Never Be Alone... Pt.1


"Je cherche les poussettes! Une poussette! Pas une sorte de coussin!"

"C'est un landau, monsieur...", elle avait l'air terrorisée mais l'homme ne semblait pas s'en apercevoir ou préférait juste ne pas le remarquer.

"Écoutez, je n'ai pas le temps pour ça, okay? Je veux juste de quoi déplacer ce gosse!", il fit un geste vers son ventre, peu tendre.
Elle resta un moment bloquée, les yeux fixés sur le ventre de l'homme.

"Une poussette! Vite! La plus pratique si possible, mais pas trop chère."
La jeune femme cessa de fixer, tenta un faible sourire et l'incita à la suivre.
Il obtempéra et poussa un long soupir en voyant les rayons défiler.

"Je suis désolée, je suis nouvelle ici. Ça fait 2 jours que je travaille ici, donc..."

"Okay, c'est bon, j'ai compris. On fait tous des erreurs, je sais bien. Je le sais parfaitement...", d'un coup, il avait moins l'air sur les nerfs.
Son ventre, un peu rebondi, semblait le narguer et il se retint de frapper quelque chose. Ou même ce foutu bide, mais il était censé le protéger...

"Celle-ci me paraît idéale pour vous, non?", elle avait un sourire chaleureux mais il n'était vraiment pas d'humeur à lui retourner la politesse. La vendeuse le comprit mais resta souriante et légère.
Pas non plus d'humeur à camper ici plus longtemps, il accepta la proposition.

"Je vous laisse la prendre ou...?"

"Oui, oui, je peux m'en occuper."
Il grognait presque mais demander de l'aide n'était vraiment pas son genre.

"Je vais aller voir un autre client. La caisse est juste derrière moi. Si vous n'avez besoin de rien d'autre..."

"Non, c'est bon. (Il tarda un peu mais finit par le dire) Merci. Désolé d'avoir été vache."
Elle sourit pour de vrai cette fois et s'éclipsa rapidement. Laissant l'homme se démerder avec la poussette, et ce n'était définitivement pas la plus pratique...
Il se retenait d'insulter la chose qui lui résistait, le défiait.

"Vous voulez un peu d'aide?", demanda une belle voix grave, qui eut pour effet immédiat de faire se retourner l'homme.
Et...wow, c'était une magnifique vision qui lui faisait face: ce visage était la chose la plus harmonieuse existante. Probablement oui: le châtain n'exagérons jamais.

"Je peux vous aider avec: j'ai la même chez moi donc habitué."
Il avait osé lui sourire et Louis faillit l'engueuler: il ne pouvait vraiment pas craquer pour quelqu'un maintenant. Impossible.
"Je suis désolé mais vous voulez que j'articule mieux?", il s'approcha doucement, encore souriant.

"Non, non, je ne suis pas sourd: j'ai juste eu une petite absence. Mais...(son regard tomba finalement sur l'énorme ventre du jeune homme et il se retint vraiment de crier) vous... Non, non, ça ira: je vais m'en sortir. Merci d'avoir proposé."
Il lui tourna vite le dos, pressé d'en finir avec ce...machin.

"Je ne suis pas handicapé, vous savez... Je peux aider. Vous n'avez pas l'air..."

"Doué? Oui, je suis au courant: 1er enfant. (Marmonnant) Et dernier..."

"Votre femme n'est pas avec vous? D'habitude, elles sont plus douées avec ce genre de choses..."

"Je n'en ai pas. Je suis... (Il se tourna de nouveau vers le jeune homme, désignant vaguement son ventre) C'est moi la maman apparemment."
Il aurait pu en rire (dans un univers parallèle) mais l'inconnu ne se gêna pas pour étouffer un petit rire.

"J'hésitais à vous le demander en fait... Mais vous n'avez personne pour vous aider?", là, il avait retrouvé un air plus sérieux et Louis l'apprécia encore un peu plus.

"Disons que...mes parents n'acceptent pas vraiment la situation et que mes amis...ce ne sont pas les meilleurs."

