Ce n'était qu'un jeu [Wonderbat]
Coucou! Oui je sais, encore un OS wonderbat... Mais promis OutlawQueen revient bientôt! J'ai deux OS qui attendent d'être fini et comme j'ai fini celui-ci, je vais m'y attaquer. D'ailleurs, si vous avez des idées d'OS ou des envies particulières, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'envoyer un message.
Bonne lecture!
Il avait fallut d'une phrase. Une stupide phrase de la part d'Arthur, aka Aquaman, lors d'une soirée où chacun commençait à atteindre une certaine ivresse. Même Diana et son sang de déesse n'avaient du mal à résister au effet de la tequila.
– Je paris dix billets que Diana écrase Bruce au bras de fer!
– Vingt! lança Clark qui, habituellement, n'était pas un fan de paris.
– Quinze pour Bruce ! ajouta Barry.
Ils posèrent les billets sur la table basse, que l'Amazone enrichit de quinze billets en sa faveur et Bruce, toujours dans l'excès, de cinquante billets, qu'il espérait reprendre.
Ils se placèrent face à face le bras droit sur la table et le gauche dans le dos.
– Prépare toi à la défaite Princesse.
La dite princesse laissa échapper un rire moqueur en levant les yeux au ciel.
– Ah les hommes. Jamais aucun doute quand il s'agit de votre virilité hein?
Il lui tira la langue comme un enfant de cinq ans.
Pour son impartialité, Alfred fut désigné comme arbitre. Bruce était sûrement son plus grand ami mais il s'était aussi lié fortement avec Diana, qu'il considérait presque comme sa fille, comblant le vide paternel qu'elle pouvait parfois ressentir.
Face à face, les deux adversaires enroulèrent leur mains et la partie fut lancée. Toute suite, l'homme chauve-souris sentit la force qu'il y avait dans le bras de la jeune femme. Elle ne bougea d'un cran, malgré l'effort qu'il faisait pour y arriver. À ce rythme là, il était sûr de perdre et il le refusait. Hors de question d'infliger cela à son égo.
Il lui fallait déstabiliser Diana. Il chercha une solution à toute vitesse dont son cerveau embrumé par l'alcool, pendant que sa main commençait à fléchir. Soudain une idée surgit. Elle avait beau être stupide, il était sûr que cela lui permettrait de battre celle qu'on appelait Wonder Woman.
Alors il redressa la tête et brusquement, il posa ses lèvres sur celles de la brune. L'effet fut immédiat. Il put voir la surprise sur son visage et dans un grand bruit, il plaqua sa main contre la table.
– J'AI GAGNÉ ! cria-t-il.
– Tu as triché ! répliqua la brune en lui lançant une bouteille à la figure avant de partir dans un fou rire à cause de la tête que Bruce avait fait quand il avait vu la bouteille arrivait vers son précieux visage. Bientôt, tous étaient au sol, pliés de rire.
Quand Diana se réveilla, elle eut envie de se rendormir directement. Sa tête lui faisait un mal de chien, elle avait la bouche pâteuse et le corps engourdi. Plus jamais, pensa-t-elle. Elle se redressa doucement, prise de vertiges. Sur sa table de nuit étaient posés un verre et un cachet, qu'elle s'empressa d'avaler, espérant que cela soulagerait vite sa douleur.
– Merci Alfred, murmura-t-elle en souriant.
Il fallut quelques minutes pour qu'elle sente les effets et elle se leva dans un soupir de soulagement, bien qu'elle n'était pas au bout de ses peines.
Elle alla se doucher, enlevant l'odeur d'alcoolique qui lui collait à la peau.
Elle se sécha et chercha ses habits. C'est alors qu'elle se rappela et poussa un cri de frustration. Il y avait de quoi. En effet, la petite fête avait fini dans la piscine, alors qu'ils étaient en plein hiver. Pour certains, comme Arthur, ce n'était pas un problème d'être mouiller mais Diana, qui n'avait pas d'autres vêtements avait demandé à Alfred de mettre les siens à sécher lorsqu'elle serait couchée, car Bruce lui avait proposé de dormir chez lui car, même si il ne l'avait pas dit explicitement, il refusait qu'elle aille se mettre en danger en rentrant à Paris avec 2.0 grammes d'alcool dans le sang.
Donc Diana était dans la chambre d'amis de Bruce, dans une maison où il n'y avait pas une seule femme, avec seulement une serviette pour se couvrir et ne sachant absolument pas où était ses habits et sans aucun moyen de le savoir. Elle se traita intérieurement de crétine.
Peut-être que tous étaient encore endormis. Elle l'espérait en tout cas.
Elle ouvrit doucement la porte de la chambre et sortit sur la pointe des pieds. Elle entendit un craquement derrière, ce qui la fit se retourner et elle se retrouve nez à nez avec le chevalier noir.
– Oh Diana...
– Salut...
