~~ Kotatsu ~~ Miya Astumu & Osamu
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Hello,
Je ne vais pas faire de discours trop long et chiant pour ce premier OS car il fait plus de 8200 mots... Qui a dit que je devais me restreindre un peu ? Qui a dit "c'est toi autor-cahn" ???
On commence donc très fort ce recueil avec les frères Miya ensemble, les jumeaux les plus populaires de Haikyuu (ouais bon ça va c'est les seuls) et une reader bien chanceuse.
Pour info, le kotatsu est la petite table chauffante que beaucoup de japonais, pour ne pas dire quasiment tous, utilisent en hiver pour se réchauffer. Je ne vous apprends sûrement rien car on en voit dans tous les mangas et animés.
J'attends vos retours avec impatience sur cet OS d'inauguration. J'espère que ça vous plaira et que ca vous donnera des idées pour les prochains.
A plus !
Et merci pour ses suggestions ❤️❤️❤️
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Ding dong
Je piétine sur place en attendant que l'on m'ouvre la porte. Il fait si froid dehors que je me pèle les fesses même dans le couloir menant à l'appartement des jumeaux.
- Dépêchez vous de m'ouvrir avant que je ne me transforme en glaçon ! Râlé-je sur le pas de la porte en sautillant pour essayer de garder mon corps en vie.
Lorsqu'elle s'ouvre enfin, je découvre derrière celle ci, le visage de mon copain tout sourire qui est venu m'ouvrir.
- Atsumu !
Je ne résiste pas et je me jette aussitôt à son cou. Il m'a tellement manqué cette semaine. Je me serre contre lui et essaye de me réchauffer contre son torse accueillant. Il m'enveloppe alors de ses bras puissants et dépose un baiser sur mon front.
- Hey babe, tu es toute glacée, viens vite te réchauffer sous le kotatsu, on vient de l'allumer.
Je lui vole un furtif baiser avant de rapidement aller m'asseoir et glisser mes jambes sous la couverture chauffante, qui entoure la table basse, en poussant un soupir de soulagement lorsque sa chaleur pénètre enfin mon corps. Je passe aussi mes mains en-dessous et les frottent l'une contre l'autre pour que mon sang reprenne sa course dans mes veines. Une fois confortablement au chaud, j'aperçois alors Osamu à ma droite, lui aussi, assis à la table.
- Salut Miya ! Désolé je ne t'avais pas vu, j'étais frigorifiée. Ça va ?
- Maintenant que tu es là, je vais enfin pouvoir parler avec quelqu'un qui a plus de deux de QI donc oui, ça va, me répond t'il, ses yeux rivés sur moi, en m'adressant un sourire qui me laisse une impression bizarre.
Je hausse les épaules en lui souriant en retour pendant qu'Atsumu vient me rejoindre en s'asseyant à mes côtés. Osamu s'est toujours montré ambigu avec moi de toute façon, ça ne change pas beaucoup des autres fois. Il aime m'envoyer des piques et si ça atteint son frère, c'est encore mieux pour lui. Provoquer les deux pour le prix d'un petit sarcasme bien placé, son jeu préféré.
- Pourquoi tu t'entêtes à l'appeler encore par son nom alors que tu es ma copine ? Tu le vois presque autant que moi, me demande alors Atsumu, n'ayant rien entendu de la raillerie lancée par son frère, sa main posée derrière moi et son bras s'appuyant avec une tendre désinvolture contre mon dos. Depuis le temps qu'on est ensemble en plus... continu t'il en commençant à jouer du bout des ses doigts avec quelques mèches de mes cheveux.
- Parce qu'il ne m'a pas dit que je pouvais le faire. Vous avez beau être jumeaux, vous êtes quand même bien différents.
- Heureusement pour toi, tu es avec le meilleur des deux ! Lance t'il sans hésiter en bombant un peu le torse.
- Ça y est, j'ai déjà mal à la tête... intervient alors Osamu en soupirant sèchement.
- Ça y est, il commence à faire son rabat joie, reprend Atsumu en roulant des yeux, son sourire narquois aux lèvres.
- On commence ou pas ? Je commence à avoir faim... coupe Osamu en ignorant la remarque de son frère.
- Kita, Suna et les autres, arrivent quand ? Demandé-je naïvement pensant qu'ils ne tarderaient pas.
- Dans une heure ou deux, je voulais avoir un peu de temps avec toi avant que Kita et son sérieux ne viennent plomber l'ambiance.
Je hoche alors la tête en lui souriant et commence à ouvrir mes livres sur la table.
- Miya, tu peux me passer le bouquin sous ton bras ? Lui lancé-je sans vraiment lui prêter attention.
Il me tends le livre et dans un geste approximatif pour l'attraper, ma main frôle la sienne. Mon coeur fait alors un bon et je fronce aussitôt les sourcils de cette réaction incongru de mon corps. Ses yeux glissent alors sur moi et me scrutent comme s'il ne m'avait pas vu depuis longtemps, en quête d'un je ne sais quoi quelque peu déstabilisant. Je ne peux m'empêcher de baisser les yeux sur la table en me pinçant la lèvre de gêne et peut être bien d'autre chose.
- Pour une fois, je lui donne raison... dit il enfin en soupirant. On en a jamais parlé mais tu peux m'appeler par mon prénom, je m'en fou, me chuchote t'il alors d'une voix que je trouve bien trop suave malgré les paroles nonchalante qu'il vient de formuler.
- O... ok je le ferais. Fait la même chose de ton coté ok ? Lui répondis-je en essayant de garder une certaine contenance.
Pour toute réponse, Osamu acquiesce de la tête et me fait un léger sourire approbateur que je lui rend. Qu'est ce qu'il me prends tout à coup ?
- Vous avez fini de flirter tout les deux ? Coupe Atsumu la moue boudeuse en se collant tout de suite à moi, son bras se glissant autour de ma taille sous la table.
- Dans tes rêves... soupire Osamu blasé. Je sais pas où tu as vu qu'on flirtait...
- Ça va, calmez vous. On a réglé le problème du prénom, ça devrait te rendre heureux maintenant non ? Intervins-je rapidement coupant vite court à leurs enfantillages.
- C'est pas trop tôt. Ça sera moins bizarre d'entendre Miya sortir de ta bouche.
Atsumu marque un temps comme s'il réalisait quelque chose puis une mimique pleine de sous entendu fait son apparition sur son visage.
