absent que d'habitude, tu manges moins, dors plus alors pour moi, non ça ne va pas ! crie presque Yoongi.

-Que se passe-t-il Hoseok, dit le nous, nous sommes aussi là pour cela.

-Jimin...

-Vraiment tu vas repartir dans ta chambre et nous laisser encore une fois sans aucune information sur ton état ? me demande Namjoon savant très bien que je ne peux plus dire non.

-Bien. »

Je m'assis le lit de Jin et je commence à leur raconter pourquoi je suis comme cela, en précisant que je ne suis même pas sûr et certain de cela.

« -Depuis que nous avons croiser cette jeune femme hier, je me pose énormément de questions car je suis certain de l'avoir déjà vu quelque part, il y a longtemps. Tout cela m'a déstabilisé car étrangement, je songeais à ma voisine en classe, il y a dix ans, celle qui se faisait harceler à cause de sa coupe de cheveux. Je hum je pense que j'étais amoureux d'elle et étonnement j'ai de nouveau ressenti cette étrange sentiment lorsque je l'ai revu, elle. C'est sûrement la cause de mon comportement inhabituel, je m'en excuse si je vous ai fait peur.

-Ne t'excuses pas, tu n'as pas besoin de le faire cependant, pourquoi ne pas nous l'avoir dit plutôt ? nous aurions pu t'aider à la trouver ou à lui parler, non ?

-Tu as raison Taehyung, j'ai été stupide.

-Tu ne le savais pas Hoseok, nous ne t'en voulons pas mais la prochaine fois que cela arrive, préviens-nous, d'accord ?

-D'accord, je ferais tout pour. »

C'est ainsi que notre conversation sur ce sujet s'achève et que nous commençons à parler du passé, des bêtises de Jungkook, des moments hilarants que nous avons eus. La soirée se déroule dans les rires et la joie, je ne pense que par courts instants à elle, essayant de faire abstraction à sa présence dans mon esprit.

Nous nous séparons pour rejoindre nos chambres respectives. Après m'être laver et habiller je me couvre de mes draps pour débuter un long et profond sommeil, seulement, l'envie me prend de regarder de nouveau ce dessin qui m'avait fait rêver il y a une décennie. C'est alors que j'allume mon cellulaire et admire encore et encore cette magnifique esquisse.

« -Que regardes-tu pour avoir un sourire radieux sur le visage ?

-Un dessin de Raphael.

-Alors elle s'appelle Raphael ta bien-aimée ? Tu nous l'avais caché Hoseok, c'est égoïste de ta part. Comment est-elle ? Qu'aime-t-elle ? Est-elle plus petite que toi ? Allez dis, dis, dis !

-Calme-toi Chim, tu le seras au moment où elle voudra bien que je l'approche.

-Elle te fuit en plus, j'espère que tout cela va s'arranger si tu veux lui avouer. Tiens, peux-tu me montrer son dessin qui semble tant te plaire ?

-Hm.

-S'il te plaît Hobi !

-Bon viens petit mochi...

-Merci ! me dit-il en me faisant un aegyo juste trop mignon. »

Je lui montre le dessin, ses yeux resplendissant inspectent dans les moindres détails le dessin de Raphael. Mon ami me dit qu'il est magnifique et que j'ai eu de la chance d'avoir réussi à le photographier à temps. Nous nous endormons sur cette note positive, le calme apaisant étant revenu dans mon esprit.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top