Commande de Seijicutelove-88. J'espère que ça va te plaire !

-Non ! criai-je.

Temari et Kankuro me regardèrent un instant avant de détourner le regard. L'Hokage essaya de prendre la parole mais c'était peine perdu.

-Vous mentez !

Mes larmes menacèrent de couler quand mon doigt pointa l'Hokage cinquième du nom. Ce n'était pas possible...Gaara...

-Je suis navrée mais le Kazekage a rendu son dernier souffle et même Chiyo n'a pas pu le sauver, expliqua Tsunade-sama.

Mon poing s'abattit sur le bureau de la blonde, faisant voler les feuilles et fissurant sa surface de bois. Temari lâcha un petit cri surpris et Kankuro passa son bras autour de ma taille pour m'éloigner du bureau.

-C'est ça, les ninjas de Konoha ? m'exclamai-je. Tout le monde vante vos exploits mais quand on a vraiment besoin de vous, y'a plus personne ! Konoha est tombé bien bas !

-(T/P) ! s'écria Temari en plaquant sa main contre ma bouche.

-Elle a raison, soupira la vieille blonde. Konoha a été inutile.

-Comme toujours ! répliquai-je.

Temari me mit une petite claque. Kankuro m'éloigna encore plus de la vieille cheffe de Konoha pour éviter que je ne la frappe.

-OU EST-CE QU'IL EST ? demandai-je.

J'ai balancé le marionnettiste contre le mur et j'ai cassé le bureau en deux. Tsunade-sama n'avait aucune réaction. Je l'ai pris par sa veste verte et je l'ai secoué.

-REPOND !

-Il doit être devant la porte du village, répondit l'Hokage.

Je la lâchai et partis du bureau en prenant soin de claquer la porte. Je courus dans le village, bosculant les villageois sans m'arrêter.

-(T/P) ? marmonna Sakura.

Je l'ignorai et tombai à genoux devant le corps sans vie de Gaara. Mes mains tremblantes s'accrochèrent désespérément aux siennes. Je pleurai silencieusement, mes sanglots tombant sur son visage.

Une idée pitoyable traversa mon esprit, mais je n'avais pas la force de me rendre compte que ça ne marcherait pas. Je posai mes mains sur son torse et commençai le jutsu de résurrection. Sakura me regardait, les larmes aux yeux. Je sentais mes forces se vidaient, mais ça voulait dire que j'y arrivais donc je souris. Gaara ouvrit à demi les paupières, et je pus voir une dernière fois ses beaux yeux bleus avant de rendre l'âme à tout jamais.