- Bien que ça pourrait me donner certaines idées, dit il enfin en me souriant de manière beaucoup trop aguichante.
Mes joues s'empourprent immédiatement et pour garder un semblant de retenu, je me dois de détourner le regard de mon homme si je ne veux pas tomber tout de suite dans son jeu de séduction et de tentation qu'il engage soudainement. Mais son nez qui vient se blottir espièglement dans mon cou, fait redoubler de frissons ma peau encore frigorifiée et réchauffe tout de suite mes sens. Quand il est près de moi, ma volonté se réduit rapidement à une ridicule peau de chagrin et il peut alors m'emmener où il veut.
- Tu sens si bon... me susurre t'il en laissant un bout de sa langue glisser discrètement le long de ma carotide.
Mon souffle s'emballe alors automatiquement et ma tête bascule contre la sienne, aimantée par cette tendresse tant attendu qu'il me donne. Tout s'embrume rapidement et sous la table, je sens également la main avide d'Atsumu glisser doucement sur ma jambe avant de la remonter. Une course lente et maîtrisée sur la partie charnue de ma cuisse. Il veut s'assurer que son territoire est toujours bien défini et que mon attention n'est centré que sur lui. Quel fierté ! Mais qui me montre aussi tout l'amour qu'il me porte. Je glousse plusieurs fois des chatouilles que cela me procure et j'entends Osamu se racler bruyamment la gorge. Je n'y prête attention que d'une oreille alors que tout mon être se concentre sur Atsumu qui a décidé de le réveiller de manière bien sournoise et à peine dissimulé sous la table. Mes doigts viennent s'entremêler aux siens et essayent mollement de le repousser mais ma raison se plie rapidement sous cette envie grandissante qu'il m'insuffle intentionnellement. Je le regarde et il me sourit malicieusement avant de venir continuer de me tenter en effleurant la pulpe de mes lèvres des siennes. Au fur et à mesure qu'il m'emporte avec lui dans son baiser, je sens ses doigts se faufiler doucement entre mes cuisses et remonter avec avidité jusqu'à ma féminité. Il s'aventure sans hésitation, connaissant par coeur le chemin de mon antre de plaisir dont il a la clef. Il a toujours eu ce pouvoir sur mes désirs. Déjà quand il me faisait la cour et que j'essayais de lui résister j'avais toutes les peines du monde. Plus je le fuyais, plus il me courait après et plus on se succombaient. Cette impulsivité chez lui m'a tout de suite séduite, notamment parce que je suis comme lui, en comparaison de son frère plus calme et réservé. J'ai besoin de ce grain de folie dans ma vie. Il est celui qui me tire vers le haut et qui me pousse à être moi même. On est plutôt du genre couple passionnel que calme et posé et ce qu'il entreprend en ce moment et une pure extase pour mes sens et me met déjà dans tout mes états, me faisant partir au quart de tour.
Lentement, il déboutonne mon jean et commence à me caresser par dessus le tissu de ma culotte et, déjà, la température de mon corps augmente à une vitesse folle. Puisqu'il part sur ce terrain, je ne vais pas me priver et, le plus discrètement possible, ma main se glisse entre ses jambes pour venir caresser cette érection naissante qui commence à tirer fortement sur le tissu de son pantalon. Il laisse échapper un râle étouffé qui vient s'écraser sur ma peau quand mes doigts commencent à un amorcer un léger mouvement de va et vient. Il serre les dents, il tente laborieusement de rester silencieux mais ne peut empêcher sa respiration de s'alourdir.
Je sens Osamu continuer de s'agiter à côté de moi et j'oublie temporairement les mains enchanteresses qui m'emportent sous la table pour concentrer un instant mon attention sur lui.
- Tout va bien ? Demandé-je à la dérobée.
- Hum... me répond t'il à peine en se renfrognant.
Semblant ne prêter aucune attention à son frère, Atsumu continue son chemin délicieux sur mon corps devenu impatient. Ses doigts se sont maintenant infiltrés sous toutes mes barrières de tissu et caresse mes petites lèvres sans retenu, je ne résiste presque plus. Toute mon attention reviens alors rapidement vers mon homme, oubliant aussitôt son jumeau. Ma bouche revient tout de suite quémander la sienne pendant que ma main, au même instant, fait sauter le bouton de son pantalon et, à l'aveugle, libère habilement son sexe. Mes doigts jouent avec malice sur le bout de son gland qui s'humidifie lui aussi, son excitation atteignant son apogée, douloureusement dure. Je l'agace tendrement du bout de mon pouce, dérobant au passage un gémissement sensuel d'entre les dents d'Atsumu. Puis ma paume vient s'emparer pleinement de son membre pour, cette fois, monter et descendre franchement, faisant aller et venir la peau fine de sa verge de haut en bas. Le visage d'Atsumu se tend de plaisir et ses joues rougissent rapidement alors que sa langue accélère sur la mienne. Ma cadence est encore raisonnable et il ouvre les yeux pour plonger ses pupilles dorées dans les miennes. Je le vois alors jeter un rapide coup d'oeil derrière moi avant de revenir sur moi et me sourire.
- Il est probablement aussi dur que moi en ce moment, expire lourdement Atsumu sur mes lèvres.
Surprise, j'ouvre complètement mes yeux restés à moitié clos, perdu dans notre baiser, pour voir qu'il m'observe intensément avec un regard que je ne connais que trop bien. Un regard qui prépare un coup. Bon ou mauvais, je vais bientôt le savoir.
- Tu crois qu'il n'a pas compris ce qu'on faisait sous la table, me souffle t'il d'une voix tremblante du plaisir que je lui offre dans le creux de ma paume.
Osamu détourne son regard et ses yeux se rivent sur la table lorsque les miens viennent se poser sur lui, cherchant à savoir si ce que vient de me dire Atsumu est réel.
- C'est cruel pour lui de nous voir nous amuser devant ses yeux alors qu'il est seul, tu ne crois pas ? Continue encore Atsumu, son nez jouant maintenant avec mes cheveux, m'emportant sur un terrain qu'il me paraît encore fou d'imaginer.
- Toi, tu prépares quelque chose... Qu'est ce que tu as en tête ? Qu'est ce que tu es en train de me proposer, dis je en soufflant déjà péniblement contre ses lèvres, pendant qu'il continue ses cercles sur mon bouton de plaisir.
