Visite d'un soir [+18]

Note : cet OS contiendra une scène érotique détaillée (lemon).

Note 2 : les personnages sont en âge d'avoir des rapports.

Bonne lecture !!! 

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VISITES NOCTURNES

La nuit était tombée depuis de longues heures dans les rues de Paris. Toute la capitale de France était endormie, tombée dans les bras de Morphée. Seule une ombre s'agitait, bondissait de toits en toits, brisant le silence paisible de l'obscurité.

Ladybug sautait, courait sur les toits de Paris, l'air déterminé. Elle brandissait son yoyo, tendait sa ficelle pour s'élancer le plus vite possible. La coccinelle semblait obnubilée par son objectif, et rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Son cœur battait la chamade, et elle sentait déjà quelques gouttes de sueur lui couler dans la nuque.

Ladybug n'avait qu'une seule et unique personne en tête à cet instant présent : Adrien Agreste.

L'héroïne et le mannequin étaient tous deux en dernière année de Lycée, certes, mais avaient malheureusement emprunté deux voies bien différentes. Marinette s'était orientée dans une filière artistique dans un Lycée publique, pendant qu'Adrien avait été quelque peu forcé d'aller dans un Lycée privé à la grande réputation. Réputation qui ferait frémir les élèves les plus brillants de la ville.

Les deux premières années, Marinette et Adrien, ainsi que Nino et Alya, avaient gardé contact et étaient restés soudés comme lors des temps du Collège. Ils se voyaient régulièrement en dehors des cours, allaient au cinéma, passaient leurs après-midi de libres ensembles...

Mais malgré leur puissante amitié, la rentrée de Terminale aura eu raison de leurs liens qu'on pensait indestructibles. A cause du BAC demandant énormément de révisions et de concentration, les quatre adolescents avaient cessé de se voir en dehors des cours, et perdaient peu à peu contact. Marinette et Alya, cependant, passaient toujours du temps ensembles, malgré le fait que la métisse ait rompu avec Nino.

Et quant à Marinette et Adrien, les choses n'avaient pas vraiment évolué depuis le Collège. En plus du fait que celui-ci était sans cesse désormais bloqué chez lui à cause de ses révisions et de l'exigence sévère de son paternel, les deux adolescents n'étaient jamais sortis ensembles. Et pour cause ! Marinette n'avait toujours pas trouvé le moyen de lui avouer ses sentiments. Au plus grand désespoir d'Alya.

Au début de l'année, Marinette et Adrien se parlaient souvent par SMS. Même si leur relation était restée amicale, les deux adolescents s'échangeaient désormais des messages un peu plus longs, rigolaient parfois ensembles. Malheureusement, maintenant que le mois de Mai était arrivé (dernière ligne droite avant le BAC), les deux étudiants avaient perdu tout contact.

Et Marinette en souffrait. Terriblement.

Certes, il y avait bien Chat Noir pour lui changer les idées et la faire rire lors de leurs missions et leurs patrouilles, mais ce n'était pas la même chose.

Chat Noir n'était pas Adrien.

Et le mannequin manquait cruellement à la jeune femme. Il lui manquait tant qu'elle avait fini par se décider à aller l'observer en douce par la fenêtre de sa chambre. Sous la forme de son alter-ego.

Une idée folle.

Ladybug ne savait pas vraiment ce qu'elle était en train de faire, ni même si c'était une décision censée ou non. Mais tout ce qu'elle souhaitait en ce moment, c'était revoir Adrien. Pouvoir l'observer, pouvoir admirer le moindre trait parfait de son visage.

A ces pensées, le rouge monta aux joues de Ladybug, et elle faillit tomber à la renverse après avoir mal accroché son yoyo à une cheminée. Déstabilisée, la jeune femme souffla et s'arrêta un moment, les mains sur les cuisses.

Ce garçon la rendait folle.

Ce ne fut qu'en relevant la tête que Ladybug se rendit compte qu'elle était finalement arrivée, sans s'en rendre compte, à son point de destination. Elle se trouvait sur le toit d'un bâtiment qui donnait une vue inégalable sur la fenêtre de son ancien camarade de classe.

Au moment où Ladybug allait enrouler son yoyo pour le ranger, un léger mouvement venant de la chambre d'Adrien, attira son attention. Il s'agissait bien du mannequin, qui semblait s'activer dans la pièce.

