L'amour de Kioshi
5H38
Encore nuit noire au dehors, tandis que les quelques bourrasques froides de l'hiver s'engouffrent dans les rues, à la faible lueur des lampadaires. Quelques flocons vaillants tentent de voltiger ici et là, au grès du vent, avant d'élire domicile sur la tuile du toit d'une maison, les bourgeons des quelques fleurs, qui combattent ardemment ces températures glaciales, ou encore dans les cheveux d'un couple qui se découvre au détour d'une ruelle, après une soirée qui s'est éternisée.
Le cadre enchanteur de cette nuit hivernale échappe à deux personnes, qui tentent désespérément de rattraper leurs nombreuses nuits de sommeil en retard, en sombrant des heures entières dans les bras de Morphée, au creux de ce lit moelleux et confortable, bien nichés dans une montagne de couverture et d'oreillers.
Accrochés l'un à l'autre, comme un enfant le serait à sa peluche favorite, ils ne laissent aucun espace entre eux, grappillant le moindre degré de chaleur possible, tout en profitant de cette étreinte délicate, qui les tient loin de ce que la vie à de plus mauvais à montrer.
La lumière du radio réveil éclaire faiblement la chambre à coucher, soulignant à peine l'expression ensommeillée des deux héros professionnels, qui savourent le bonheur de n'avoir aucune alarme de programmée pour cette mâtinée. Ces instants, bien loin de n'importe quelle mission, de leur biper, de leurs astreintes, sont si rares. Alors, quand ils ont la chance d'obtenir un jour éloigné de toute cette agitation, et surtout en même temps, le couple ne néglige aucune minute, aucune seconde même, tant elles s'avèrent précieuses.
Leur vie se construisant autour de ces quelques moments, les souvenirs se tissant dessus ces bribes d'instants partagés et vécu en dehors de leur job ultra prenant et médiatisé, ils continuent de s'accrocher l'un à l'autre, pour traverser cette tempête à leur manière.
Bien que choisit, ce métier n'est tout de même pas de tout repos. Au contraire d'ailleurs. L'angoisse commune du couple, de devoir affronter la perte de l'être aimé des suites d'une mission, reste sans doute ce qu'il y a de plus prenant, dans cette voie semée d'embûche et de questionnements, jours après jours. Et puis il y a tout le reste : les potentielles blessures graves ou non, la fatigue des nuits de gardes, où ils sont appelés à n'importe quelle heure pour faire la peau aux vilains qui ne prennent pas de congés, les missions à rallonge loin de leur domicile, et cette course à la célébrité, pour continuer à être hissé en haut du classement.
Leur vie également, devient compliquée, prisée par les journalistes avides de potins en tout genre, avec cette impression qu'elle ne leur appartient plus tout à fait. C'est parfois si pesant à supporter au quotidien, parfois si lourd à porter comme bagage, qu'ils en oublient un peu pourquoi ils ont commencé au tout début, pourquoi cette carrière était leur rêve.
Alors, quand une petite oasis telle que celle-ci se présente à eux, à l'image d'un rêve éveillé, ils en dorment presque avec le sourire.
Izuku est blottit dans les bras de son cher mari, Katsuki, à chercher toujours plus de chaleur corporelle. Et Katchan serre toujours un peu plus fort Deku, comme si celui-ci risquait de s'envoler de son étreinte, et de lui échapper d'un instant à l'autre.
Depuis qu'ils se sont endormis, la veille aux alentours de 23H, leur position n'a pratiquement pas bougée. Fusionnels jusque dans leur sommeil, aucun des deux hommes ne bouge sans que l'autre ne suive le mouvement, au milieu des draps. Une habitude prise dès qu'ils se sont installés ensembles, et qu'ils ont commencés à partager leurs nuits, il y a plus de dix ans maintenant.
