Petites folies...
Pas la peine,
Tu n'aimes rien,
Personne ne vaut rien,
Ta coupe est toujours pleine,
Besoin d'un rein,
Du tien,
Si jamais tu y tiens
Crois-moi, un jour tu seras mien.
Et je ne te donnerai rien.
J'ai perdue toute vie,
Me suis fait un p'tit nid,
Pour pas tomber du lit,
Et pouvoir te dire oui.
Perdu le compte
En me rendant compte
Que tu ne disais que des contes,
Pour toi, la honte.
Entoure tous ces détours,
Et fais-en le tour,
Pour ne pas manquer ton tour,
Et réussir à monter cette tour.
Peut-être te construire un futur,
Qui ne sente pas le four.
Admiré, frappé,
T'as tout d'un toqué,
Qui sait pas parler,
Et prier pour les épargner,
Tu préfères l'éther,
Et te sentir comme un étranger
Pour ne pas participer
Mais continuer à jouer
Dans la cour des adulés.
J'y ai cru,
Mais j'ai été mangé tout cru.
Ca m'apprendra à aller dans la rue
Pour tester des légumes crus.
Le soleil ne fait pas la loi
Mais toi tu t'y crois
A faire des croix
Et à me lancer des p'tits pois :
Tu te prends pour moi.
Le roi des bouffons
Est vraiment trop con
Pour ne pas se couper le son
Et tomber dans un puits sans fond.
Paires de lunettes
Pas faites pour la fête
J'tenvoie la couette
Détruisant tes couettes.
Et mangeant des cannettes
Pour voler des gaufrettes.
Sublimes créatures
Qui ne connaissent pas l'usure
Et avaient juste des éclaboussures
Sur leurs propres moisissures.
On accrochera des guirlandes
Dans les Landes,
Toujours en bande
Avec nos yeux en amande.
Cette cerise
Apportée par les brises
Intervient en crise
Et frise la méprise.
Mais c'est la surprise
Exquise.
Laisse-moi aboyer
Et tournoyer
Et je ferai de lui une purée
Prête à s'asphyxier
Contre l'acier.
Un cocktail
Et des rails
M'éraillent
La tranchée.
Pendant ton escapade,
Sous ta petite cape,
Tu te rattrapes
Sans cesse, par étape.
Comme un poisson-lune
Et pour chaque plume
Tu m'importunes
Et tu multiplies ces lagunes
Pleines de prunes
Et sans rancune aucune.
Cet enthousiasme
Te fila de l'asthme.
Tes fantasmes
Firent de toi un ectoplasme.
Parmii les décombres,
J'ai trouvée une ombre
Très sombre.
Elle m'a emmenée sans encombre
Dans la pénombre.
Et j'en suis ressortie toute aussi sombre.
Pauvre petit calamar,
Trop flemmard
Pour se trouver un plumard,
Il se noie dans sa mare,
Rattrapé par le brouillard.
Boire
Et te croire
Au moins une fois
Avoir foi en toi
Et t'en faire voir
Pour ne plus croitre.
Notre taudis
Avait un air de maudit
Ce jeudi
Très inédit
Et à midi, ce fut le paradis
Mélangé à la tragédie
Des non-dits.
L'écume des jours
Rendent mes jours
Beaucoup plus surs.
Nulle part,
On s'égare,
Et par
Monts et vaux,
On pique des maux
Sans un mot.
Je donnerai un empire
A ce beau vampire
Mais tu seras bien pire
Que cet impie.
Partir
Sans t'éblouir,
Ca me fait pas plaisir.
Du miel
Plein le ciel
Et les oreilles
Tournées vers les grenouilles,
Je ne peux qu'être émerveillée
Et béate devant tant de beauté.
Arrête la poussière de fée
Et attrape ta cigarette,
Ne nous restant plus que des cacahouètes,
T'as cru qu'on pourrait voler
Et rester enfants toute la vie
Mais on s'est faits enfumés :
Peur et rejet nous attendent.
Peter Pan n'existe pas.
Je veux pas crever
Sans avoir vu de fées
Me caresser et me bénir
Pour pouvoir te guérir.
En enfer,
On te met les fers
Et tu te laisses faire,
Mais incapable de te taire.
Tu deviens guetteur
De leurs erreurs.
Un artifice
Est pareil à un sacrifice,
Demande à cette purificatrice
Qui panse ses cicatrices
Et te file la varice.
Ta voix est la pépite d'or qui manquait à mon trésor. Ton prénom reste toujours en vague libre sur le bout de ma langue et le fil de mes pensées.
On est enfant
Un temps,
Puis on ment
Et on s'éclate la tempe.
A ces noces funèbres,
Tu t'es révélé schizophrène,
Nous voyant à peine
Mais exposant ta peine.
Solitaire,
Il préfère se taire
Et aller traire
Ses créations
Plus loin,
Sur de son soin.
Pour aller jusqu'à cette grotte,
J'ai enfilée mes bottes
Et avalée des carottes.
Ca faisait une petite trotte
Pleine d'anecdotes.
Toi qui me passionnas
Avec tes barbes-à-papa,
Fais encore quelques pas
Et tu m'aimeras.
Avec cet attrape-rêves,
Tu prends la relève,
Et crois faire la grève
Des rêves.
Je te demande une trêve,
Sinon on crève.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top