Surprise de le voir encore éveillé à une heure si tardive, Ladybug s'avança légèrement sur le toit et plissa les yeux. A ses risques et périls.

Elle se concentra, encore et encore, pour finalement remarquer qu'Adrien était uniquement vêtu d'un boxer, et que le reste de son corps était... entièrement... nu.

En réalisant cela, la jeune héroïne lâcha un glapissement qu'elle tenta vainement de couvrir avec sa main devant sa bouche. La surprise de le voir ainsi avait été telle, qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de lâcher un cri de stupeur.

Elle espérait qu'Adrien ne l'avait pas entendu, voire pire, vu, mais malheureusement pour elle, la fenêtre de la chambre du jeune homme était grande ouverte. Et dans le silence de la nuit, le petit cri de Ladybug n'était pas passé inaperçu.

Adrien fit alors volte-face, et se retrouva face à sa fenêtre. Il leva les yeux, et son regard croisa finalement celui de la jeune coccinelle. Sa bouche s'ouvrit en un « O » et il arqua les sourcils.

De son côté, Ladybug, consciente qu'elle avait été repérée, paniqua et se releva. Elle semblait prête à prendre la poudre d'escampette, se sentant terriblement honteuse et mal à l'aise. Elle-même ne comprenait pas réellement ce qui lui était passé par la tête.

Mais quelle idiote, idiote !

Adrien, quant à lui, était tout aussi étonné de l'incongruité de la situation. Venait-il vraiment de surprendre Ladybug en train de le reluquer à travers la fenêtre de sa chambre ?

Non. Non, il devait probablement y avoir une explication RATIONNELLE. Pas une explication du style « salut Adrien, je te matais par la fenêtre parce que tu es incroyablement sexy, wouah, épouse-moi ! »

Adrien se frappa le front, agacé par ses propres pensés.

Mais qu'est-ce que je raconte ?

Finalement, le blond se reprit juste à temps pour empêcher Ladybug de partir. Il se pencha par sa fenêtre et se mit alors à faire de grands gestes à l'aide de ses bras.

« Attend !! »

Ladybug, en entendant la voix d'Adrien, fut stoppée nette dans son élan. Elle se figea, manqua de tomber, s'étrangla avec sa salive, et se retourna précipitamment pour regarder Adrien dans les yeux. Celui-ci lui faisait signe de venir, ou du moins de s'approcher.

Devait-elle vraiment s'approcher d'Adrien de la sorte ? Alors que le jeune homme était vêtu d'un unique boxer ? La situation ne risquait-elle pas d'être... étrange ?

Cependant, vaincue, Ladybug souffla et, non sans stress, bondit jusqu'à la fenêtre du mannequin, ses pieds atterrissant sur le rebord de la fenêtre. Pris au dépourvu, Adrien fit un saut en arrière pour éviter de se faire écraser ses doigts qu'il avait déposé sur le rebord.

La jeune femme resta alors ainsi, accroupie sur la fenêtre de la chambre d'Adrien, l'air... désorienté.

Le blond la regarda pendant de longues secondes (peut-être même de longues minutes ?), les lèvres légèrement entrouvertes. Le vent qui agitait ses quelques mèches ébène, et la lune qui se reflétait dans ses yeux lagons... tout cela la rendait incroyablement belle. Adrien ne l'avait jamais vu sous cet angle, et il la trouvait encore plus désirable, si bien qu'il avait commencé à s'approcher de l'héroïne masqué sans même s'en rendre compte.

Ladybug, remarquant la soudaine proximité d'Adrien, se racla la gorge et tenta de changer de position sans tomber en arrière. Elle commençait à avoir mal aux jambes, et souhaitait se redresser ou allonger ses jambes, mais étant actuellement sur le rebord d'une fenêtre, elle ne le pouvait pas vraiment.

« Hum... est-ce que ça va ? murmura la femme aux cheveux bleutés, en direction d'Adrien qui était toujours béat devant elle. »

Adrien, revenant alors à la réalité, cligna des yeux et se passa une main dans les cheveux.

« Heu, ouais ! Ouais bien sûr ! Mais dis, tu ne veux pas rentrer ? »

A ces mots, Ladybug hoqueta. La demande était inattendue, d'autant plus qu'Adrien était presque dévêtu. Rentrer dans la chambre d'un jeune homme ainsi exposé, était... comment dire ? Bizarre ?