L'écran du réveil, posé sur la petite table de chevet, continue de faire défiler les minutes, sans se préoccuper de savoir si ils s'agit d'une journée différente des autres pour ses propriétaires. Le temps n'accorde aucun privilège à qui que ce soit, et le sablier s'écoule à la même vitesse pour n'importe qui sur cette terre.
Malgré cela, les trentenaires continuent de dormir paisiblement, sans se soucier un seul instant du jour qui commencera à pointer le bout de son nez, d'ici quelques heures. Ils ne semblent pas non plus remarquer les petits bruits qui s'élèvent dans le couloir attenant à leur chambre à coucher, continuant désespérément de s'accrocher à la moindre miette de sommeil.
Pourtant, l'agitation qui s'avérait au premier abord minime, devient de plus en plus présente, quand la source de celle-ci vient abaisser la poignée de la porte, et la pousser dans un grincement qui n'est pas des plus agréables. Comme par crainte, le raffut, s'arrête précipitamment, s'assurant que les deux adultes sont encore sereins sur le matelas, ignorant la présence qui se fait une place dans leur petite bulle de sérénité.
Une fois rassurée, la personne s'avance encore un peu plus, frottant ses pieds sur le parquet en bois clair, jusqu'à arriver à hauteur des deux héros, qui persistent encore et toujours à l'ignorer. Une moue boudeuse sur le visage, attrapant le plus délicatement possible, à son sens, la couette, il commence l'ascension, jusqu'à atterrir parfaitement au pieds de Deku. Et, légèrement perturbé par le bruissement persistant d'un drap qui bouge, celui-ci commence à émerger doucement, frottant son nez dans le cou de son mari, qui ne semble pas être dérangé par cette étreinte supplémentaire.
Le détenteur du One-for-All, papillonne légèrement, ses paupières peinant à s'ouvrir complètement, tant la fatigue le terrasse. Bien malgré lui, il soupire quand son regard se pose sur leur invité imprévu, qui a visiblement maintenant bien saisi comment sortir de son lit à barreaux, sans l'aide de ses parents. Son regard se teinte d'une surprise supplémentaire, quand après quelques contorsions, il lit l'heure sur le réveil, qui indique à peine six heures passé.
Se retournant vers sa fripouille de fils, il lui ouvre ses bras en souriant, l'invitant à se joindre à eux, ignorant les stigmates de l'épuisement dans son corps.
« - Qu'est-ce que tu fabrique ici petit garnement... grogne-t-il, en l'attrapant pour le caler contre lui.
- Papa. »
La voix enjouée du petit garçon, qui n'a pas encore tout à fait fêté ses deux ans, retentit un peu trop fort au milieu de la pièce. Sous l'amusement de son premier père, le second commence à s'agiter un peu trop, signalant son éveil imminent.
Émergent à peine, l'explosif soupire également, tout comme l'a fait son amant quelques instants auparavant, même si il apprécie intérieurement la vision de son conjoint berçant leur petit garçon à ses côtés, à son réveil. Mais cela reste bien trop tôt pour lui, et il peste intérieurement, en râlant dans sa barbe de trois jours tout en frottant son visage endormi avec ses paumes de mains. Après quelques étirements, remballant sa furieuse envie de crier après le monde entier tant il est épuisé, il se tourne face à la bouille qui a décidée de remplacer son alarme quotidienne.
« - Alors comme ça, maintenant tu viens priver tes pauvres papa de sommeil hein. »
Joignant le geste à la parole, Katsuki porte sa main jusqu'au bidon de son fils, et commence un jeu qu'il sait qu'il va forcément gagner. Et le résultat est immédiat : croulant sous les chatouilles incessantes de son papa, le petit garçon éclate d'un rire franc et cristallin, emplissant la chambre d'une forme de bonheur totalement pure et rafraîchissante.
Bien content d'être venu réveiller ses parents, le bambin profite de cette attention particulière, qui reste malheureusement occasionnelle. Et le héro Dynamight, dont le visage est entièrement mangé par un immense sourire, se dit qu'il n'y a sans doute pas de plus belle mélodie en ce monde, et que leur enfant à eu la chance d'hériter du rire sublime de son mari, qu'il aime tant depuis des années.
