Johnny x Hendery
En cette douce matinée d'automne, le temps était agréable à Poudlard. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid et le vent léger faisait virevolter les capes des étudiants. Malgré les nuages qui cachaient le soleil, les quelques rayons qui passaient au travers permettaient de réchauffer l'atmosphère. Il était rare d'avoir un temps pareil pendant un week-end, les apprentis sorciers en profitaient donc pour se balader ou vaquer à leurs occupations en extérieurs.
Hendery faisait partie de ces étudiants. Le jeune homme avait opté pour le terrain de Quidditch, il était tranquille sur son gradin et d'où il se trouvait il pouvait voir l'équipe de sa maison s'entrainer. Les Serpentards allaient affronter les Serdaigles dans l'après-midi et c'était leur dernière chance de se préparer. Le noiraud n'était pas très porté sport mais il avait conscience que ce match représentait beaucoup pour les joueurs et puis les voir en action lui permettait de faire une pause dans ses révisions. Et surtout de le voir lui.
Johnny était le capitaine de l'équipe de Quidditch et probablement le meilleur élève de la maison du serpent. Il venait d'une grande famille de sang pur, avait d'excellentes notes, était préfet et avait probablement tout le monde à ses pieds. Le dernière année était très beau et charismatique, tout Poudlard l'admirait et son influence était énorme. Hendery avait flashé sur lui dès son arrivée au sein de l'école, comme la grande majorité des étudiants. Le jeune homme avait eu l'occasion de parler plusieurs fois avec lui et avait même réussi à obtenir des conseils pour certains cours. Il se sentait à la fois chanceux et heureux, même si cela ne voulait probablement rien dire pour le plus vieux.
Johnny était sur son balai et donnait des instructions à son équipe pour le match à suivre. Il se tenait le dos bien droit et ses longs cheveux blonds étaient parfaitement attachés en une queue de cheval, il était à couper le souffle dans sa tenue d'entrainement. Hendery n'arrivait tout simplement pas à détacher son regard du préfet, il en était incapable. Il s'imaginait presque sur le balai avec lui, volant vers des destinations inconnues et Johnny lui expliquant chaque secret de Poudlard. Son corps serré contre le sien, il pouvait presque sentir la chaleur du bel homme contre lui et ...
- Tu baves Dery.
Le noiraud fut ramené à la réalité par les paroles d'un de ses meilleurs amis. Il se força à détourner le regard de son beau chef d'équipe. Yangyang vint s'assoir à côté de lui, rapidement suivi par Jeno qui se laissa tomber négligemment sur le banc.
- Xiaojun n'est pas avec vous ?
- Non il a eu un empêchement. Si tu veux mon avis, il est allé rejoindre son copain, mais bon. D'ailleurs c'est pas sa maison qui joue contre la vôtre tout à l'heure ?
- Si. Il nous rejoindra sûrement à ce moment-là. Et avec un peu de chance il sera avec ...
Hendery reporta son attention sur les Serpentards tout en écoutant distraitement ses amis parler. Ses yeux se posèrent immédiatement sur Johnny qui regardait du haut de son balai les autres s'entrainer. Le noiraud se sentait un peu ridicule et se savait probablement pas aussi discret qu'il l'aurait voulu, mais il ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher, le préfet était réellement hypnotisant. Le blond releva la tête et leurs regards se croisèrent, Hendery sentit les battements de son cœur s'accélérer et ses joues prendre feu. Il reçut un coup de coude dans les côtes de la part de Jeno, le coupant dans son moment avec le plus vieux.
- Dery, reviens à nous.
- Mais j'écoute !
- Ouais c'est ça. Dis ça à un hippogriffe de bois et il te donne un coup de pied. On parlait de quoi du coup ?
Le Serpentard ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. Il soupira longuement pendant que son ami Gryffondor râlait avec un faux air blessé sur son visage.
- Moi qui pensait pouvoir te faire confiance, que tu étais le seul à qui je pouvais me confier ... Mais non, tu ne penses qu'à ton blondinet, je suis profondément vexé et triste.
Jeno prit une pose théâtrale faisant rire ses deux amis.
- Désolé. Je serais plus attentif cette fois.
- Oh ne t'en fais pas. Mais tu sais un jour il va falloir que tu lui avoues ce que tu ressens.
- Jamais de la vie.