« Heu, eh bien... c'est-à-dire que... je-je ne voudrais p-pas te déranger, balbutia Ladybug en se mettant à rougir, remerciant malgré tout son masque qui cachait ses pommettes écarlates. »

Adrien, ayant remarqué que la jeune héroïne ne savait pas où diriger son regard, se souvint finalement qu'il ne portait qu'un boxer.

Et ce fut désormais à lui de rougir de gêne.

« Oh, merde ! Je-je vais enfiler quelque chose ! s'affola Adrien en se retournant pour foncer vers son armoire. »

Ladybug déglutit, et lâcha la première phrase qui lui passa par la tête.

« Nooon, c'est pas la peine !

- Hein ?

- Hein ? »

Comprenant ce qu'elle venait de dire, Ladybug se mit une claque mentale, et, après avoir bondi à l'intérieur de la chambre d'Adrien, croisa ses bras sur sa poitrine en regardant ses pieds.

« Heu... non, rien. Oublie. Oui, enfile quelque chose... »

Ladybug murmura ensuite une phrase incompréhensible, avant de tourner les talons pour laisser Adrien s'habiller tranquillement.

Celui-ci ouvrit délicatement son armoire, et attrapa le premier tee-shirt et le premier short qui lui passèrent sous la main. Après avoir enfilé des vêtements décents, il retourna vers Ladybug et l'informa qu'elle pouvait se retourner.

Après ce qui lui parut être une éternité, Ladybug refit alors face à Adrien, et se mordit la langue. Elle allait désormais devoir s'expliquer quant à la raison de sa présence ici.

« Oui, alors, commença Ladybug, paniquée. Je sais que tu vas me demander ce que je fais ici, et j'sais pas non plus ! En fait j'arrivais pas à dormir, et j'avais perdu mon chat ! Et tu vois, mon chat c'est un peu un Spider-Cat parce qu'il bondit sur les toits ! Du coup, je le cherchais, et là je suis tombée devant ta chambre et ensuite je— »

La jeune fille fut coupée par une explosion d'un franc rire. Elle resta immobile, crispée, regardant Adrien avec incompréhension.

« Quoi ?! s'offusqua-t-elle, stressée. »

Adrien tenta de calmer son fou-rire, et essuya une larme qui perlait au coin de son œil.

« Rien, rien, désolé ! C'est juste que, cette façon de parler... ça me rappelle une ancienne camarade de classe. »

Ladybug écarquilla les yeux et manqua de s'étouffer. Il fallait vraiment être né de la dernière pluie pour ne pas comprendre que c'était de Marinette (et donc d'elle), dont le blond parlait.

Il fallait qu'elle fasse plus attention. Qu'elle se reprenne. Qu'elle gagne en assurance. Sans quoi sa maladresse habituelle risquait de compromettre son identité secrète.

Sans répondre, Ladybug se contenta donc d'afficher un sourire gêné, et se gratta la nuque.

Un silence suivit. Un silence très long.

« Je... heu... murmura la coccinelle, perdue, ne sachant pas trop quoi faire. Ecoute, je vais peut-être y aller, d'accord ? Il se fait tard et—

- Reste. »

Adrien avait fait un énorme pas en avant, et avait empoigné la main de Ladybug, l'empêchant de s'enfuir comme une voleuse. La poigne d'Adrien était chaude, rassurante, bien qu'un peu trop violente. Ladybug frémit à ce contact, et elle soupira en planta son regard azuré dans celui émeraude du jeune homme.

« Q-Quoi ? hésita Ladybug en se sentant rougir de plus belle, impuissante.

- J'ai dit : reste. »

Et Adrien fit un nouveau pas vers sa camarade. Il ne restait plus beaucoup d'espace entre eux désormais. Les yeux d'Adrien étincelaient dans la pénombre, et sa bouche s'était entrouverte. Ladybug sentit une douce chaleur naître dans sa poitrine, et elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure.

Ce geste ne passa pas inaperçu au regard perçant d'Adrien, qui souffla. Au fur et à mesure que leurs visages se rapprochaient, Ladybug pouvait sentir son cœur s'affoler au point d'atteindre un rythme irrégulier et terriblement inquiétant.

Etait-elle vraiment sur le point d'embrasser celui qui avait volé son cœur, il y a de cela des années ?

