XiaoJun x Hendery (+18)


Le cœur battant à tout rompre, DeJun longea le mur de sa maison en faisant attention à ne pas se faire remarquer par les différentes personnes au service de sa famille et des gardes chargés de leur protection. Le bas de son hanfu frottait sur le sol dans un chuchotis de tissu, et il fit la moue en se saisissant des pans de sa jupe noire pour éviter qu'elle ne s'abime ou que le bruit n'attire l'attention sur lui. Si quelqu'un le remarquait alors qu'il essayait de secrètement quitter le domaine familial, sans escorte, il était bon pour finir enfermé dans ses appartements pour les vingt prochaines années ou jusqu'à ce que l'empereur convainque sa famille de le laisser voir la lumière du jour. Il devait encore réussir à sortir de la siheyuan et s'éloigner un peu avant de pouvoir souffler. 

Les bottes souples du jeune héritier ne faisaient heureusement aucun bruit sur les dalles pierreuses de la cour intérieure et il parvint à se faufiler juste sous le nez des gardes dans un angle mort. DeJun se tendit en voulant ouvrir la porte de l'une des maisons bordant la cour, celle encore en rénovation après un malheureux incendie domestique datant du mois précédent, et il eut peur d'être intercepté à cause du bruit que son geste causa. Il bénit mentalement le cheval non loin qui hennit au même moment et camoufla son action, avant de se glisser dans l'embrasure avec souplesse et de refermer la porte derrière lui. 

L'odeur de brûlé lui piqua le nez et les yeux, toujours présente malgré les pluies tombées et les aérations forcées de l'espace, et il plaqua la manche de sa tunique sur le bas de son visage pour se protéger des effluves désagréables. Il s'aida de sa main libre pour se hisser à ce qui était l'étage servant à entretenir les grains, attentif à ne pas perdre l'équilibre sur les marches partiellement rongées par les flammes, avant de sauter sur la plateforme esquintée. DeJun pâlit en sentant le sol trembler et faiblir sous son poids. Il se figea, le sang battant à ses tempes, mais le bois tint bois et ne céda pas. Le jeune homme exhala un souffle fébrile, essuya une perle acide de sa nuque, et se dirigea souplement vers l'une des ouvertures que le feu avait créée et qui n'avait pas encore été rebouchée. 

Un sourire étira les lèvres de l'héritier alors qu'il se penchait vers l'extérieur et que son regard de nuit accrochait la silhouette de GuanHeng juste en bas. Son ami et amant se tenait en contrebas, juché fièrement sur son destrier, en maintenant un autre de la main. DeJun s'accroupit et se laissa tomber sans un bruit sur le dos du cheval libre, faisant sursauter son compagnon qui sursauta brusquement. Son cadet de quelques semaines lui jeta un regard glacial, réagissant très mal à la peur, et il fit claquer sa langue pour lancer sa monture au galop sans attendre son partenaire. L'autre retint un rire amusé et fit de même, s'élançant sur les traces du fils du premier conseiller de l'empereur Shang. 

Leur course les entraina sur des petits chemins qu'ils savaient peu empruntés afin de rester discrets, DeJun se hissant au niveau de GuanHeng au bout de plusieurs minutes de chevauchée. L'air bougon du plus jeune s'atténua lorsqu'il posa doucement ses lèvres sur sa joue, et l'ombre d'un sourire vint même fleurir sur son visage, ravissant l'aîné. 

- Allez Guan, ne me fais pas la tête, minauda DeJun en décrochant un sourire éclatant. 

L'appelé soupira avant de capituler, il ne pouvait décidemment rien refuser à DeJun, même lorsque ce dernier avait failli lui causer un arrêt cardiaque peu de temps auparavant. Il se saisit de la main que lui tendait le plus vieux, après avoir fait en sorte que son destrier aille à la même allure et se rapproche de celui de l'autre. 

- Tu vas finir par avoir ma mort sur la conscience tu le sais DeJun ? s'enquit ironiquement le cadet. 