Yangyang leva les yeux au ciel avant de lui donner une petite tape sur l'épaule.
- Oh pitié, de toute façon il doit bien être au courant. C'est pas comme si t'étais discret dans la salle commune. Je suis sûr que même ses deux amis l'ont compris aussi. Mon frère m'a déjà posé la question et Merlin sait qu'il n'est pourtant pas ultra observateur. Et je n'ai rien dit si ça peut te rassurer.
- Il en est hors de question. Qu'il soit au courant ou pas, je ne pourrai jamais rien lui dire. Déjà que le peu de fois où nous nous sommes parlé j'ai bégayé, je n'imagine pas lui avouer une telle chose. Et je ne veux même pas savoir pourquoi Kun t'a posé cette question.
- C'est pas grave ça. Et au pire tu risques quoi, qu'il dise non ? C'est sa dernière année ici, tu ne le reverras probablement pas après. Donc autant que tu testes le tout pour le tout.
- Non. Et je sais que c'est sa dernière année ici, pas besoin de me le rappeler.
Hendery croisa ses bras sur sa poitrine. Le noiraud le savait et cela lui brisait le cœur à chaque fois. Johnny était voué à un grand et bel avenir après l'obtention de son diplôme et au vu de l'influence de ses parents dans le monde des sorciers, il y avait peu de chance que le beau blond finisse sa vie avec une personne venant d'une famille modeste telle que lui. Il allait sûrement se trouver quelqu'un du même statut que lui et fonder une famille, faire un bon métier et devenir aussi puissant que ses géniteurs.
Le jeune homme se sentit soudainement déprimé. Il ne voulait plus regarder les Serpentards s'entrainer, ni même voir son préfet sur son balai. Ses deux amis remarquèrent vite son changement d'humeur et Jeno le prit dans ses bras. Le Gryffondor était quelqu'un de très tactile et même si cela était parfois un peu étouffant, le noiraud appréciait de temps à autre ce genre de contact avec son ami.
- Au pire, tu glisses de l'amortentia dans des chocolats et hop, ni vu ni connu tu finis avec le sorcier le plus populaire de l'école.
- Jeno ! Arrête de lui dire des bêtises !
Xiaojun qui venait d'arriver donna une grande tape derrière la tête du Gryffondor. Il s'installa à côté de Jeno et commença à lui faire la morale et les deux sorciers commencèrent à se quereller. Hendery se tourna vers Yangyang qui semblait en pleine réflexion.
- Yang, qu'est-ce que tu ...
- En vrai, c'est pas trop mal comme idée.
Le Serdaigle s'arrêta de réprimander Jeno pour hurler sur les deux Serpentards.
- Ah non, tu vas pas t'y mettre aussi. Vous n'avez donc aucune conscience ? C'est super dangereux et ...
- Oh ça va Jun, au pire Dery il risque une punition si ça foire. Rien de grave. Et puis c'est la dernière année de Johnny donc il n'aura pas le temps de lui en vouloir longtemps.
- Jeno a raison. Et puis au mieux il passe un moment avec son Johnny et une fois que les effets sont retombés, hop un petit oubliettes et on n'en parle plus. Et si jamais je verrai avec mon frère pour qu'il fasse un truc.
- Non, mais vous êtes malades. Dery, n'écoute pas ces deux abrutis et sois raisonnable. Tu n'as pas besoin de ça.
Le noiraud ne répondit rien et écouta ses amis se disputer. Bien qu'une part au fond de lui hurlait que c'était une très mauvaise idée, une autre lui disait que c'était à tenter. Il n'eut pas le temps de plus y réfléchir que d'autres élèves arrivèrent pour s'installer pour le match, obligeant le quatuor à se tenir correctement.
***
Hendery ne s'était jamais sentie aussi mal dans sa courte existence. Le jeune homme avait passé la journée à angoisser, à tel point qu'il s'était rendu malade et avait rendu son repas. Xiaojun et Yangyang l'avaient renvoyé se coucher pour qu'il se repose, mais être au calme dans sa chambre le rendait encore plus nerveux. Il avait pris une douche et essayer de se distraire, mais rien à faire, il avait fait une terrible bêtise et cela le rongeait.