La jeune femme, lorsqu'elle commença à sentir le souffle chaud d'Adrien sur ses lèvres, ferma automatiquement les yeux, figée comme une statue de sel. Elle ne faisait désormais qu'attendre. Elle attendait que la bouche du blond ne vienne à la rencontre de la sienne.

Plus que quelques centimètres.

Plus que quelques secondes.

« AÏE ! »

Ladybug et Adrien crièrent en même temps, et se reculèrent précipitamment, terriblement gênés. Leurs fronts étaient rentrés en collision avant leurs lèvres, ce qui leur avait provoqué un sacré choc physique.

Ladybug se massa le crâne, avant de réaliser ce qui avait été sur le point de se produire. Elle piqua un fard, et recula rapidement vers la fenêtre.

« Je-je suis désolée !!! »

Adrien, lui, était resté immobile, son index et son majeur posés sur ses lèvres, l'air interloqué. Comme s'il ne réalisait pas non plus ce qui s'était passé (ou plutôt, ce qui avait failli se produire).

« Non, non c'est moi qui suis désolé ! Excuse-moi, vraiment. »

Tous deux restèrent un moment sans rien dire, avant que Ladybug ne se frotte les bras et ne se détourne.

« Hum... on peut oublier ce qu'il vient de se passer, pas vrai ? murmura-t-elle, mal à l'aise.

- Oui. Oui, bien sûr. »

Ladybug et Adrien se regardèrent à nouveau dans les yeux pendant, cette fois-ci, une très longue minute. Rien ne semblait vouloir venir perturber le silence qui s'était installé entre les deux jeunes gens.

Puis, comme poussés par une pulsion qui leur était inconnue, ils s'avancèrent brusquement l'un vers l'autre, de façon simultanée. Adrien attrapa le visage de Ladybug entre ses mains, et, ne se posant plus de questions, écrasa ses lèvres contre les siennes.

Ladybug ne se demanda même plus ce qui était bien ou mal, et alla farfouiller dans les boucles blondes du mannequin à l'aide de ses mains. Elle lui rendit directement le baiser, soupirant d'aise.

La jeune femme tira alors sur des mèches dans la nuque d'Adrien pour lui faire rejeter la tête en arrière. Adrien lâcha un grognement et pencha la tête, offrant alors sa gorge à Ladybug.

Cette dernière alla déposer sa bouche sur la peau nue du garçon, mordillant et léchant son cou à maintes reprises. Adrien se mit à trembler et une violente décharge électrique le transperça de la tête aux pieds. Ses mains descendirent instinctivement jusqu'aux hanches de Ladybug, pendant que celle-ci était toujours occupée à lui laisser des suçons sur la gorge.

La jeune femme finit par lâcher les mèches d'Adrien, qui put alors redresser la tête et se ré-emparer des lèvres de Ladybug. Il lui mordit la lèvre inférieure, quémandant l'accès à sa bouche sans la moindre hésitation. Ladybug écarta alors les dents pour laisser passer la langue d'Adrien, et tous deux se perdirent dans un baiser brûlant et passionné.

Les mains de Ladybug parvinrent au bas du tee-shirt du mannequin, et ses doigts s'infiltrèrent sous le vêtement, commençant à caresser l'épiderme du torse du blond. Une vague de chaleur avait pris place dans le bas-ventre d'Adrien, qui commençait à avoir de plus en plus de mal à cacher et à camoufler son érection naissante.

Ladybug commença à le pousser en arrière, si bien que finalement, les tibias d'Adrien s'entrechoquèrent avec le rebord du canapé de sa chambre. Il tomba à la renverse, entraînant la jeune héroïne dans sa chute.

Ne descellant pas leur baiser, Adrien et Ladybug continuèrent de s'embrasser avec ferveur, pendant que l'entrejambe de la jeune femme commençait à se frotter sur la bosse désormais visible dans le pantalon d'Adrien.

« L-Ladybug... souffla le jeune homme, en proie à une vague de désir qui menaçait de lui faire perdre tous ses moyens. »

La coccinelle quitta la bouche d'Adrien pour venir déposer une série de baisers humides le long de sa mâchoire, puis dans son cou et sur sa gorge. Le jeune homme se cambrait, les yeux fermés, la bouche entrouverte, haletant. Ses mains étaient fermement accrochées dans le creux du bassin de Ladybug, la caressant du mieux qu'il pouvait, lui arrachant par moment quelques gémissements de plaisir.