"Et l'autre père?", risqua t-il en s'avançant encore un peu, maladroitement.
Louis ferma les yeux et poussa un trop long soupir.

"Ce foutu Liam a paniqué et m'a quitté quand il a su, alors... Non, pas de papa."
Harry comprit que quoi qu'il dirait, rien n'arrangerait les choses alors il s'avança et plia rapidement la poussette. Comme un pro.

"Wow! Un vrai pro! C'est votre combien?", fixant l'immense ventre près de lui, Harry souriant de nouveau.

"Mon premier. Mais je suis 100% préparé. J'en ai toujours voulu donc tout ça, ça me plait et c'est très important pour moi. Je me sens bien ici."
Il avait effectivement cet air heureux et rêveur que Louis n'avait pas eu depuis longtemps...

"Donc c'est un heureux évènement pour vous? (Harry acquiesça, caressant subitement son ventre et Louis ne put empêcher un demi-sourire) Tant mieux pour vous alors... Votre mec assure?"

"Mon ex est un beau salaud. Je m'en suis aperçu bien avant de savoir mais je voulais absolument un enfant, donc... L'idée de père célibataire ne me déplaît pas du tout, au contraire."

"Wow...c'est une sacrée aventure que vous tentez là."
Louis était clairement impressionné.

"C'est ce que j'ai toujours voulu et maintenant, c'est en train d'arriver..."

"Vous n'avez pas un peu peur? Vous allez réellement l'élever tout seul?"

"Vous me trouvez inconscient, c'est ça? (Louis répondit un petit "non") Je vais le faire. Et réussir. Je n'ai pas du tout peur."
Là, Louis était plus qu'impressionné: l'inconnu était plus jeune que lui mais avait toute confiance en lui, entièrement foi. Il aurait voulu être pareil...

"Vous avez bien de la chance. Moi, c'est Louis au fait. Et vous?", il lui tendit la main.

"Harry. (Il lui serra et resta peut-être un peu plus que nécessaire, ayant retrouvé son charmant sourire) Je peux vous aider pour quoi que ce soit d'autre?"

"Euh...non, non, ça ira. Merci beaucoup pour cet objet de malheur. Je dois y aller.... Content de vous avoir rencontré, Harry."
Et il le pensait réellement cette fois, lui qui avait l'habitude de vivre dans le mensonge.

"Ooohh déjà? Vous ne prenez que ça? Vous en êtes à combien? 3 mois, non?"

"Euh oui, c'est ça: 3 mois... Ouais, je ne prends que ça."
Harry semblait quelque peu interloqué.

"Mais...votre bébé aura besoin de beaucoup plus de choses que ça..."

"Certainement mais ce n'est pas dans mes attributions. Je n'achète que ça pour ses parents."
Il y eut un long silence pendant lequel le regard d'Harry oscillait entre le visage de Louis et son petit ventre.

"Mais...je ne comprends pas. Je ne suis pas sûr de comprendre..."

"Je ne peux pas m'occuper de cet enfant, voilà tout. Je ne suis pas fait pour ça."
C'était censé être clair et décidé: aucune place à la discussion ou à la persuasion de changer d'avis.

"Vous ne pouvez pas faire ça... Je veux dire... Vous n'aimiez pas votre mec?"

"Si mais c'est fini maintenant. Et je ne veux pas de ça."

"Mais vous pouvez vous en sortir tout seul, non?"
Louis faillit monter au créneau mais Harry n'avait pas l'air méchant alors il se devait de rester poli, non?

"Écoutez, Harry, vous m'avez l'air sympa et tout ça mais en parler avec vous... Disons que ma décision est déjà prise et ce n'est pas un inconnu qui va me convaincre de changer d'avis. Je ne veux pas de cet enfant mais il a droit à une vie avec de vrais et aimants parents, non? Alors c'est ce que j'ai prévu de lui donner. Bonne chance à vous."
Il attrapa maladroitement la poussette et se dirigea vers la caisse non loin de là, sans tout de suite remarquer qu'il était suivi.