J'essaye de rassembler mes esprit et tente avec difficulté de démêler ce plan fougueux dont j'ignore tout mais qu'il fait pénétrer insidieusement dans tout mon être.
- A ton avis ? Me répond t'il alors d'une voix sensuelle en faisant rebondir sa bouche contre la mienne.
- Tu as bu ? Comprenant maintenant où il veut en venir.
- Ne me dis pas que ça ne t'excite pas toi aussi. Regarde dans quel état tu es.
Ses doigts se retirent alors de mon entrejambe et il vient me les présenter devant son visage. Des fils de cyprine reliant ses doigts souillés par mon corps.
- Tu es déjà toute humide, mon amour, rajoute t'il de sa voix cassée par le désir.
- Mais... avec ton frère ?
- Regarde le, il ne demande que ça.
Mon regard revient alors se poser sur le visage d'Osamu que je découvre rouge et tendu. Il croise subrepticement le mien et le détourne de nouveau aussitôt que nos pupilles s'accrochent, soufflant sèchement. Gêné ou agacé, j'ai du mal à le dire.
- Je... je crois que j'ai bu trop d'eau. Je reviens, je dois aller pisser, lance t'il alors en commençant lentement à se redresser.
Son excuse sonne totalement faux et vu son état, pas besoin d'être très malin pour s'imaginer pourquoi cette soudaine envie précipitée de vouloir aller se réfugier aux toilettes.
- Ça ne te dérange pas qu'il pense à toi alors qu'il va aller se soulager ? Me glisse encore malicieusement Atsumu dans le creux de mon oreille, me poussant, me tentant toujours plus de ceder à cette folle luxure qui nous gagne.
Le bas de mon ventre se sert alors. Une petite crispation qui me fait resserrer les cuisses et m'oblige à me mordre la lèvre d'un désir toujours grandissant. Mon esprit se gorge déjà de pensées affolantes d'obscénité.
- C'est vraiment ce que tu veux ? Demandé je, mon front appuyé sur celui Atsumu.
- Seulement si toi, tu en as envie. Tu sais que je t'aime et je respecte tes décisions.
Atsumu me sourit et sa langue revient danser avec la mienne avec cette douce volupté qui continue de me tenter.
- Tsum...
Il ne me laisse pas finir que sa langue s'introduit encore plus profondément dans ma bouche. Ses baisers sont toujours pleins de passion mais celui là, brise toutes mes défenses d'un seul coup et ma raison se fait tout à coup toute petite et va se terrer silencieuse dans un recoin de mon esprit.
- Tu sais que je ne résiste pas quand tu m'appelles comme ça et avec ses yeux là, je craque forcément, me dit il alors qu'il s'éloigne pour me laisser un peu respirer.
Ce surnom est mon cri d'amour là où le sien s'exprime par ses arabesques et ses jeux sur ma peau et mes lèvres. Son sourire finit de m'envouter. Je ne sais pas comment j'ai réussi à le laisser me convaincre de cette folie mais il a gagné. J'ai envie de me laisser aller à ce caprice de nos corps auquel il m'encourage délicieusement de céder. Son audacité est ce qui fait son charme et je n'ai de cesse de le laisser me charmer de cette énergie dominante qui m'attire tant chez lui. Il est si sûr de lui et pourtant si puéril par moment. Il me rends folle et je suis totalement et irrepressiblement folle de lui, amoureuse jusqu'à la dernière petite cellule de mon corps. C'est certain que je vais céder.
Je me tourne alors et je tends ma main vers Osamu. Des jumeaux pour sombrer dans la démence affolante mais si sensuelle de l'idée d'avoir deux fois plus de plaisir.
- Osamu ?.. L'interpellé-je avant de marquer un temps, attendant qu'il se retourne vers nous.
Il stoppe et se fige un instant, me laissant le loisir d'admirer un peu plus en détails son dos solide et si large, avant de se retourner lentement.
- Reste... murmuré-je alors qu'il me fait maintenant de nouveau face.
Son regard hésitant vient plonger dans le mien. Je ne l'ai jamais vu aussi peu sûr de lui. Je le sens résister à une force qui semble l'empêcher de céder, tiraillé par un combat intérieur qu'il se livre. Il grimace et je commence alors à douter mais il me dévisage bientôt de yeux embrumés de désir. Mes yeux accrochent ses lèvres devenus si tentantes et je ne peux qu'épouser leurs voluptés de mes pupilles envoûtées. Ma gorge s'assèche alors qu'il entrouvre la bouche pour me répondre mais lorsqu'il se ravise aussitôt, encore indécis, je déglutis péniblement. Je suis totalement happé par l'instant de cette insouciance si délicieusement inattendue. Je suis suspendue nerveusement à ses lèvres crispées, au langage de son corps irrésolu, à ce flottement intenable qui s'est formé entre nous. Atsumu, curieusement, se tait et me laisse faire. Son comportement suspect me titille vraiment mais ce n'est certainement pas le moment d'y penser, c'est trop tard. Je continue de tendre ma main de moins en moins assurée tout en ne lâchant pas le regard d'Osamu. Après un dernier sursaut vacillant de sa raison, il cède enfin et se rapproche aussitôt de nous. Il se saisit de ma main fragile avec cette toute nouvelle résolution qu'il vient de prendre et se glisse sous la table à mes côtés. Son bras s'enroule avidement autour de ma taille et sa main se déploie fermement dans mon dos, attirant mon corps vers lui. Son visage est maintenant à quelques centimètres du mien. Osamu se rapproche toujours plus inexorablement de moi, et ses lèvres effleurent maintenant tendrement la pulpe des miennes, venant réclamer un baiser qu'il semble attendre d'un désir douloureux. Je tourne quand même ma tête vers Atsumu pour être sur d'avoir son accord et d'un simple hochement de tête, il autorise son frère à venir amorcer ce moment à trois.