L'accusé ne sembla pas perturbé par l'affirmation et se contenta de continuer à sourire innocemment de toutes ses dents. GuanHeng leva les yeux au ciel, il le trouvait absolument craquant tout autant qu'il l'épuisait, même s'il le lui rendait bien. Pour se venger gentiment, il lâcha la main de son ami, lui sourit, et lança sa monture à toute vitesse. Le destrier bondit en avant et s'élança sur le chemin de terre pour s'enfoncer dans la forêt. Les pans du hanfu entièrement noir, à l'exception de quelques broderies dorées, de GuanHeng claqua et vola dans son sillage alors qu'il distançait son aîné. 

Le jeune homme incrédule cligna des yeux, ayant du mal à croire que son compagnon venait lâchement de l'abandonner au milieu du chemin. Il pressa ses talons contre les flancs de l'animal pour inciter celui-ci à partir à la poursuite de son comparse et s'accrocha fermement aux rênes, les lèvres pincées. DeJun était un bon cavalier, il montait depuis l'enfance, mais il était loin d'avoir la dextérité naturelle de son ami et cela l'agaça. Il détestait quand son compagnon le distançait et qu'il ne pouvait pas le rejoindre. Heureusement qu'il savait où se trouvait leur destination et qu'il savait également que GuanHeng l'y attendrait sans faute. 

Calmant sa monture à force de caresses et de murmures, DeJun tritura la large ceinture qui s'était décalée dans sa course folle et qui lui rentrait désagréablement dans les côtes. Il profita sereinement du reste du paysage désert de vie humaine, cet espace n'ayant pas encore été aménagé en raison des légendes anciennes qui circulaient à propos de la forêt sombre qui couvrait la montagne. Un rictus amusé se glissa sur les lèvres du jeune homme, et il se rappela qu'il ne devait la découverte de leur petit coin de paradis qu'à son inconscience enfantine. S'il ne s'était pas enfui de la demeure familiale étant enfant pour échapper à ses instructeurs et leurs cours barbants, il n'aurait jamais su que ces légendes n'étaient rien de plus que des légendes, justement. Aucun esprit maléfique n'habitait la forêt, ni de dragon fou, ou de vieille sorcière. Simplement des plantes et des animaux. 

Habilement, l'héritier fit avancer son cheval sur une pente un peu plus raide, avant de quitter définitivement ce qui ressemblait le plus à un chemin sans réellement l'être. DeJun repéra la silhouette de son compagnon au centre d'une clairière bordée de fleurs pâles et il arrêta son destrier avant de le laisser paisiblement paître à côté de celui de GuanHeng. Ses bottes s'enfoncèrent mollement dans l'humus humide du sous-bois pendant que le jeune homme allait entourer la taille du noiraud de ses bras et poser son menton sur l'épaule pile à sa hauteur.

- C'était méchant Guan, tu voulais te débarrasser de moi, bouda l'aîné en faisant ressortir sa lèvre inférieure exagérément. 

- Tu sais bien que non, et tu es trop collant pour qu'une simple course me débarrasse de toi mon amour, se moqua gentiment GuanHeng. 

En riant, il se détacha de l'étreinte de DeJun et frôla sa joue du bout des lèvres, sachant très bien qu'il ne ferait que frustrer le plus vieux davantage. DeJun était tactile, très tactile, il avait besoin d'être câliné, embrassé, étreint, dès qu'ils se voyaient pour se sentir aimé et rassuré. Cependant, de son côté, GuanHeng avait la rancune tenace et détestait être effrayé, il ne comptait donc pas céder aux attentes du brun avant que celui-ci n'ait un peu souffert en conséquence de sa petite frayeur matinale. 

D'un coup de bassin il poussa le brun qui grogna pour la forme, et il alla récupérer un grand sac qu'ils gardaient habituellement caché au creux d'un arbre au tronc large. Il tira deux longs bâtons sculptés grossièrement du morceau de toile et en jeta un à son amant qui le récupéra d'une main avant de le faire tourner. Le bois tranchait l'air avec facilité, dans un chuintement doux, et il augmenta peu à peu la vitesse et la force de ses mouvements pour s'échauffer sous le regard brulant de GuanHeng. Il n'avait pas besoin de dire à DeJun l'effet que ce dernier avait sur lui en faisant jouer ses muscles lors des échauffements, ce dernier avait pleinement conscience de se faire déshabiller des yeux et il n'avait aucune honte à en jouer. Il aimait savoir que son compagnon était réceptif à ses charmes. 