"S'il vous plaît, promettez-moi d'y repenser. Vous avez encore pas mal de temps, non? Profitez-en pour vous renseigner, demander conseil à des experts... Faites tout cela avant de vous décider."
C'était presque une supplication et Louis se sentit lassé brusquement.

"Vous êtes un peu jeune pour comprendre tout cela. Je sais ce que je fais, d'accord? Maintenant, vous pouvez retourner à vos chers rayons", lui répondit-il, peu gentiment et sans se retourner vers lui.

"Hors de question. (Louis fut pétrifié un instant puis lui fit face) Hors de question que je vous laisse partir sans que vous m'ayez promis d'y réfléchir. Vous avez un job qui paye bien, ça se voit, et vous avez l'air d'un mec bien alors vous devriez songer à le garder."

"On ne parle pas de vieux souvenirs au fond d'un grenier là. Cette chose, vivante, aura tout le temps besoin de quelque chose, de quelqu'un...et je ne peux pas me résoudre à être cette personne."
Harry s'avança et attrapa les mains de Louis dans les siennes, le châtain stupéfait mais le laissant faire.

"Je vais vous donner mon numéro, vous allez m'appeler dans les prochains jours. Et si vous ne le faites pas, je le ferai. Et je ne risque pas de lâcher l'affaire de sitôt, sachez-le. Donc on mettra sur pied un rendez-vous chez moi, ou ailleurs si vous n'avez pas assez confiance, d'accord? On en parlera et je réussirai à vous faire changer d'avis."

Au début, Louis allait refuser et s'enfuir de la boutique, surement tentant de se convaincre qu'Harry n'existait pas. Mais...le jeune homme lui plaisait bien même s'il aurait préféré pouvoir affirmer le contraire.
Le bouclé semblait attendre une réponse, avec une impatience à peine dissimulée, donc Louis tenta...

"Une sorte de rencard donc?", il esquissa un léger sourire mais ce fut au tour d'Harry de paraître offensé.

"Non! Dieu, non! Non, non."

"Je pense avoir compris dès le premier "non". Okay, alors bonne continuation, cher Harry."
Ce dernier parut encore plus offensé et Louis en rigola un peu avant de se tourner vers la caisse. Et il y avait enfin une caissière!
Il paya rapidement et s'apprêtait à quitter le magasin avec sa poussette, mais Harry lui piqua son portable, y entra son numéro et retenant celui de Louis.

"Comme ça, vous m'appelez et on parle de toute cette histoire sérieusement."
Et il disparut ensuite.

*

Louis n'avait pas appelé Harry. Celui-ci avait donné son numéro voilà une semaine et aucun coup de fil; et il estimait avoir assez attendu.
Une tonalité, puis deux...il répondit par un "quoi?" tellement violent qu'il le fit sursauter.

"Je tombe mal, peut-être?", risqua t-il doucement.
Raccrocher était un de ces actes dont Harry était incapable: il avait été bien élevé, lui...

"Très mal! C'est qui?", Harry tenta d'ignorer son propre air vexé.

"Harry. De la boutique d'enfants? (Il entendit très distinctement un soupir se voulant discret) Je n'avais pas de nouvelles, donc..."

"Je n'ai vraiment pas le temps pour ça, désolé. Rappelez plus tard. Ou bien jamais. Au revoir."
Et il raccrocha sans laisser le temps à Harry de lui dire pareil. Mais le bouclé était assez persévérant.

"Boulot ou bébé? Qu'est-ce qui vous stresse là, maintenant?"
De nouveau, un long soupir lui répondit d'abord.

"Tout. Tout m'emmerde là. Et meme vous! Je peux raccrocher maintenant?"

"Nope. Hors de question que vous soyez encore impoli. Passez chez moi tout de suite."

"Même si je suis flatté, je n'ai pas le temps de venir vous baiser."
Mais...?

"Louis! Ce n'est pas pour cette raison que... Venez et on parlera de tout ça, comme promis."