Cupidement, son baiser se fait tout de suite plus appuyé, passionné, désireux, et sa langue cherche immédiatement à se frayer un passage pour rencontrer la mienne. La sensualité de son assaut me retient de lutter et ma mâchoire s'entrouve aussitôt pour le laisser prendre possession de ma bouche. On se goûte pour la première fois et malgré la familiarité de ses traits, ses baisers sont bien différents de ceux d'Atsumu. Il m'embrasse avec une voluptueuse avidité. Il est bien plus pressant qu'Atsumu mais ça ne me dérange pas au contraire. Ce changement de rythme me plaît beaucoup. C'est loin d'être désagréable, au contraire. L'onctuosité de ses lèvres m'emporte dans son monde d'extase avec la même facilité déconcertante que son frère et je continue de fondre contre lui. Complètement transporté, nos corps entrelacés fiévreusement, on s'allongent bientôt tous les trois, à demi cachés sous le kotatsu. Sa chaleur nous enveloppe pendant qu'on se frottent et se mélangent allègrement les uns aux autres mais, soyons honnête, on n'a plus vraiment besoin de se réchauffer sous cette table. Il fait déjà trop chaud et, pour en rajouter encore, pendant qu'Osamu joue avec ma bouche et que nos langues se découvrent lascivement, Atsumu vient se coller contre mon dos, ses mains se mettant avidement à parcourir mon corps. Ses doigts courent sur la peau de ma gorge, doucement, lentement et je m'enfonce encore plus dans cette délicieuse félicité de ressentir leurs deux corps contre moi. Sa bouche laisse doucement rouler ses lèvres contre la peau de mon cou et de légers picotements me disent qu'il me laisse aussi quelques traces de son passage. Ma main vient alors se poser sur sa joue avant de venir se noyer dans ses cheveux blond, agrippant tendrement au passage quelques mèches, pour que lui aussi approfondisse ses baisers dans le creux de ma nuque pendant que je me retourne doucement vers lui.
Osamu relâche soudainement mes lèvres et commence à vouloir défaire son pantalon. Son excitation le fait se précipiter et je le sens alors lutter avec ses boutons et laisser échapper quelques jurons qui ne manquent pas de me faire rire. Ma main se glisse alors derrière moi pour venir se joindre à la sienne et, finalement, libérer son sexe, gonflé et tendu, de son caleçon. Ses doigts entrelacés aux miens me guident et ensemble on débute un léger mouvement de va et vient sur son membre. Son bassin répond aussitôt à nos gestes en se cambrant et se calant à notre rythme. Son souffle s'alourdit et s'écrase avec la suavité d'une caresse dans mon cou. Il lâche maintenant ma main et me laisse maîtresse des caresses qu'il m'a réclamé, ses mains venant à présent se faufiler sous mes vêtements et s'ancrer à mes seins. Il ne perd pas de temps et agace immédiatement mes tétons durcis, les pinçant avec délicatesse entre son pouce et son index, les faisant rouler entre ses doigts. Un frisson de plaisir parcourt alors toute ma poitrine et je me mords les lèvres en souriant.
Me voyant basculer la tête de plaisir, Atsumu se plaque un peu plus contre moi. Ses doigts plongent dans mes cheveux avant de se resserrer sur ma nuque pour me rappeler jalousement à lui. Dominant, impressionnant, excitant, il me pénètre de son regard brûlant de désir et peut être même de cette jalousie qui l'habite pendant que son frère s'affaire à me faire perdre le peu de raison qu'il me reste. Je le connais autant qu'il sait y faire avec moi et ma main descend alors sur sa verge pour lui donner toute l'attention qu'il mérite. Atsumu soupire aussitôt de plaisir contre mes lèvres pendant que son souffle s'emballe fiévreusement au fur et à mesure que mes gestes se font plus rythmés. Il arrive quand même, malgré quelques difficultés, à descendre ma culotte en dessous de mes fesses et, impatient, introduit directement un doigt dans mon vagin. Je ne peux m'empêcher de commencer à gémir quand il le recourbe et bouge en moi avec une maîtrise surhumaine sur mes points de plaisirs. Je veux venir étouffer mes plaintes contre son épaule mais ses lèvres me retiennent irrésistiblement à lui et je me mets alors à haleter sans vergogne contre elles, continuant de gémir de plus en plus fort.
Tout se précipite alors et pourtant, Osamu s'éloigne soudainement de moi et ce froid qu'il laisse sur mon corps me fait aussitôt frissonner. Je me retourne un peu et je le vois s'étendre paresseusement parterre pour aller fouiller dans son sac un plus loin. Son sexe dressé rebondit plusieurs fois sur le sol alors qu'il s'affaire et le froid de la surface qu'il frôle le fait visiblement reagir. Sa verge sursaute à chaque fois me faisant ricaner sadiquement. Il se tend une dernière fois et en ressort enfin des préservatif. Atsumu, aussi patient qu'un gamin, profite alors de ce temps-mort pour reprendre possession de mon attention. Je me retourne vers lui et ses bras se resserre avidement autour de moi. Il jette cependant un coup d'oeil derrière mon épaule et attrape le préservatif que son jumeau lui tend, ses yeux brillant de surprise autant que satisfaction. D'un regard entendu, je m'en empare, déchire la pochette et installe le précieux bout de latex, sésame d'un trésor incommensurable de plaisir qui nous attends, sur son sexe dressé contre moi. Maintenant couvert, il se frotte contre mon intimité et nos souffles lourds reviennent alors se mélanger avec une envie abyssale.
Derrière moi, Osamu glisse, sans prévenir, ses doigts entre mes fesses et doucement, en insère un dans l'orifice le plus proche de sa portée. Je pousse un petit cri de surprise mais il est aussitôt étouffé par les lèvres d'Atsumu qui se scellent aux miennes. Je fais peu de cas de cette initiative d'Osamu. J'aime la nouveauté et dans les bras des jumeaux, je ne crains rien de tenter cette nouvelle expérience. Je sens ses doigts me préparer avec attention. Me détendant doucement bien que presser. Il est maladroit mais si tendre que je suis prête à le laisser faire. Il présente bientôt son sexe devant mon orifice et je le sens grogner alors qu'il pousse lentement pour entrer en moi.
- Détends toi, je n'arrive pas à entrer... souffle t'il avec peine.
- Doucement Samu, c'est la première fois pour moi aussi... dans cet endroit...
- Sa...samu ? Expire t'il d'un souffle sur mes cheveux, à deux doigts de s'étouffer, comme choqué.
- Attends je crois que j'ai ce qu'il faut dans ma table de nuit, coupe Atsumu qui se redresse aussitôt.
Il se relève et s'éloigne en trottinant, la queue à l'air sortie du pantalon sous ses fesses et levée vers le ciel, vers leur chambre. Allongée de nouveau sur le dos, j'observe Osamu qui me surplombe de toute sa puissante et excitante prestance.