Le noiraud secoua doucement la tête pour en chasser les idées chaudes qui venaient de s'y immiscer et il entreprit à son tour de réchauffer ses muscles avec quelques étirements et mouvements. Dos à son amant, il sentait le regard de celui-ci sur ses épaules et qui descendait le long de sa chute de reins couverte par les pans noirs de son vêtement. 

- Tu es prêt ? s'enquit DeJun. 

GuanHeng hocha le menton en se retournant pour lui faire face et il plia les genoux, attendant le premier mouvement du brun. Ce n'était pas tous les jours qu'il avait l'occasion de pratiquer ce que ses professeurs lui enseignaient en théorie, sa mère avait bien trop peur qu'il ne se blesse, et son compagnon était un excellent adversaire. DeJun ne se fit pas attendre. 

La première réflexion que se fit le noiraud fut que son amant était comme l'océan. Ses mouvements se coulaient fluidement les uns dans les autres, les rendant impossible à anticiper et dès les premières secondes il se retrouva en difficultés. Dressant son arme de fortune devant son visage, ses bras tressaillirent alors que celle de DeJun venait la percuter avec force. Comme une vague tumultueuse, l'aîné se recula d'un pas souple, s'abaissa pour remonter avec une puissance renouvelée. 

GuanHeng était le pêcheur coincé sur sa barque par un soir de tempête. Il subissait les flots impétueux, tentait de résister à la colère de la mer et ses vagues successives. Il tentant de garder le contrôle de son embarcation et de ne pas se laisser submerger tout en ayant conscience de sa propre force. Puis la tempête se calma et laissa voir une éclaircie bienvenue, laissant derrière elle un jeune homme essoufflé, les vêtements collés à son corps par la sueur et les bras rigides d'avoir encaisser une myriade d'attaques. Cachés derrière ses mèches brunes sauvages les yeux de chat de DeJun étaient invisibles mais le sourire mutin discret qui ourlait ses lèvres désirables trahissait son amusement et la fierté qu'il ressentait à le dominer aussi facilement. 

Piqué au vif, le plus jeune essuya son front à l'aide de la manche de son hanfu et il entreprit de défaire la ceinture de celui-ci. Une fois le lien de cuir détaché il alla le poser près du reste de leurs affaires et envoya le haut de son vêtement le rejoindre. Il ne manqua pas la traînée brûlante que laissa le regard du brun sur sa nuque et il se retourna en lui souriant malicieusement. Si DeJun était plus fort physiquement que lui et mieux entraîné, il avait aussi une expérience de loin supérieure à la sienne, lui était plus retors et il n'allait pas hésiter à retourner les faiblesses de son compagnon contre lui. La première étant que DeJun ne pouvait s'empêcher de le dévorer des yeux et de se perdre sur les courbes pales de son corps rarement exposé. 

Son compagnon ramena ses mèches chocolat en arrière, lui laissant tout le loisir d'observer ses orbes plissés d'amusement dans lesquels dansait une étincelle langoureuse. GuanHeng comprit immédiatement que sa stratégie avait été découverte et qu'elle était loin de déplaire à l'autre. Haussant innocemment les épaules, bien qu'il se doute que son amant ne sera pas dupe, il se replaça correctement, prêt à reprendre leur activité. 

Sa nouvelle stratégie en place ne fut efficace que quelques minutes, tout juste suffisante pour lui permettre de toucher DeJun à l'épaule, avant que le plus vieux ne reprenne complètement ses esprits et la maîtrise de lui-même. La fin de la récréation ayant sonné, la fougue de l'océan s'abattit à nouveau sur lui, le poussant dans ses retranchements à plusieurs reprises et le laissant pantelant, son bâton jonchant le sol à quelques mètres de lui. GuanHeng était dégoulinant de transpiration et ses côtes lui faisaient mal alors qu'il sentait son cœur battre férocement contre elles. Gémissant, le jeune homme annonça sa capitulation en se laissant tomber sur le sol humide de la forêt. Les morceaux d'écorce et de mousse collèrent à sa peau humide et il grimaça. 