"Je n'ai jamais fait une telle promesse. Je n'en fait jamais, en vérité, donc... Passez une bonne journée."
Et rebelote... Harry lança son portable sur le sol. Légèrement exaspéré.

Mais une heure plus tard, alors que le bouclé faisait du hula hoop, son portable sonna et il espéra.
"Allô? Je tiens à m'excuser pour tout à l'heure. Ma mère m'a toujours trouvé brusque, elle a sûrement pas tort à ce sujet... Vous allez bien?

"Maintenant, oui. Et vous? Ça va mieux?", un léger soupir de soulagement se fit entendre à l'autre bout.
"Yep, c'est fini maintenant. Mon ex est repassé à notre appart', enfin le mien maintenant, et il a commencé à gueuler. Mais il est parti, donc c'est bon."

"C'était à quel propos?", il était vraiment très curieux: peut-être son plus grand défaut.
"Disons que monsieur estime que j'ai tout gâché. Comme si j'avais fait exprès..."

"Vous vous protégiez toujours?"
Un petit silence accueillit sa question.

"Malheureusement oui. Mais il croit que j'adore les drames et tout ce qui est merdique, donc il croit que je suis content, que j'essayais de le piéger... Ça fait toujours plaisir de savoir ce que notre compagnon pense réellement de nous", il avait l'air dépité à présent.

"Mais ce n'est pas le cas...", cela ressemblait à une interrogation.

"Non, pas du tout! Je ne voulais pas que ça arrive et maintenant, je vais tout perdre..."

"Ne dites pas ça, Louis. Vous allez récolter une petite merveille dans quelques mois et..."

"Je crois vous avoir déjà dit ce que j'en pensais, Harry. Je ne le veux pas."

"Vous êtes trop borné et renfermé pour le comprendre, pour l'accepter aujourd'hui mais dans quelques semaines, tout ira bien et tout sera clair."
Grognement lui répondant et un si long silence qu'Harry crut qu'il avait de nouveau raccroché...

"Vous êtes là, Louis?", sa voix était plus aiguë que d'habitude.

"Oui, malheureusement je suis encore là. Mais je suis tenté de raccrocher."

"Louis, si vous osez le refaire...", il y eut un petit éclat de rire stoppant net la phrase du plus jeune.

"Je rigolais, Harry! Je ne vais pas le refaire: à vrai dire, j'adore votre voix donc je suis foutu."
Est-ce qu'il osait le draguer là?

"Louis...vous devez passer chez moi. Pourquoi pas demain?"

"Hum...nope. Désolé mais c'est un peu tôt pour moi."

"Tôt pour? Louis, il faut que je vous décide à changer d'avis."

"Roohh! Vous êtes pire qu'insistant! On vous l'a déjà dit?"
Harry eut un triste sourire.

"Oui, on me trouve toujours un tas de défauts, mais je ne suis pas un sale type..."

"Ooohh ça, je n'en doute pas, ne vous inquiétez pas! Un mec qui veut convaincre un total inconnu à prendre la meilleure décision pour son enfant, ça court pas vraiment les rues!"

"Donc vous savez que c'est la meilleure chose à faire?", le bouclé sautait presque sur son canapé, mais il était quelque peu encombré...

"Nope. Pas pour moi mais en règle générale, oui. Pourquoi ça vous importe autant, d'ailleurs?"

"Parce-qu'il n'y a rien de plus beau que la paternité, Louis."
Cela sonnait comme une évidence et Louis en rigola.

"Vous ne connaissez pas mon père alors... Qu'est-ce que vous faisiez de beau avant que je vous interrompe?"

"Du hula hoop. C'est bon pour garder la forme et ça aide à équilibrer le bébé."

"Je pourrai vous aider à garder la forme autrement, Harold...", sa voix était encore plus cassée qu'auparavant et Harry se sentit bizarre un quart de seconde.

"Je ne sais pas ce que vous proposez mais ça ne m'intéresse pas, Louis.
Nous parlions de votre bébé."