- On partage tout depuis toujours... Enfin partager est un grand mot. Il ne rend jamais ce qu'il m'empreinte... me murmure t'il alors soudainement en me dévisageant d'un regard lascif, rouge de désir. C'est peut être le moment de me venger ? Me lance t'il encore dans un souffle irrégulier et pesant, que son regard beaucoup trop intense, rend mystérieux.
Mystère que je veux incontestablement résoudre. Il m'en a trop dit ou pas assez maintenant.
- Qu'est ce que tu entends par là ?
- Laisse tomber, c'est rien...
Et alors qu'il a, à peine fini sa phrase, ses lèvres rencontrent de nouveau les miennes en un baiser fougueux qui me replonge dans notre frénésie lascive. Sa langue s'infiltre, impérieuse, dans ma bouche pour venir se mêler de nouveau à la mienne. Je ne résiste même pas. Je n'ai pas envie d'y penser, je veux profiter simplement de lui et de nous. Il doit, de toute façon, encore probablement jouer avec moi et mes nerfs, pour me faire réagir ou autre. Je dois pourtant avouer que cette atmosphère qu'il a créé à l'instant, était accablante. Tu es effectivement bien mystérieux Miya Osamu.
Profondément plongée dans mes pensées mais surtout dans le baiser d'Osamu, j'entends tout à coup des pas rapides qui se rapprochent de nous et je suis ramenée subitement à notre réalité. J'éloigne mon visage d'Osamu qui essaye tout de même de me retenir avec tendresse contre ses lèvres. Je les lui mordille en souriant et me tourne vers Atsumu.
- Tiens, et lésine pas sur la quantité hein, je ne veux pas que tu lui laisses des séquelles, déclare t'il alors en lui lançant une bouteille de lubrifiant alors qu'il se glisse à nouveau contre moi.
- Parle pour toi ! De nous deux, c'est toi le moins précautionneux, réagit alors Osamu.
- Hey ! Demande lui si je suis pas attentif ! Tu verra ce qu'elle va te répondre ! Renchéris Atsumu.
- Franchement ? Intervins-je aussitôt en m'interposant en les deux excités. Vous pensez que c'est vraiment le moment pour commencer à vous embrouiller ? Dis je d'un ton sec.
- Mais c'est lui qui a commencé ! Essaye de se justifier Atsumu.
- Ferme là ! Répond aussitôt puérilement Osamu.
- Bon je vais vous laisser entre vous dans ce cas. Je vais rentrer, déclaré-je en entamant un mouvement pour me relever.
- Quoi ?! Non, reste ! Laisse nous pas comme ça... Me supplie tout de suite Atsumu en agrippant mon bras.
- Regarde dans l'état où on est... On commençaient tout juste... rajoute Osamu visiblement frustré lui aussi.
Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour les faire taire ? Je me rallonge dans leurs bras, faussement convaincue par leurs arguments mais satisfaite de les avoir instantanément calmés. Atsumu replonge alors son regard chargé d'amour dans le mien et ce simple geste me remet aussitôt dans l'excitation de cette concupiscence qu'on a déjà bien entamé. De son côté, le visage d'Osamu dessine un étrange sourire narquois.
- Elle te mène par le bout du nez Tsumu, lance t'il alors.
Je leur lance tout de suite un regard noir désapprobateur. Pas question de recommencer.
- C'est ça Samu... Pff... Regarde toi, lui répond t'il le regard lui aussi plein d'ironie tout en se retenant de ne pas exploser de nouveau.
Je lui caresse tendrement le bras, reconnaissante de son effort. Osamu rougit alors et toussote avant de cacher son visage gêné dans mes cheveux. Son frère a vu juste et je pouffe de rire.
- Tu es vraiment la seule qui peut nous calmer aussi facilement et si rapidement, conclu alors Atsumu en m'observant d'un regard plein de tendresse.
- Vous êtes pas croyable... Dépêchons nous avant que les autres n'arrivent... Je n'ai pas envie qu'ils nous découvrent aussi... proche... et... bref, vous m'avez comprise...
Hâtons nous, mon corps n'arrive plus à se retenir. Je les désire, je veux la chaleur de leur corps contre moi. Je veux qu'il m'emportent dans leur monde de plaisir et en dépit de tout le désir que je ressens, je ne peux me résigner à venir faire face à Osamu. Atsumu, malgré cette surprenante initiative, je sais que sa jalousie est toujours présente, je la sens et malgré qu'il veuille me partager, je sais qu'il a ses limites.
Je ne comprendrais sans doute jamais pourquoi il nous a embarqué dans cette pure folie et, à vrai dire, pour l'instant, je m'en fou. Seul ce qu'on vient d'initier compte et ce que je touche allègrement n'a aucun mal à me raccrocher à cette réalité plus que concrète. La fermeté de leurs corps d'athlètes enflamme mon corps et je frissonne de cet irrépressible excitation d'assouvir cette extravagante sottise avec eux. Je ne tiens plus et leurs membres durcis contre moi me disent que je suis loin d'être la seule. Osamu respirant lourdement sur ma nuque et Atsumu se réfrénant péniblement de revenir m'embrasser finit de conclure cette discussion surréaliste que l'on vient d'avoir. Nous sommes trois à, de toute façon, ne plus pouvoir nous contenir, à endiguer ce désir qui cherche éperdument à s'exprimer.
- Tes désirs sont des ordres, me dit Atsumu avec une sensualité toute provocante qui le défini tant et qui me charme sans peine.