Quand le match de Quidditch s'était terminé sur une victoire des Serpentards il y a une semaine de ça, Hendery avait suivi ses amis pour une balade avant le diner. Ils croisèrent Kun, le grand frère de Yangyang en compagnie de Johnny et d'un autre ami à lui, un certain Yuta. Le noiraud avait redoublé d'efforts pour féliciter le trio, mais avait fini par se mettre rapidement en retrait, bien trop impressionné d'être aussi proche du beau blond. Le reste de la journée s'était passé sans accident majeur.
Mais le lendemain avait été terrible pour le jeune Serpentard. Un bruit de couloir avait commencé à circuler comme quoi Johnny avait des vues sur un autre élève, que le préfet n'était pas indifférent à une personne d'une année et d'une maison inconnue. Hendery avait eu le cœur brisé, même s'il savait que son amour pour le plus vieux ne mènerait à rien, il n'avait pas pu s'empêcher de pleurer. Et ce fut en fin de soirée que l'idée de Jeno d'utiliser de l'amortentia avait refait surface dans son esprit.
Hendery avait passé deux jours à se peser le pour et le contre et avait finalement réalisé la potion dans un élan de désespoir. Il avait bien failli ne pas passer à l'acte après une discussion avec le beau blond qui lui avait demandé des renseignements sur un évènement entre deux élèves de leur maison. Le plus jeune se sentait mal de lui faire ça, mais était tout de même passé à l'acte quelques jours plus tard.
La veille, le noiraud était allé déposer un paquet de chocolat imbibé d'amortentia devant la chambre du préfet. Il avait bien failli se faire attraper par Yuta et Kun qui passaient par là, probablement pour rendre visite à leur ami. Hendery avait trouvé une vague excuse bidon avant de partir se réfugier dans sa chambre. Et la culpabilité l'avait tout de suite envahi. Qu'avait-il fait ? Il n'en avait pas dormi.
Installé sous ses draps, le jeune sorcier se sentait encore plus mal qu'en début de journée. Il se voyait déjà devoir expliquer tout ça au directeur, renvoyé de Poudlard, détesté par Johnny ... Aucun scénario joyeux ne lui venait en tête. L'heure du diner arriva bien vite et il se retrouva seul dans les dortoirs de Serpentard. Yangyang était venu lui demande s'il souhaitait venir manger avec lui, mais il avait été incapable de bouger, de plus il avait peur de croiser le blond à la table. Pour le peu que la potion est vraiment fonctionnée, il savait que cela allait se terminer en fiasco.
L'idée d'aller récupérer la boite de chocolat lui vint à l'esprit. Il restait un infime espoir que le plus vieux ne l'ait pas encore consommé, il avait encore une chance de réparer sa bêtise. Déterminé, Hendery se releva avec difficulté de son lit. Le jeune homme retira son pyjama et enfila un pantalon noir avec un pull vert et argent. Il récupéra sa baguette et dut se faire violence pour sortir de sa chambre.
Le trajet jusqu'aux chambres des préfets lui avait paru interminable. Malgré le lieu désert, il avait toujours l'impression que quelqu'un pouvait arriver à tout moment et le dénoncer. Il avait également hésité à rentrer dans la pièce de Johnny, après tout il n'avait pas d'autorisation pour faire ça et les sanctions allaient être terribles si on le trouvait là. Après une grande inspiration et beaucoup de courage, il ouvrit la porte et pénétra dans la chambre.
Hendery ne perdit pas de temps et partit à la recherche du paquet de confiseries. Le Serpentard mit plusieurs minutes à trouver la boite et avait manqué de hurler de joie en la trouvant. Mais sa bonne humeur fut de courte durée quand il constata que cette dernière était entièrement vide. La tension monta d'un cran, il était trop tard pour revenir en arrière. Il était fichu et le noiraud voyait déjà sa carrière et sa réputation de sorcier réduit en cendres.
- Imobilis.
Hendery n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit que son corps se retrouva paralysé. Incapable de faire le moindre mouvement, le jeune sorcier se sentait pris au piège et au bord de la crise de panique. C'était la fin.
- Hendery ?
Son corps retrouva sa mobilité et le Serpentard se tourna lentement. Il ne fut pas surpris de voir Johnny sur le pas de sa porte, sa baguette à la main. Le beau blond semblait stupéfait de trouver son cadet dans sa chambre. Mais une chose fit tiquer le noiraud, son préfet semblait tout à fait normal et n'avait pas l'air d'être sous une quelconque emprise.