Voyant l'enfant s'essouffler face à cette attaque, qui ne s'arrête plus de s'esclaffer, le blond cesse tout geste, et se baisse à son niveau pour embrasser sa joue. Totalement subjugué par l'amour de son père, le petit garçon pose ses petites mains de part et d'autres du visage de l'homme, venant lui prodiguer quelques caresses à sa manière, juste avant de tenter lui aussi un bisous sur le bout de son nez, bien que Katsuki ait plus l'impression qu'on le lui dévore qu'autre chose.
« - Je t'aime Kioshi.
- Aime, papa !
- T'es adorable mon grand... Deku tu pleures ?? »
Se retrouvant face à un regard larmoyant, il est partagé entre l'agacement, tellement ce comportement est habituel de la part d'Izuku, ou fondre de mignonnerie. Il hésite sincèrement, mais comme toujours, l'amour qu'il porte à son mari l'emporte, et il ne peut s'empêcher de se rapprocher de lui, de passer une main délicate le long de sa peau pour essuyer l'eau qui vient s'immiscer dans ses yeux de jade, et l'attraper par la nuque pour l'embrasser.
Même dix ans après, leurs baisers ont conservés cette saveur unique, celle dont ils ne peuvent l'un et l'autre se lasser. À la fois si puissante, qui dévore tout sur son passage, les brûlant d'un brasier si phénoménal, et pourtant si doux, si incroyable. Un mélange explosif, qu'ils ne seront certainement jamais fatigué de ressentir.
« - C'est juste... Je vous aime tellement tous les deux.
- Je sais Deku, et nous t'aimons fort tous les deux aussi, n'est-ce pas Kioshi ?
- AIMER FORT PAPA ! »
Le jeune garçon s'agite dans le lit, donnant de grands coups de pieds dans l'énorme couette, et ouvre les bras à Izuku. S'accrochant immédiatement à son cou, le numéro un réceptionne tant bien que mal cette petite bombe sur patte, qui ne manque pas d'énergie contrairement à ses pauvres parents.
« - On en a tellement bavé pour arriver jusqu'ici Katchan, alors des moments comme ça, même si il est horriblement tôt, ça me fait un truc...
- Je sais chéri, mais c'est derrière nous maintenant. »
Conscient du désarroi de son conjoint, et des évènements auxquels il fait allusion, Bakugo se rapproche d'eux et vient les serrer contre lui, espérant ainsi alléger un peu le cœur de l'homme de sa vie.
Il est vrai que tout n'a pas toujours été rose. Leur relation, bien que vieille de quelques années maintenant, n'a pas toujours été vu d'un bon œil par la population.
Victimes d'un portrait peu flatteur de la part de la presse par-dessus le marché, les deux hommes se sont retrouvés à parfois être priés par les victimes elles-même de passer leur chemin lors d'intervention, tant cette description d'eux avait brisé la confiance qu'ils avaient prit tant de temps à établir lors de leur début. Et cela a bien failli leur coûter leur mariage, tant cela s'avérait éprouvant à vivre. Les conflits n'en finissaient plus, et le bonheur fut compliqué à inviter à leur table durant un temps.
Leurs proches ont d'ailleurs bien cru qu'il n'en serait plus rien de leur relation. Mais, envers et contre tout, le couple a tout de même réussit à passer au-dessus de cette difficile épreuve, en la vivant main dans la main.
« - Papa. »
Par réflexe, les deux trentenaires se retournent d'un même geste vers leur enfant, qui réclame leur attention pleine et entière. D'ailleurs, du haut de ses presque deux ans, Kioshi a bien compris comment mettre ses pères dans sa poches, et être au centre de leur préoccupation.