- Une victoire de plus pour moi et une défaite de plus pour le pauvre Guan, chantonna DeJun en allant ranger leurs accessoires dans le sac. 

Le noiraud leva les yeux au ciel, ce qui lui permit de constater que la journée s'était écoulée sans qu'il ne s'en rende compte et que la nuit était ne train de tomber. Il soupira. Il devrait déjà être chez lui, mais il n'avait pas envie de quitter DeJun et ce dernier sembla lire dans ses pensées car il lui tendit une main pour l'aider à se relever. GuanHeng s'en saisit et fut surpris par la force utilisée par le brun, il ne s'attendait pas à se retrouver plaqué contre le torse ferme encore couvert ou qu'une paire de lèvres impétueuses ne vienne s'écraser sur les siennes. Il se laissa pourtant rapidement porter par le baiser, ses poignets allant naturellement se nouer derrière la nuque de DeJun et il savoura la sensation des doigts chauds qui descendaient le long de sa colonne avec délicatesse. 

- Un bain au clair de lune ça te dirait ? murmura le brun contre son oreille. Je n'ai pas envie de te quitter Guan.

Le cadet se laissa emmener sans aucune résistance en direction des sources chaudes naturelles non loin, un autre des trésors dont ces bois regorgeaient mais que tout le monde, à part eux, ignorait. Son corps épuisé avançait par automatisme et ses yeux ne lâchaient pas la main de DeJun qui serrait fermement la sienne ainsi que les veines saillantes qui la marquaient. GuanHeng déglutit. Il était faible face au brun mais les veines saillantes avaient toujours eu un effet particulier sur lui, comme le roulement des bras de DeJun lorsqu'il s'étirait, ça lui donnait toujours des idées qui le faisaient se sentir à l'étroit dans ses habits. 

Le noiraud lâcha la main de son amant en arrivant à destination, et il alla s'accroupir sur l'une des grosses pierres plates afin de pouvoir se pencher et tester la température du liquide du bout des doigts. Il émit un soupir de contentement, la chaleur qui se dégageait était parfaite et son corps fourbu allait adorer le traitement autant que lui-même. Il se débarrassa de ses bottes rapidement, puis fit glisser son bas le long de ses jambes avant de soigneusement le plier. GuanHeng détacha ses cheveux, ceux-ci venant couler comme une vague onyx sur ses épaules, et il entra dans le bassin éclairé seulement par la lune et les étoiles. Il se dirigea vers un coin où il pouvait s'asseoir sans risquer de se noyer et appuya son dos contre la paroi rocheuse, son regard se perdant à la recherche de son compagnon. 

DeJun l'observait par dessous ses cheveux un peu trop longs, un sourire gourmand flottant sur son visage et GuanHeng désigna le reste du bassin d'un mouvement de la main pour l'inviter à l'y rejoindre sans plus attendre. Le liquide chaud aidait le noiraud à se détendre et il se cala plus confortablement pour suivre le lent effeuillage de son amant. Sans se départir de son sourire assuré, DeJun délaça ses bottes pour faire glisser le chang rouge, cette jupe qui avait tant gêné le plus jeune lors de leur combat mais qui n'avait pas semblé poser problème à l'autre, et GuanHeng retint un grognement impatient. La tunique de son compagnon couvrait toujours son corps jusqu'à ses genoux et l'empêchait de pleinement satisfaire ses envies. 

- Je t'ai connu plus patient Guan, se moqua gentiment le plus vieux en se mettant dos à lui. 

Le noiraud leva les yeux au ciel sans répondre à la remarque de son cadet, avant de les reporter sur la silhouette qui se dénudait peu à peu. Il avait remarqué, pour son plus grand plaisir, que l'entrainement intensif imposé à DeJun portait peu à peu ses fruits : les muscles dorsaux se dessinaient progressivement et il prenait un malin plaisir à les retracer du regard à défaut de pouvoir le faire avec ses mains, le brun étant encore trop loin de lui. DeJun jeta finalement sa tunique au sol et adressa un grand sourire innocent à son amant qui se rembrunit aussitôt.

- Mon amour tu n'as pas intérêt à faire ça, le prévint GuanHeng. 

- Le boulet aquatique Xiao ! beugla joyeusement le brun. 