"Je prendrai soin de vous, ne vous tracassez pas. J'irai doucement. Au début. Après...on verra bien. Vous préférez que ce soit tendre ou sauvage? Je respecterai votre choix et vos préférences."

"Louis! Arrêtez ça tout de suite! C'est vraiment n'importe quoi! On se retrouvera dans un lieu public, ce sera mieux."

"Peut-être que ça ne m'empêchera pas de dire ce genre de choses. Et qu'on nous regardera juste encore plus."

"Et vous aimez ça? Qu'on vous remarque? Pour quelles raisons exactement?"

"Vous jouez au psy avec moi ou je rêve? Vous faites quoi dans la vie?"

"Je donne des cours de yoga. Et je ne fais pas le psy, j'essaye juste de vous comprendre."

"Et pourquoi? Vous songez où m'emmener pour notre premier rencard, c'est ça? Intéressant... Donc yoga? Vous devez être très souple alors...wow maintenant, je suis excité."
Et Harry en lâcha son portable.

"Harry? Vous n'êtes plus là?", entendit le bouclé et il était tenté de lui raccrocher au nez mais il aimait rester poli quoi qu'il arrive, donc...il reprit la communication.

"Oui, je tentais juste d'effacer cette tentative de drague de mon esprit. Je viens à vous pour vous convaincre de..."

"Je sais, je sais, Harry! Vous ne cessez de répéter ce mot! C'est votre mot favori, c'est ça? Ce n'est pas le mien alors arrêtez un peu. Je préfèrerai obtenir un rencard. Ou un coup rapide...peu importe. Les deux, éventuellement?"

"Louis...je ne suis vraiment pas intéressé. Je suis enceint de 6 mois et tout ce à quoi je pense, c'est ce bébé. Ma vie tourne autour de ce bébé et c'est tout. Et ça me va parfaitement."

"Vous n'avez rien fait depuis des mois, hein? C'est pas frustrant de ne plus voir sa queue à cause de son bide?"
Ce n'était pas une remarque acide: il semblait vraiment vouloir savoir.

"Je vous remercie de votre intérêt mais tout va bien chez moi. Je la vois et je joue souvent avec, alors tout va bien."

"Oui mais tout seul, c'est moins sympa, non? On peut passer une sorte de pacte, non? On se voit: vous tentez de me convaincre et après je vous fais du bien. De quelque manière que ce soit, sexuelle ou pas. Vous décidez."

"Louis, c'est vraiment...", mais si le bel homme venait vraiment et l'écoutait attentivement, peut-être qu'il réussirait à le convaincre...
"Vous me promettez d'être à l'écoute?"

"Entièrement. Que ce soit pendant notre discussion ou nos petits jeux. J'écouterai et ferai tout pour vous combler."

"Pourquoi?", c'était la seule question qui lui venait pour le moment.

"Parce-que j'ai un bon pressentiment vers vous. Mais n'en parlez pas à ma psy, s'il vous plaît. Elle croit que je suis le gars le plus sombre du monde et tant mieux: je ne paye pas pour rien!" Et il éclata de rire, ne laissant d'autre choix à Harry que de le suivre.

"Donc...on se verra où? On peut d'abord voir pour un café, non?"

"Ça me plairait bien, oui. Alors...vendredi à 18h?"

"Euh...non, non, mince! J'ai un rendez-vous à cette heure-là..."

"Quel genre de rendez-vous, Harold?" Et il avait presque l'air jaloux.

"Ça ne va pas vous plaire... C'est pour aider à l'accouchement."
Long, très long silence puis demi-soupir et capitulation.

"Okay...j'imagine que je peux vous rejoindre là-bas. Et après, on ira boire ce café."
Le bouclé acquiesça, lui donna l'adresse et mit fin à l'appel, très fier de lui:
il réussirait. Il le savait.

*

HEY! Voici la première partie d'une mini fic qui m'a été inspirée par un post Tumblr, so...enjoy it! :)
La suite devrait arriver ce week-end ;)

Merci à toutes et biisous

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