- Je peux savoir ce que tu fais ici ? Je croyais que tu étais malade.
- Oh euh ... Je ...
Maintenant qu'il se trouvait au pied du mur, le plus jeune ne savait pas comment réagir. Il se sentait mal et avait l'impression d'être prêt à exploser à tout moment. Son corps se mit à trembler et bien vite les larmes lui montèrent aux yeux. Il n'aurait jamais dû faire ça. Johnny s'approcha de lui, une expression indéchiffrable sur son beau visage. Hendery paniqua et tenta de fuir, mais le plus vieux l'attrapa avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit et le plaqua contre son corps. Le noiraud s'était déjà imaginé cette situation à plusieurs reprises, mais jamais il n'aurait cru que son premier contact physique avec le préfet serait suite à une tentative de fuite à cause d'une tentative d'empoisonnement.
- Ne pars pas.
- Je suis désolé, je ne recommencerai pas et je ...
- Viens donc t'assoir et réponds à mes questions. Je ne te laisserais pas partir tant que tu ne m'auras pas dit la vérité.
Johnny ne semblait pas particulièrement énervé dans sa voix, mais Hendery avait bien trop peur d'affronter son regard. Le plus vieux le força à s'assoir sur son lit pendant que lui ramenait sa chaise de bureau au centre de la pièce, il s'installa face au jeune sorcier tout en gardant une distance plus ou moins raisonnable. Hendery baissa le regard sur ses pieds, mais le plus vieux lui attrapa le menton pour l'obliger à relever la tête.
- Que fais-tu ici ?
- Je ... Je ...
Le noiraud se sentait incapable de prononcer le moindre mot. Les yeux perçants de Johnny semblaient le sonder au plus profond de son âme et cela le rendait mal à l'aise. Il s'était vraiment mis dans une belle galère. Si ses amis apprenaient ça, il était certain de se faire incendier par Xiaojun et moqué par Yangyang et Jeno.
- Ne m'oblige pas à te faire cracher la vérité. Je n'ai pas envie d'utiliser la force sur toi.
Le ton du blond était à la fois ferme et doux, Hendery ne savait pas vraiment l'expliquer. Sans qu'il ne puisse contrôler quoi que ce soit, son corps se mit à trembler et des larmes dévalèrent ses joues rougies par la honte.
- Je suis terriblement désolé, je n'aurais pas dû faire ça. Je ... J'ai mal agi en entrant sans ton accord dans ta chambre. Pardon.
- Pourquoi étais-tu là ?
- Je ... Je suis venu récupérer la boite de chocolat que je t'avais offerte.
- Et pourquoi ?
- Parce que ... Il y a une potion dedans et je voulais la récupérer avant qu'il ne soit trop tard. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de faire ça. Je regrette et je ... Ça ne se reproduira pas.
Johnny soupira et se leva de sa chaise. Il s'installa à la droite d'Hendery qui avait bien peur de finir en fantôme de Poudlard. Le blond sécha ses larmes.
- Je ne pensais pas que tu étais capable d'une chose pareille.
- Pardon. Je ne m'approcherai plus et je ne recommencerai plus. Je le promets. Je me ferais discret.
- Ah non, je ne disais pas ça pour te disputer. Au contraire.
Hendery regarda le blond avec incompréhension. Le préfet se mit à rire et puis d'un habile coup de baguette ramena des mouchoirs pour le plus jeune.
- Je suis au courant depuis le début. Et pour être honnête, je ne pensais pas que tu étais capable de faire ça, tu es vraiment très surprenant comme garçon.
- Je ne suis ... pas certain de tout comprendre.
- Je savais que c'était toi la boite de chocolat. Déjà parce que Kun et Yuta m'ont dit t'avoir croisé et ensuite j'ai eu vent du projet amortentia en chocolat. J'ai les oreilles qui trainent partout.
Hendery se sentit rougir. Johnny savait tout depuis le début ? C'était encore pire que ce qu'il ne pensait. Il ne voulait même pas savoir comment il pouvait connaitre le plan.
- Et je dois avouer qu'aucun élève de n'avait réalisé une aussi belle potion. Tu n'es pas le meilleur dans le domaine pour rien.
- C'est-à-dire ?
- Je savais que les chocolats étaient empoisonnés, mais j'étais quand même curieux de savoir à quel point tu avais réussi.