Le plus jeune ferma les yeux et détourna le visage, sans pour autant parvenir à empêcher la gerbe d'eau de s'écraser sur lui. Soufflant les gouttes qui avaient réussi à s'infiltrer dans ses narines, il passa la main sur sa face pour enlever le surplus de liquide avant de poser ses orbes empreints d'agacement sur son aîné qui barbotait gentiment dans le bassin, fier de sa bêtise. 

- DeJun, grogna le noiraud. Viens ici que je te noie, tout de suite. 

L'appelé éclata d'un rire franc pour mieux s'enfuir à l'autre extrémité du bassin, loin des intentions meurtrières de son amant. GuanHeng soupira et oublia l'idée de le poursuivre, il était bien trop fatigué pour courser son compagnon, surtout qu'il savait que celui-ci n'allait pas mettre longtemps avant de venir lui demander de l'attention. 

Les prédictions de GuanHeng ne tardèrent pas à être vérifiées, et quelques minutes plus tard à peine le brun nageait vers lui pour venir s'installer entre ses jambes. Plus sage à présent, DeJun appuya son dos contre le torse de son petit-ami et se blottit contre lui en quête d'affection. Les bras du noiraud s'enroulèrent naturellement autour de sa taille et DeJun se cala plus confortablement dans la chaleureuse étreinte. Le plus jeune posa ses lèvres sur le haut d'une oreille à sa portée et descendit gentiment le long du cartilage jusqu'au lobe en tirant des soupirs appréciateurs à son aîné. Sa bouche glissa contre le cou tendu et s'attarda sur les épaules contractées, il aimait la sensation des muscles roulant sous ses lippes. Il mordilla doucement l'épiderme et DeJun gémit faiblement. 

Stimulé par les sons d'aise de son compagnon, GuanHeng entreprit de redécouvrir autant de peau que possible, alternant entre morsures délicates, baisers appuyés et caresses humides. Ses mains sur le ventre du brun parcouraient les vallons du corps prisonnier de ses bras, retraçant la forme des muscles et savourant la douceur de la peau sous ses doigts. L'eau s'agitait au rythme de ses lents mouvements, ajoutant une subtile musicalité aux gémissements peu sonores de DeJun. 

Les mains du plus jeune descendirent encore, frôlant l'aine, puis allèrent glisser sur les cuisses musclées dont elles caressèrent l'intérieur avec sensualité. Le brun écarta naturellement les jambes pour inviter son amant à lui donner plus et GuanHeng rit doucement contre l'épaule de son compagnon. 

- T'es adorable mon amour, chuchota le noiraud contre l'oreille écarlate. 

- Te moque pas, rougit DeJun. 

- Jamais, lui assura GuanHeng. Tu es juste trop mignon, ça me donne envie de te faire rougir encore plus. 

Comme pour accentuer sa déclaration, le plus jeune attrapa l'autre par la taille et le hissa sur ses cuisses. Le brun hoqueta en sentant l'excitation de son amant se presser contre le bas de son dos et il couina doucement, flatté de lui faire autant d'effet sans même chercher à susciter son intérêt. 

- Vas-y doucement Guan, rosit le plus âgé, ça fait un moment qu'on a pas échangé.

- Je ferai attention, promit le noiraud. 

GuanHeng flatta doucement  l'intérieur des cuisses de son compagnon, puis il remonta sur le fessier adorable qu'il caressa avec la même précaution. DeJun se cambra, et de ses bras il prit appui sur les genoux de son cadet afin de se surélever et lui laisser le libre accès à la zone la plus intime de son anatomie. Le noiraud se mordit la lèvre. Cette position faisait ressortir les muscles dorsaux et les biceps de DeJun, il adorait ça. Son front se posa entre les omoplates de son amant pendant que son index se frayait un passage entre les chairs serrées du brun. L'eau chaude aidait l'aîné à se détendre autant qu'elle facilitait la pénétration et GuanHeng pu rapidement ajouter son majeur, ce dernier lui permettant d'effectuer des mouvements de ciseaux pour détendre l'antre de son compagnon. 