Ils étaient si proches qu'elle sentait son souffle contre sa joue. Son odeur envahit ses narines et elle se surprit à laisser son regard descendre sur ses lèvres. Un souvenir de la veille lui revient en mémoire. Il l'avait embrassée. Certes, c'était pour un jeu, stupide, mais ce qu'elle avait ressenti n'était pas un jeu. Elle avait voulu qu'il continue à l'embrasser. Depuis longtemps maintenant elle était consciente des sentiments ambiguës qu'elle avait à son égard. Elle entendait les battements de son cœurs accélérant quand leurs corps se frôlaient. Elle sentait son ventre se tordre quand il la regardait. Mais jamais elle ne s'était autorisée à penser qu'une relation autre qu'amicale était possible entre eux. Pourtant, après le baiser, un mince filet d'espoir avait fissuré sa détermination de cacher ses sentiments.
– Tu m'as embrassé, murmura-t-elle.
– Diana, je suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, c'était juste...
– Pourquoi ? le coupa-t-elle. Pourquoi tu as fait ça?
– Je...
L'évidence sauté soudainement aux yeux du justicier. Elle avait raison, il aurait très bien pu lui lancer une bouteille ou quelque chose d'aussi dérangeant. Mais il avait choisi de l'embrasser. Et à présent, il se retrouvait dans une étrange situation. Lui face à ses sentiments. Aimait-il Wonder Woman ? Il repensa au moment où ses lèvres avaient touché les siennes. Pendant une fraction de seconde, il avait eu un flottement et il avait oublié la réalité. Il n'y avait plus eu qu'elle et lui. Il en avait voulu plus. Il avait souhaité que le temps s'arrête et que cet instant dure à jamais. Mais sa conscience l'avait rattrapée.
– Je t'en pris, ne me dis pas que ce n'était qu'un jeu, le supplia l'Amazone. Je.... Je n'y arrive plus...
Il ne lui répondit. Il n'osait pas. A vrai dire, il était terrifié par ce qu'il ressentait. Comment pourrait-il la rendre heureuse? Il était sombre comme l'enfer et elle était si... Que ferait-il si sa noirceur empiétait sur sa lumière ? Elle était un modèle, une source d'inspiration.
Face à son silence, Diana sentit son espoir s'émiettait. Elle le savait et pourtant, pendant quelques secondes, elle y avait cru. Elle poussa un soupir et se détourna de cet homme qu'elle aimait tellement. Elle s'était ouverte à lui, elle avait fait tomber ses défenses pour lui, et comme à chaque fois, elle allait avoir le cœur brisé. Elle tenta de retenir les larmes qui s'accumulaient dans ses yeux; elle était plus forte que cela, plus forte plus forte plus forte. Elle courut dans la maison et retourna dans sa chambre. Il ne l'avait pas suivi. Tenant sa serviette, elle se laissa glisser contre la porte et ne put retenir un sanglot. Elle se trouvait pathétique. Ce n'était qu'un homme. Un vulgaire humain, un mortel. Ce n'est pas juste un homme, Diana. Comme Steve n'était pas juste un homme, lui murmura une voix dans sa tête.
Quand à Bruce, il était resté dans le couloir un petit moment, surpris par les révélations de la brune. Il avait vu dans son regard une lueur d'espoir qui avait peu à peu disparu, remplacée par des pleurs qui s'étaient formés dans le coin de ses beaux yeux noisettes. Il avait fini par courir après elle, mais elle s'était déjà enfermée dans sa chambre. Il avait entendu le bruit d'un sanglot étouffée par le bois de la porte. La culpabilité grandissait dans son cœur de seconde en seconde. A chaque sanglot, il sentait une insurmontable envie de la serrer dans ses bras, de la réconforter. Sauf qu'il était celui qui avait causé ces pleurs.
Il allait toquer à la porte quand il entendit des pas dans le couloir.
– Oh Mr Wayne, dit Alfred. Je ne pensais pas vous trouver ici. Je viens apporter ses vêtements à Diana.
– Je vais lui donner, merci Alfred.
Le majordome lui mit les habits dans les bras et s'éloigna. Mais de partir, il se tourna vers le Batman.
– Ne la faîtes pas souffrir, Bruce. Elle ne le mérite pas...
Ce dernier hocha tristement la tête. Il la faisait déjà souffrir et il n'en était pas fière. Il voulait la rendre heureuse mais il ne savait pas comment. Lui même avait du mal avec la notion de bonheur. Sauf qu'en ELLE est là.
La porte s'ouvrit brusquement, dévoilant une Wonder Woman aux yeux rouges. Elle avait dû entendre Alfred et voulait récupérer ce qui lui appartenait. Sans lui accorder un regard, elle prit ses affaires des bras de l'homme et referma la porte. Mais il ne l'entendait pas de la sorte et la bloqua avec son pied. La déesse se retourna et lui lança un regard qu'il lui fit des frissons dans le dos. Il devait bien l'avouer, il ne l'avait jamais vu dans cet état et cela le déstabiliser.
– A quoi tu joues Bruce ?
– Je ne joue pas Diana, murmura-t-il en se rapprochant d'elle. Je prend mes responsabilités...
Sur ces mots, il passa un bras autour de sa fine taille et attira ses lèvres aux siennes. Un décharge lui parcouru leur corps à ce contact. Ils avaient l'impression de revivre, comme si ils s'étaient retenus de respirer. La Terre aurait pu exploser, ils ne l'auraient pas remarqués. Il n'y avait plus qu'elle et lui, qu'eux. Ils formaient un tout, un nous. Et il n'y avait que cela qui comptait. Il n'y avait qu'en cela qu'ils croyaient.
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