- Et ?
- Je n'ai pas eu le temps de trouver une solution que Yuta et Kun se sont jetés dessus. Et je dois dire que c'était parfait, en plus d'être très drôle si tu veux mon avis.
- Alors ce sont eux qui ont tout mangé ?
- Oui. Je ne les avais jamais vus aussi proches. J'ai dû les mettre dehors tant ils étaient mielleux l'un envers l'autre. Et voir mes deux meilleurs amis s'embrasser à en perdre haleine sur mon lit, ça ne m'a pas trop donné envie d'en voir plus.
Hendery voulut s'enterrer au fond d'un trou de rat. Si Yangyang apprenait qu'il avait "empoisonné" son grand frère à l'amortentia par accident, il risquait de se faire tuer. Johnny se mit à rire, pas vraiment plus perturber par les évènements pendant que le noiraud était dans tous ses états.
- Mais comment ils ont fait aujourd'hui ?
- J'ai hésité à les enfermer, mais finalement je les aie laissés vivre leur amour naissant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant rigolé.
- Oh par la barbe de Merlin il faut que je fasse quelque chose.
- Ne t'en fais pas. Et puis la prochaine fois ils demanderont avant de se servir.
Le plus jeune n'était pas entièrement convaincu.
- Tu n'as pas l'air ... perturbé par mon geste.
- Pas vraiment. De une je ne pensais pas que tu passerais à l'action et de deux tu n'es pas le premier à tenter le coup. Mais tu es le premier à réussir en quelque sorte.
- Oh.
- Mais ne recommence plus jamais. Tu n'as pas besoin de ça pour me parler.
- Oui promis.
Le blond se rapprocha encore plus de lui. Leurs nez se touchèrent presque tant ils étaient proches.
- Et surtout je ne veux pas que qui que ce soit d'autre ressente quelque chose pour toi.
Hendery fut surpris par les paroles du plus vieux. Johnny se recula un peu afin de mieux pouvoir l'observer.
- Je ne vais pas y aller par plusieurs chemins. Tu me plais Hendery et de savoir qu'un autre puisse t'aimer même sous influence d'une potion m'énerve au plus haut point. Je ne dois être que le seul dans tes pensées, je n'aime pas partager.
- Co ... Comment ça ?
- Je sais que je te plais, ce n'est pas très difficile à voir. Au début je pensais que tu étais une énième groupie, mais finalement je me suis rendu compte que non. Et même si c'est difficile de t'approcher, je ne peux pas nier que tu me fais de l'effet. Donc maintenant que c'est dit, tu es libre demain ? Je n'ai pas de match et j'adorerais faire une balade avec toi afin qu'on fasse connaissance.
- Je ... Oui d'accord.
- Parfait. Tu devrais retourner dans ta chambre, j'ai appris de Yangyang que tu étais malade. Repose-toi, j'aimerais que tu sois en forme pour demain.
- Je vais beaucoup mieux maintenant, je crois.
Le blond lui fit un sourire et se releva. Hendery l'imita et le préfet le raccompagna jusqu'à la porte.
- Oh et ne t'en fais pas pour Yuta et Kun, vraiment.
- D'accord, je vais essayer.
- Je passe te chercher dans la salle commune vers treize heures.
Johnny n'attendit pas de réponse, le noiraud avait compris que de toute façon ce n'était pas une question. Le bruit d'élèves en train de rentrer dans la salle de Serpentard fit presque courir Hendery jusqu'à sa chambre. Il enfila rapidement son pyjama et se glissa sous ses draps, le cœur battant à tout rompre. Il avait peut-être foiré son coup pour l'amortentia, mais finalement ça ne s'était pas trop mal terminé. Et il allait devoir trouver comment s'excuser auprès de ses ainés pour les chocolats. Il fut tant occupé à imaginer comment cela allait se passer le lendemain qu'il n'entendit pas Yangyang entrer dans la chambre. Son camarade fit de son mieux pour ne pas le déranger, pensant qu'il dormait. Finalement, il avait bien fait d'écouter ses amis.
Voilà ! Bon je sais toujours pas finir un OS x) Et il est blindé de fautes, je corrige ça plus tard ! D'ici là j'espère que vous avez quand même aimé l'OS, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé :)
Je vous laisse avec Dalion pour le prochain, prenez soin de vous !
S~
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