« - Bidou, a faim. »
Ne pouvant s'empêcher de rire face aux quelques essais de phrases du petit garçon, les deux adultes s'offrent un regard complice, heureux d'avoir traversé toutes ces difficultés pour avoir la chance de vivre ce genre d'instant. Cela peut paraître insignifiant vu de l'extérieur, mais pour eux, qui ont eu si peur de voir leurs rêves et leur bonheur s'effondrer, mesure pleinement la portée de cet amour, et le vivent à milles pourcent. Comme si c'était un château de sable, qui allait se faire happer par la mer d'ici peu.
Katsuki pose un baiser sur le front de son mari, avant d'attraper la menotte de Kioshi, qui s'agite encore et toujours, afin qu'il se concentre sur lui.
« - Tu veux un biberon ? »
Et, quand il voit les yeux de son fils s'illuminer face à cette demande, il rit une nouvelle fois. Il pourrait presque y voir des étoiles.
Alors, même si il est toujours aussi tôt, et que l'envie de dormir vient se glisser dans tout son corps, et lui demander de retourner se pelotonner sous les draps, il se fait violence pour ne pas y céder, et traîne sa carcasse jusqu'à la cuisine.
Enchaînant les gestes machinalement, parce que la préparation des petits-déjeuner du petit ange n'a plus de secret pour lui, il regarde quelque peu dans le vide, empêchant ses paupières de se refermer. Puis, en attendant que le liquide chauffe, il appuie son bassin sur l'îlot central de leur cuisine, et croise les bras sur son thorax pour patienter.
Pris dans ses songes, il repense au moment où lui et Izuku ont abordé la question d'avoir possiblement un enfant. D'ailleurs, il se dit avec le recul qu'ils ont tous les deux été ridicules, à s'éviter pendant des semaines, tant ils ne savaient pas comment aborder cette envie, qui était pourtant réciproque.
Il se souvient de leur étonnement mutuel, quand, assis sur le canapé du salon, le même qui se situe à sa droite, ils ont énoncés d'une même voix, et en simultané, ces quelques mots. Leurs yeux qui se sont ouverts d'étonnement, pour finalement rire d'un tel bordel, parce que c'est typique de leur part, lorsque l'on s'y attarde.
Interpellé par le timer, Katsuki vient fini la préparation du biberon tant attendu.
Toujours pris d'une certaine nostalgie, alors qu'il reprend le chemin de la chambre, en évitant les jouets qui n'ont pas été débarrassés la veille dans le couloir, après leur folle partie de jeu, il se remémore le tout premier biberon qu'il a donné à Kioshi. Quand toutes ces démarches pour l'adoption d'un enfant ont finalement aboutie, et qu'on les a appelé un matin pour leur présenter ce petit être, à peine âgé d'un mois.
Izuku lui a laissé l'honneur de partager ce premier moment repas, et quelque part, il lui en sera toujours éternellement reconnaissant. Parce que c'était unique, cette sensation, lorsqu'il l'a prit dans ses bras, et que les pleurs du nourrisson se sont subitement arrêtée, pour l'observer sous toutes les coutures. Lorsqu'il lui a saisit son doigts, qu'il passait juste sur sa petite main, qui semblait si minuscule, son cœur a fait un bon dans sa poitrine, tellement énorme, qu'il pensait le voir en sortir et sauter au milieu de la pièce.
Et dans cette optique, il comprend totalement Izuku, lorsqu'il vient lui murmurer le soir au creux de l'oreille, qu'il est terriblement heureux de leur vie telle qu'elle est, et qu'il ne voudrait pour rien au monde en changer.
Parce que depuis cet instant, préparer des biberons, des purées, et donner des bains lui paraît être la plus belle perspective qui soit dans leur vie. Même si ils sont épuisés, même si ils leur arrivent encore de se disputer, et d'avoir peur que ces spirales infernales recommencent.
Le bonheur d'avoir leur fils auprès d'eux, efface rapidement ces frayeurs, leur donne envie de voir plus loin, et de chercher à vivre toujours plus d'instants tels que celui-ci.