Adrien finit par se redresser, poussant légèrement Ladybug afin qu'il ait l'espace nécessaire pour enlever son tee-shirt. Le bout de tissu vola à travers la pièce, et Ladybug avait désormais accès à toute la peau nue du poitrail d'Adrien.

Et c'était parfait.

Les mains de Ladybug commencèrent alors à s'aventurer sur le torse de l'étudiant, finissant par tracer le « V » du bout de ses index. Puis, la coccinelle osa passer ses mains sous la ceinture d'Adrien, arrivant aux bordures de son boxer.

Adrien se crispa, et plongea sa tête dans le cou de Ladybug pour étouffer un grognement de satisfaction. La jeune femme, consciente qu'elle avait touché LE bon endroit, réitéra son geste. Et cette fois, ce fut un grondement guttural qui échappa à Adrien, qui se cambra à nouveau et se laissa tomber sur le dos.

« Merde... Ladybug... »

Conscient qu'il ne tiendrait plus longtemps ainsi, Adrien attrapa violemment les épaules de la coccinelle, et la força à changer de position. Il la fit rouler sur le dos, et pris désormais la place du « dominant ». Il se retrouvait à cheval sur la jeune femme aux cheveux ébène, qui le regardait avec une telle intensité qu'il ne put s'empêcher de recevoir une nouvelle décharge dans tout son bas-ventre.

Adrien lui immobilisa les poignets au-dessus de son crâne, et commença à lui mordiller la peau de la gorge, comme elle l'avait fait précédemment pour lui. Par moments, il revenait jusqu'à ses lèvres, déposait un furtif baiser sur sa bouche, avant de redescendre et de se ré-attaquer à sa gorge et à sa nuque.

Mais ce n'était pas assez.

Il lui en fallait plus.

Cependant conscient que le costume de l'héroïne ne pouvait s'enlever sans l'intervention de la magie, Adrien se contenta de descendre progressivement son visage jusqu'à arriver au niveau de l'entrejambe de la demoiselle.

Même à travers le costume, Ladybug pouvait sans peine sentir le souffle chaud et électrisant d'Adrien contre son intimité. Et avant même qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, le jeune homme avait déjà déposé sa bouche sur celle-ci.

Ladybug se crispa, écarquilla les yeux, et porta sa main à sa bouche pour se mordre violemment le pouce pour ne pas crier et ameuter toute la maison. Des gouttes de sueur perlaient sur son front au fur et à mesure qu'Adrien léchait et embrassait son intimité à travers son costume.

Elle n'en pouvait plus.

« Adrien... oh merde. »

Une violence secousse agita le corps de Ladybug, qui ferma les yeux de plaisir. Elle haletait, pantelante, et ne savait plus dans quelle position mettre ses jambes pour éviter que la sensation de bonheur qui s'éparpillait dans tout son corps, ne la fasse hurler de plaisir.

La superhéroïne savait qu'elle ne tiendrait plus très longtemps.

Elle se força alors à obliger Adrien de relever la tête, et reprit une nouvelle fois le dessus. Cependant, dans son élan, Ladybug fit tomber Adrien du canapé, et les deux amants se retrouvèrent donc allongés l'un sur l'autre, sur le sol dur et froid de la chambre.

Les yeux de Ladybug s'éclairèrent d'une lueur paniquée, mais Adrien s'empressa de l'embrasser avec fougue.

« C'est pas grave, on s'en fout, lui souffla-t-il d'une voix si sensuel que Ladybug perdit les dernières bribes de raison qui lui restaient. »

Pendant que les deux étudiants continuaient à s'embrasser fiévreusement, les doigts de Ladybug bataillaient avec la boucle de la ceinture d'Adrien. Elle réussit finalement à le lui défaire, et l'envoya voler sur le canapé. Elle fit alors descendre le short d'Adrien de long de ses jambes, s'offrant donc une meilleure vue quant à l'érection du jeune homme.

La jeune femme quitta les lèves d'Adrien, pour venir diriger ses lèvres jusqu'au membre du garçon. Elle en embrassa le bout, à travers le tissu du boxer, ce qui eut pour effet de faire presque pleurer Adrien.

C'était là une véritable torture que lui infligeait Ladybug.

La tête lui tournait, et il semblait à deux doigts de s'évanouir. Remarquant la détresse de son compagnon, Ladybug lâcha un petit rire cristallin, avant d'ôter le boxer d'Adrien, révélant l'objet de ses plus grandes convoitises.