De ses lèvres s'échappent tout de même, un souffle de soulagement, vite balayé par ma bouche qui revient réclamer la sienne. Dans mon dos, le bruit de la bouteille de lubrifiant laisse échapper un léger "pop' étouffé qui ne me laisse aucun doute sur ce qu'entreprend Osamu derrière moi. J'entends qu'il presse la bouteille et le bruit de bruissement humide qui suit, m'amène à me pincer les lèvres d'anticipation. Un court instant après, qui m'a presque paru une éternité, une fois sa verge bien lubrifiée, Osamu pose ses doigts sur mon anus et commence à dessiner de doux cercles. La froideur du liquide sur ses extrémités rentrant en contact avec ma peau brûlante, m'arrache un petit cri exquis de surprise tout de suite rattrapper par les lèvres brûlantes d'Atsumu. De son majeur, il vient caresser cette partie tabou de mon anatomie. Je n'ai aucun doute, je ne tremble même pas et je laisse donc le jumeau de mon copain venir me pénétrer. Il pousse un râle empli de lascivité quand son sexe s'enfonce enfin en moi. Je grimace un peu et j'apprends à, lentement, apprécier ce nouveau plaisir que je découvre pour la première fois alors qu'il continue de s'introduire doucement en moi. Osamu ne bouge pas tout de suite, il ne me brusque pas et me laisse le temps de m'habituer à sa présence avant d'entamer quelques va et vient. Cette douleur et cette sensation étrange disparaissent très vite pour laisser place à une toute nouvelle et envoûtante dimension de plaisir. Je veux le ressentir encore plus, je veux sentir ses muscles se tendre alors qu'il les contractent pour aller et venir en moi, je le veux plus proche, toujours plus proche. Une de mes mains vient alors accrocher une de ses fesses. Rapproche toi Osamu. Plus près. Je veux te découvrir entièrement. Il comprend facilement mon appel et son torse musclé se moule contre mon dos. Ses mains puissantes s'agrippent à mes cuisses et son souffle dans mon cou finit de me refaire basculer totalement dans cette luxure colossale. Pendant qu'il fait rebondir ses hanches sur les miennes, il écarte autant que possible mes fesses pour venir se cacher plus intensément en moi. Mes yeux sont maintenant à moitié clos et je ne respire presque plus.
Un frisson d'extase surgit subitement, descendant rapidement le long de ma colonne, quand Atsumu se décide enfin à revenir prendre possession de mes lèvres. Aussi bien celle de ma bouche que celles plus intimes, venant tout décupler de mes sensations crevant déjà tout les plafonds. Mes yeux s'accrochent avec difficulté à lui alors qu'il continue de m'embrasser intensément. Ces doigts fins et énergiques m'arrachent un soupir gourmand qui lui réclame plus de sa part. Il est capable de beaucoup plus.
- Tu restes à moi... à moi seul... me susurre t'il alors d'une voix puérilement jalouse.
- C'est maintenant que tu redeviens possessif ? Je te retrouve bien là, articulé-je péniblement entre deux exhalations. Bien sûr que je suis à toi...
- De le voir te donner autant de plaisir m'irrite bien plus que prévu en fait, avoue t'il à demi mots avec une moue boudeuse rouge et embrumée de désir.
- Alors qu'est ce que tu attends pour faire la même chose ? C'était ton idée rappelle toi, le rassuré-je tout en le faisant languir de se mettre en concurrence avec son frère. Je suis à jamais tienne... laissé-je échapper dans un doux murmure contre ses lèvres.
Il me prend aux mots et ses mains se ruent alors sur mes hanches pour ramener impérieusement mon corps contre le sien. Je viens alors reposer ma jambe sur celle d'Atsumu pour lui faciliter la pénétration, bousculant au passage le pauvre kotatsu qui ne nous sert plus vraiment à grand chose. Son bassin se glisse parfaitement contre le mien et d'une main, il guide son sexe à l'intérieur du mien détrempée d'impatience. Sans hésitation, il me pénètre d'un coup de bassin sec qui m'arrache un gémissement grave avant de bouger en moi dans un rythme ensorcelant. Atsumu s'occupe magnifiquement de moi, il a toujours su le faire. On n'a pas pu se voir de la semaine et cette absence nous a peser alors de le sentir à nouveau tout contre moi, en moi et qu'il me prenne dans ses bras avec une telle dominance, je ne peux m'empêcher de sourire contre ses lèvres qui ne manquent pas de faire de même. Nos yeux se soudent en un regard rempli de tendres promesses et il revient m'embrasser si sensuellement que, cette fois, mes yeux se ferment immédiatement et je me laisse emporter par sa chaleur et les nombreux coups de hanche qu'il me donne. Atsumu tu es diaboliquement incroyable.
Osamu qui ne veut pas être en reste, passe sa main sous ma mâchoire pour venir réclamer, lui aussi, ma bouche. Soumise et dans un état second, je lâche indolemment celle d'Atsumu et me laisse guider par Osamu qui récupère mon attention. Un duel charnel et passionnel se met en place et ils se battent tendrement pour mes baisers. Je passe de baisers pressants à des baisers dominants. Je papillonne de bouche en bouche sans jamais me lasser. Je goûte leurs différences autant que leurs ressemblance et je sombre sans retenue dans une si délicieuse confusion. Je pourrais pourtant les reconnaître les yeux fermés mais ils arrivent si aisément à embrouiller mes sens que plus rien ne semblent exister autour de nous. Je flotte dans une bulle de délices, enveloppée de deux corps ardents qui me consument d'un désir encore jamais ressenti.
Leurs deux membres pulsent dans mes entrailles et écartent mes chairs au fur et à mesure qu'ils se gonflent de plaisir. Ce sentiments intense me prend au tripes et déjà mes gémissements se font plus intenses. Je ne contrôle plus rien de mon corps. Nos jambes s'entremêlent et s'enchaînent. Nos corps collés les uns aux autres se mouvent en une danse enflammée. La chaleur du Kotatsu accompagnée de celle que l'on dégage me fait fondre. Ma peau devient moite et se colle à la leurs. Leurs mouvements sur moi crées alors des bruits si licencieux qu'ils relancent sans cesse mon excitation. Je me sens mouiller plus que j'en ai l'habitude et le bas de ventre commence doucement à se crisper.
