c'était juste une bataille (application des héros)

Mon père n'a jamais été parfait. Je n'ai jamais eu d'aide. Quand les intervenants de DPJ venait mon frère et moi manquaient. Notre mensonge préféré a été: { C'était juste une petite bataille entre frères}

Mon père nous a battu pendant des années jusqu'à causer la mort de mon frère Alan. Si je dis la vérité à la madame notre père aurait été pire avec nous.

***

Je regarde Kim qui fixe le jeu pour éviter de pleuré. Je continue la bataille de mon jeu. Je lui demande :

-Est-ce que tu détestes que je parle de ce qui est arrivé?

Elle secoue la tête en mettant sa tête sur mon épaule. Elle répond :

-Je ne suis juste pas capable de t'imaginer un enfant battu par un de ses parents tellement que tu es positif.

-C'est pourtant la vérité.

Je continue mon récit.

***

Je me rappelle de ce soir. Alan a parlé de ce qu'à fait mon père. Il a crié et il est venu verre moi. Il me prit par le collet et me crachant:

-toi aussi tu as parlé de ce qui se passe ici

J'ai commencé à pleurer en disant que non, mais mon père ne m'écoute pas . Mon grand frère c'est mis entre nous deux en me suppliant de partir me cacher. Je voulais devenir invisible et en même temps je voulais aider mon frère. Ça a duré au moins une heure de coups où j'entends mon frère crier et à un moment plus rien. Je sorts un peu de ma cachette pour voir mon père entrain de pleuré en constatant ce qu'il a fait.

***

Je vois Kim qui pleure. Je lui replace le cheveux en lui demandant :

-est-ce que tu veux que j'arrête?

-Non, tu as besoin de me parler de cette histoire et je sais que tu ne pourras jamais passer par-dessus ça et avancer si tu n'en parles pas.

Je continue
***
Je me suis fait interrogé par la police quand la mort de mon frère a été déclaré. Pour la première fois j'ai dit la vérité. Cette bataille intérieur qui a duré des années c'est enfin terminé quand j'ai vue les policiers mettre les menottes à mon père. Je me suis mis à pleurer quand on m'a amené à la personne qui a eu ma garde, ma grand-mère maternelle.

Le fait qu'elle me parle de ma mère qui est morte quelques mois après ma naissance m'a fait du bien. Je me sentais heureux pour la première fois.

***

-c'est comme ça que l'histoire fini.

Elle se redresse en entendant un bruit en pensant que c'est peut-être Nathan qui vient de rentrer. Je lui dis:

-J'aurai peur d'avoir un enfant, je ne veux pas devenir comme mon père.

-Tu ne seras jamais comme ton père et tu le sais.

On se regarde dans les yeux, on a toujours eu ce regard quand on se regarde. Je me dis qu'il suffit que je m'avance un peu, mais on fini juste par retourner le regard quand on a peur que quelqu'un nous regarde. Je lui dit en blague:

-Si a trente ans on est encore célibataire, on se marie et on aura des enfants.

Elle rit et elle rajoute:

-Oui, une petite famille parfait avec deux enfants, Alan et Charli.

On rit sans trouver ça drôle. C'est dure de cacher nos émotions à une amie, mais on sait qu'on ne pourrait pas vivre ensemble.

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