Elle commença alors à « jouer » avec d'une main, pendant qu'elle s'était allongée sur le blond et était reparti à l'assaut de ses lèvres. Adrien gémissait, grognait, haletait contre la bouche de l'héroïne, au fur et à mesure que les va-et-vient de la main de Ladybug contre son pénis, s'intensifiaient.

Curieusement, Ladybug sentait qu'elle approchait également de l'extase, sans pénétration. Son cœur palpitait, menaçait d'exploser dans sa cage thoracique. Elle commença alors à accélérer les mouvements de ses doigts contre Adrien, qui trembla furieusement et de façon incontrôlable.

« P-pu-tain... maugréa le mannequin en rapprochant son corps nu le plus possible de celui de Ladybug. »

Sentant qu'Adrien était sur le point de parvenir à l'orgasme, Ladybug lâcha le membre du jeune homme, et commença à frotter à nouveau son entrejambe contre celui-ci. Le désir monta brusquement en elle, son ventre se tordit de plaisir, et elle plaqua ses lèvres contre celles d'Adrien pour camoufler un hâle d'extase.

Les mouvements de frottement s'intensifièrent, encore et encore, si bien qu'Adrien finit par manquer de s'étouffer sous le plaisir qui avait pris possession de la moindre parcelle de son corps. Il ferma les yeux fermement, se cambra, et lâcha un cri semblable à un rugissement au moment où il éjacula.

Ladybug, elle, sentit qu'elle n'était pas encore arrivée au point de non-retour. Il y avait toujours cette furieuse tension dans son ventre, et cette affreuse boule de chaleur qui avait pris place dans son intimité, et qui n'avait pas l'air de vouloir s'en aller.

Adrien se laissa retomber sur le sol, haletant, en sueurs. Cependant, lorsqu'il rouvrit les yeux et qu'il remarqua le visage crispé de la coccinelle, il comprit bien rapidement ce qui était en train de lui arriver.

« Oh, merde. Tu-tu n'as pas... ?

- Non. Mais ce n'est pas grave, maugréa Ladybug avec difficulté, toujours sous l'emprise de l'orgasme qui ne venait malheureusement pas. »

Adrien fronça les sourcils et, refusant de s'avouer vaincu, attrapa les épaules de Ladybug et la força à se relever. La jeune femme, chancelante, se laissa porter jusqu'au mur le plus proche, sur lequel elle fut sauvagement plaquée.

« Adri— »

La coccinelle ne put même pas terminer sa phrase. Les lèvres du blond étaient revenues prendre possession des siennes, et Ladybug lui rendit ce nouveau baiser avec grand enthousiasme. Elle fit parcourir ses mains le long du dos d'Adrien, jusqu'à lui empoigner les fesses pour plaquer davantage son corps contre le sien.

Ladybug passa ensuite ses jambes autour de la taille d'Adrien, pendant que les doigts du mannequin revinrent à l'attaque de l'intimité de la superhéroïne. Il commença à la masser sur le point sensible (du moins, il espérait que c'était bien ça), tout en continuant à lui mordiller la lèvre inférieure, pour ensuite parfois quitter sa bouche et aller humidifier son cou et sa gorge de sa salive.

Les doigts d'Adrien rentraient en partie dans le vagin de la jeune femme, malgré la matière du costume qui résistait.

Mais c'était finalement bien assez.

Ladybug souffla, se crispa, gémit, avant de rejeter la tête en arrière. Adrien se mit alors à lui mordre violemment la gorge, certain qu'il lui laisserait une marque violette bien visible le lendemain.

Ce fut à cet instant que le désir de Ladybug atteint son paroxysme, et qu'elle put enfin succomber à l'orgasme qui la tenaillait depuis de longues minutes.

Tout son corps, qui s'était brusquement crispé, se détendit lentement et elle put enfin savourer la sensation d'être montée au septième ciel. La jeune femme se laissa littéralement tomber au sol, sur les genoux, morte de fatigue. Elle haletait, toussait presque, et ses cheveux lui collaient à la peau tant elle était trempée de sueurs. Adrien s'accroupit pour poser son front contre le sien, et sourit faiblement.

« Est-ce que j'ai bien fait de te convaincre de rester ? »

Ladybug rigola légèrement, le regard brillant, avant de secouer la tête.

« Je... je crois, oui. »

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