J'ai envie de ressentir plus fortement Atsumu et je faufile alors mes mains sous ses vêtements, mes doigts se mettant aussitôt à caresser son torse tendus par l'effort. Je m'attarde à dessiner passionnément le contour de ses abdominaux si ferme. Sa peau frissonne sous mes doigts qui tressautent à chaque coup de bassin qu'il me donne. Je remonte ensuite doucement sur ses pectoraux et vient jouer avec ses tétons qui se durcissent un peu plus alors que je folâtre malicieusement avec eux, venant les agacer un par un. Mes mains continuent ensuite ce voyage intime sur un corps plus que familier et viennent s'attarder très longuement sur son dos. Mon péché mignon. Ma faiblesse. Je prends le temps de ressentir le moindre muscle qui se contracte pour venir me pénétrer toujours plus fort, effleurer les grains transpirant de son épiderme irrégulier mais si exquisément doux, griffer légèrement sa peau pour le faire encore réagir et grogner contre la mienne, agripper ses parties plus charnues et les cajoler avec une envie inépuisable avant de descendre jusqu'à ses fesses. J'en caresse leur partie rebondie, passant sur leur arrondie si ferme, les massant de mes doigts tremblant de désir. On s'embrasse sauvagement, nos langues se battent presque en duel et nos lèvres se dévorent pendant qu'Osamu me mord bestialement le moelleux de mon épaule. La souplesse du mouvement de leurs hanches m'arrachent toujours plus de gémissements incontrôlé. Ils arrivent à me faire découvrirent des zones de délices que je ne connaissais même pas et je me noies dans l'intensité de leur étreinte. Suzerains de mon désir, grands patron de mes envies, je ne suis que l'esclave de leur étreinte torride qui me maintient éveillés alors que je pourrais à tout moment défaillir de plaisir tant ce qu'ils me font ressentir est vif et me prend aux tripes, furieusement sublime.
La fine parois qui sépare leur deux virilités me laisse ressentir leurs sexes qui se frottent entre eux en même temps qu'ils décuplent mon plaisir. Mes sens sont en train de bouillir alors qu'ils entrent et sortent de mon corps en feu avec une synchronisation irréelle. Leurs doigts s'agrippent à ma peau, prenant prise sur moi pour mieux aller pénétrer plus en profondeur mes chairs. Ceux d'Osamu se plantent dans le bas de mon dos et je sens ses ongles qui me griffent emporté par le torrent d'extase qui s'écoule en nous. Je pousse un gémissement et il vient se plaquer un peu plus contre mon dos tout en me léchant allégrement la gorge. Atsumu se retient à mon dos et ma cuisse et, lui aussi, marque ma peau de l'ardente intensité de l'étreinte qui nous embrase. Ils parsèment inlassablement tous les deux ma peau de leurs baisers doux mais si incendiaires, que je la sens fondre et se mêler à la leurs. On ne fait plus qu'un et emporté par notre passion, je sombre totalement dans ce moment à trois jusqu'à ne plus savoir où j'habite, dans une transe parfaite. Leurs corps entiers se soudant toujours plus désespérément au mien, leurs muscles bandés me retenant contre eux, leurs sueurs sucrées se mélangeant à la mienne, leur odeurs m'enivrant à m'en fait perdre la raison, nos jambes s'entremêlant pour mieux se rapprocher. Mes bras qui parcourent leurs épaules si larges, mes doigts qui se perdent dans leurs cheveux teints, mes lèvres qui passent d'une bouche à une autre. Mes hanches bougent et roulent sans cesse sur leurs bassins, avides et gourmandes. Allant et venant d'un membre à l'autre pendant qu'ils me pénètrent toujours plus profondément dans un rythme assourdissant d'extase. Leurs pelvis percutant le mien avec toujours plus d'avidité et d'envie. Je brûle de plaisir, embrasé par leur désir qui me transperce au plus profond de mon être. Ils accélèrent encore ensemble et ce délicieux moment qu'ils me procurent me fait élever la voix, qui part de plus en plus dans des aigues cassés par mes nombreuses exaltations. Je les gratifie des mes plaintes pendant qu'il m'inondent de leurs grognements et râles d'extases qu'ils laissent échappés d'entre leurs lèvres affairées sur ma peaux. Nos respirations hors de contrôle se mélangeant et se perdent pour créer un ensemble irréelle et hors du temps, oubliant totalement ce qui nous entoure. Il ne reste de nous que trois personnes à bout de souffle, au bout de leur envie, simplement en train de se donner sous une table chauffante devenu inutile tant le feu de notre désir embrase toute la pièce.
- Putain... tu es si étroite... soupire péniblement et presque imperceptiblement Osamu dans le bas de ma nuque.
- Nhg... Grogne aussi Atsumu contre mes lèvres.
Leurs mouvements continuent d'accélérer, je les sens arriver au summum du plaisir et mon corps se tend aussi pendant que le bas de mon ventre se crispe avec délice. Mes chairs se resserrent autour de leurs sexes alors que ma jouissance arrive et je les entends alors clairement gémir. Cette vague d'extase va bientôt se déverser en moi et m'envahir entièrement. Mes mains viennent alors se cramponner à eux de toutes mes forces, tout mon corps se raidit et cet orgasme qui s'empare de moi me fige complètement. Je ne contrôle plus rien de mon corps et de mon esprit. Ma bouche s'entrouvre et impossible d'articuler quoi que ce soit, je ne peux que crier d'extase à chaque dernier coup de bassin qui finit de me faire faire mourir de plaisir. Ils gémissent tous les deux aussi avec force, me faisant vibrer de ses délicieusement lamentations contre moi alors que leurs sexes finissent de se vider dans la chaleur de mon corps.
On relâche doucement la pression après ce déferlement de plaisir et, à bout de souffle, on reste un long moment enlacés les uns aux autres ne voulant pas se détacher et revenir à notre réalité devenu trop ordinaire. Osamu haletant sur ma nuque, Atsumu respirant erratiquement dans le creux de mon cou, j'ai un mal fou à reprendre le contrôle de ma respiration et mon coeur semble avoir rendu l'âme dans leurs bras. Je n'ai plus aucune énergie et je repose contre eux complètement alanguie. On s'est vraiment donné au delà de nos limites.
Après ce doux instant de quiétude, Atsumu se met à bouger et se blottit alors plus près de moi. Il relève son visage de mon cou, ses lèvres venant effleurer mon oreille pendant qu'Osamu commence, de son côté, à se rhabiller au même moment.
- Je t'aime, me déclare alors Atsumu.
- Hum... grommele aussitôt Osamu en entendant son frère. Je vais aller nous préparer des onigiri, j'ai faim...continue t'il en se relevant et remontant nonchalamment son pantalon sur ses fesses qui n'ont maintenant plus aucun secret pour moi.
Il ramasse au passage les deux préservatifs et va les jeter indolemment dans la poubelle. Je le regarde s'éloigner pensive avant que les doigts malicieux d'Atsumu courent sur ma nuque et me rappellent aussitôt à lui. Je bascule alors ma tête sur son épaule en souriant.
- Tu es incroyable, me susurre t'il dans le creux de l'oreille.