Poussant la porte de la chambre doucement, il se retrouve face à une scène qui lui arrache un sourire. Tellement immense que les muscles de ses joues en sont complètement tirés, et même un peu trop sollicités, mais tant pis.
Il ne peut pas faire autrement, lorsqu'il voit l'amour de sa vie assis dans leur lit, berçant le responsable de leurs nuits si courtes, tout en lui lisant son histoire favorite du moment. S'appuyant contre le cadre de la porte, il profite que les deux ne se soient pas encore aperçu de sa présence pour les observer à sa guise.
Le sourire d'Izuku, faisant ressortir sa fossette droite, et donnant vue sur ses dents blanches. Le même dont à hérité le bambin, dont les paupières commencent à s'alourdir, dans les bras de son papa. Il a également obtenu cette chevelure blonde, un peu bouclée, mêlant les deux particularités capillaires de ses parents.
Lorsqu'il y regarde de plus près, Katsuki a l'impression que Kioshi a été envoyé sur cette terre pour vivre auprès d'eux, et qu'il aurait probablement eu le même physique si il avait été conçu naturellement. C'est même une certitude pour lui.
« - Katchan ? »
Sortit de ses songes, le héro s'avance à pas de loup sur le parquet, avant de se glisser dans la couette, pour rejoindre son compagnon, et l'enfant, à présent endormi. Posant le petit-déjeuner, qui devra désormais attendre son tour, sur la table de chevet, il s'approche jusqu'à poser sa main sur la hanche de son mari.
Détaillant la bouille d'ange qui repose juste entre eux deux, il sourit une énième fois, tout en venant embrasser Izuku, qui lui rend son sourire également.
« - On devrait l'emmener faire un bonhomme de neige, tu crois pas ?
- Si tu veux Katchan.
- Et boire un chocolat chaud, il y a un marchand ambulant dans la rue principale.
- Il va aimer tu pense ?
- Mais oui, et puis on ira voir ta mère aussi, et mes parents. On a qu'à les inviter à manger ce soir.
- Beaucoup de projets pour une journée Katchan... ajoute le héro, totalement attendrit.
- Je sais mais... J'ai envie de faire tellement de choses avec vous deux. »
Izuku hoche la tête, approuvant les dires de son conjoint, tout en reposant la tête sur son oreiller, à la recherche du sommeil qui les fuit désormais. Alors, il vient attraper la main de Katsuki, s'autorisant à jouer avec, en entrelaçant leurs doigts, comme deux adolescents se plairaient à le faire.
Faisant briller au passage leurs fines alliances dorées, symbole de leur amour, et de ce parcours qui leur est propre, ils prient tous les deux, mutuellement, pour plus de moments semblables à celui-ci.
Et, à côté du biberon abandonné, trône fièrement sur le petit meuble de chevet un cadre photo.
Celui qui date du jour de leur rencontre avec l'être qui a changé leur vie, pour le reste de leur existence. Le cliché ne changera jamais, ils le savent d'ors et déjà, parce que cet instant est gravé pour toujours, au fond d'eux, et que c'est ce jour-là, qu'ils ont su que leur histoire prenait un tout autre sens, et qu'un nouvel amour prenait place dans leur quotidien.
L'amour de Kioshi.
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Hello !
Nouvel OS ce soir, qui m'a un peu prit la tête je l'avouerais. Je n'en suis pas totalement satisfait.e mais tant pis, j'espère qu'il vous plaira tout de même !
J'avais envie d'un petit moment tout sucre, tout miel avec une petite famille, et un Katsuki raide dingue de ses deux amours héhé.
Concernant les fictions, sachez que d'autres sont en préparation et devraient voir le jour d'ici peu, notamment « une part de toi », qui je l'espère vous plaira !
Je vous tiendrais au courant sur les dates bien évidemment.
Allez bisous, onyx. ❤️
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