Se fiant aux bruits de son amant, le plus jeune termina de le préparer avec délicatesse avant de retirer ses doigts et de lui embrasser l'épaule avec douceur. Un léger goût salé se déposa sur ses lèvres, vestige des efforts fournis par le brun au cours de l'après-midi, et GuanHeng attrapa le menton de DeJun pour le tourner vers lui et l'embrasser langoureusement, tandis que de sa main libre il le dirigeait sur son sexe érigé. GuanHeng libéra le visage de son amant et colla son front contre son dos, et il baissa les yeux pour observer sa virilité disparaître progressivement à l'intérieur de son amour. Il retint un gémissement de bonheur en se sentant comprimé agréablement, pris dans un étau de chaleur agréable. 

- Mon amour, appela doucement GuanHeng, ça va ? 

- Oui, grimaça DeJun, laisse-moi juste quelques secondes que je m'habitue. 

Le noiraud lui embrassa la nuque avec douceur alors que ses mains se posaient sur les hanches de son aînés et les caressaient doucement pour l'aider à se détendre et à l'accepter en lui. Cambré, les mains en appuis sur les genoux de son amant, DeJun se releva progressivement avec le soutien des mains de son cadet sur ses hanches, puis il redescendit doucement dans un soupir langoureux. GuanHeng gémit dans son dos, lui arrachant un sourire fier et l'invitant à réitérer son geste, chose qu'il s'empressa de faire. 

Seuls dans la nuit, leurs gémissements emplirent l'air, de même que les ondulations aqueuses de la source chaude qui s'agitait au rythme de leur déhanchement suave. Le noiraud avait délaissé la taille de son amant pour les plaquer sur son propre visage et rejeter ses longs cheveux de nuit en arrière. Il avait une vue divine sur les muscles dorsaux et fessiers de DeJun qui se contractaient à mesure qu'il montait et descendait sur son sexe. Cette vision manqua de le faire venir sur le champ et il serra les poings pour se contenir encore quelques instants, il ne voulait pas que ça se termine déjà. Il voulait que ce moment soit éternel, comme à chaque fois qu'ils liaient leur corps. 

Les cuisses de DeJun se mirent à trembler et le plus jeune alla le soutenir en enroulant les bras autour de sa taille. Il l'accompagna dans ses mouvements, grognant et gémissant contre son épaule, en une réponse parfaite aux propres bruits du brun, et l'une des mains plongea dans l'eau pour aller se saisir du sexe de son amant et lui infliger quelques caresses appuyées. Son amant émit un son étranglé et se contracta brusquement autour du membre en lui, avant de se laisser retomber contre le torse de GuanHeng, les cuisses en feu et l'orgasme lui brouillant les sens. 

Le noiraud le suivit dans la jouissance quelques secondes après et savoura d'être en lui encore un peu avant de l'aider à se soulever afin de quitter son intimité. DeJun gémit et se cala contre son buste, son nez allant se nicher immédiatement dans le cou de GuanHeng qui sourit : le brun était toujours très câlin après une union et il appréciait ce côté là chez lui. C'était chou. 

Le noiraud enroula ses bras autour du corps pressé contre lui, et ses lèvres allèrent se poser sur la joue à sa portée. DeJun rouvrit ses grands yeux sombres et lui sourit doucement en tendant les lèvres vers lui, GuanHeng s'empressant d'y apposer sa bouche. 

Ils ne devraient pas être ici, pourtant aucun d'eux ne s'en souciait, pas plus qu'ils n'avaient envie de rentrer chez eux et de se séparer. Ils savaient intimement qu'ils devraient face aux conséquences de leur petite sortie, mais ils repoussaient ça dans un coin de leur esprit. Pour l'instant seule comptait la présence de l'autre, il serait toujours temps de se préoccuper du reste plus tard. 






Nda : 

J'ai une de ces chances avec les tirages xD Dommage que Salia ne puisse pas en dire autant, même si ça a au moins le mérite de me déclencher de grands moments de rire xD. Pour une raison inconnue dès que j'ai vu Hendery s'afficher j'ai pensé à de l'historique, je ne sais pas pourquoi mais je trouve que ça lui va trop bien ^^" J'espère que cet OS vous aura plu et n'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez :D

Je me rends compte après coup qu'il y a vraiment très peu de dialogues, j'espère que ça n'aura pas été trop lourd à lire :/

Dalion~ Kiss :3

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