- Tu peux t'enorgueillir d'être le seul capable de me faire faire ce genre de chose, lui répond-je un sourire aux lèvres.
- Et tu es la seule capable de me suivre, c'est pour ça que je t'aime. Tu es faite pour moi.
- Alors pourquoi cette soudaine envie aujourd'hui ? Tu savais que ton frère craquait sur moi hein ?
- Ha ha très drôle ! Non ce n'est pas pour ça. Je ne suis pas aussi généreux tu le sais. Il ne ressent rien pour toi et ceux qui t'approchent de trop près...
- Je sais je sais... je me souviens très bien du bordel que tu causes à chaque fois qu'un gars a le malheur de me regarder...
Atsumu se met à bouder. Il est si craquant.
- Alors pourquoi ?
- Je savais que tu fantasmais de nous avoir tous les deux... avoue t'il en chuchotant. Tu as aimé ça non ?
- Tu me rends folle, tu le sais ? Dis je alors heureuse d'avoir résolu le mystère de cette soudaine envie.
- Folle de moi, j'espère ? Me demande t'il en retour, son sourire satisfait revenant étendre ses lèvres.
- Mieux que ça, dis je enfin en l'embrassant avec ferveur, voulant lui montrer toute la force de mes sentiments pour lui.
- Qu'est-ce je ne ferais pas pour toi, me répond t'il dans un faux soupir avec un clin d'oeil plein de charme qui me promet tant de choses.
- Ne va pas pleurer s'il en redemande, le provoqué-je alors joueuse.
- Dans ses rêves, une fois ça suffit largement !
Je pouffe de rire devant sa moue boudeuse. Je sais qu'il a fait de gros effort en même temps qu'il a pris son pied. Je jette cependant un rapide coup d'oeil suspicieux à Osamu qui prépare toujours ses onigiri et qui semble n'avoir rien entendu de notre conversation puis je reviens aussitôt à Atsumu. Je l'observe un instant me sourire sincèrement avec amour et je prends alors son visage entre mes mains pour l'embrasser à nouveau avec passion.
- Je t'aime Miya Atsumu.
Je l'embrasse avec douceur et mon baiser se remplit d'amour quand le volupté de ses lèvres répond à mon appel. J'aimerais qu'on puisse s'éclipser et ne rester que tous les deux aujourd'hui mais nous sommes coincés par ces révisions de groupe que nous avons organisés. Ce baiser doit alors désespérément se conclure.
- On devrait se rhabiller avant que les autre arrivent et nous voient tout débraillés, dit il alors que son visage me crie une tout autre chose, un désir brûlant ardemment dans le fond de ses pupille ambrées.
Il se relève avant moi et je m'allonge sur le dos complètement amorphe en essayant tout de même de lever péniblement mes fesses pour remonter ma culotte et mon jean. Mes muscles sont déjà en train de hurler de douleur et je sens que demain je vais avoir un mal de chien à marcher correctement. A moi la marche en canard yes ! Ce qui vient de se passer est si aberrant d'irréel que je ne peux m'empêcher de sourire et de ricaner. Je mets ainsi un temps fou à me relever, mes abdominaux déjà en train de se rebeller contre moi alors que je continue de glousser. Tout mon corps me lance et certains endroits sont même encore tendus. Je grogne alors que je finis de me rendre de nouveau présentable.
Toc toc toc
- Ah les voilà enfin ! S'écrit Atsumu en s'éloignant de la table.
Pendant qu'Atsumu va ouvrir la porte, je reste en retrait avec Osamu qui est revenu vers moi. Il se penche alors au dessus de mon épaule. Son souffle venant s'écraser dans mon cou me fait aussitôt frissonner. Souvenir encore beaucoup trop frais dans mon esprit de notre étreinte torride.
- S'il savait que, moi aussi, j'ai des sentiments très fort pour toi, Tsumu n'aurait jamais autorisé ce qu'on vient de faire, me murmure t'il alors presque imperceptiblement du bout des lèvres.
A ces mots, mon sang se met à taper frénétiquement dans mes tempes et je me retourne brusquement vers lui, le regard complètement abasourdi par sa révélation.
- Qu...
Osamu pose aussitôt un doigt sur ma bouche en souriant tristement. Je le dévisage alors paniquée, mon visage interrogateur, mes yeux lui criant de m'expliquer ce qu'il vient de se passer à l'instant.
- Chut, ce n'est pas le moment, me dit il finalement d'un air morose, son regard devenu tendre, m'assurant qu'il ne mentait pas. Plus tard, me promet il dans un murmure, ses yeux glissant lentement sur moi une dernière fois avant de se détacher des miens et de, lui aussi, aller accueillir les membres de son équipe me laissant seule, plantée sur place, complètement pantoise.
Alors ça! Si je m'y m'attendais ! Et il me sort ça comme ça ? Mais quel... Plus tard ? Comment ça plus tard ? Je n'ai pas le temps de penser au coup de massue qui vient de s'abattre sur ma tête que Suna, Kita, Akagi, envahissent déjà la pièce. Je reprends tant bien que mal mes esprits, mettant difficilement de côté les pensées erratiques qui commencent à se déchaîner dans ma tête et je me force à leur faire un grand sourire accueillant.
- Wow, il fait super chaud chez vous ! Vous avez fait quoi pour qu'il fasse aussi bon ? Lance naïvement Akagi.
On se regarde alors tous les trois, les jumeaux et moi et, malgré la bombe que vient de me lâcher à l'instant Osamu, on se met alors à rire devant le regard incrédules des autres. S'ils savaient !
Mais les paroles d'Osamu reviennent rapidement résonner beaucoup plus fort dans ma tête lorsque tout le monde s'installe enfin autour de la table et mon regard cherche alors à se raccrocher automatiquement à Atsumu qui me sourit avec son éternel rictus fier. Il me tend la main pour que je le rejoigne sous le kotatsu et dans cette panique qui me gagne, en cet instant plus que troublant, il est ma seule certitude. Je me sens perdue tout à coup. J'ai la tête qui tourne et c'est loin d'être la faute de la chaleur de la pièce qui me provoque ce tournis. Je m'assoie rapidement en tenant la main d'Atsumu d'une puissante détresse et me blottit contre lui sous le regard faussement nonchalant d'Osamu qui m'adresse un discret sourire douloureux mais résolu.
"Et moi, qu'est-ce ce que je vais faire maintenant ?.. "
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