Yamakazi

Voici le OS de yajhg- :)

La nuit devait être tombée depuis bien 2 heures. Et comme "d'habitude", c'était l'heure pour toi de sortir faire ton boulot.
Un "job" si on peut appeler ça comme ça.
En effet, tu fais partis d'un important réseau de criminel. Tu n'as pas vraiment choisi ton destin, tu n'as, a vrai dire, pas eu le choix du tout.
Un mec t'avais surpris entrain de l'observer, un soir. Tu l'avais trouvé très beau et tu voulais juste le regarder un peu. Seulement, c'était sans compter sur ta discrétion légendaire. Tu avais trébucher sur une canette, et t'étais étalée sur le sol, sans aucune grâce, faisant se retourner le jeune homme aux cheveux de jais que tu épiais. Bien sûr, tu étais rouge de honte. Il t'avais prise en flagrant délit, et tu ne savais pas vraiment comment réagir. Seulement, les choses ne se sont pas vraiment déroulées comme tu l'avais imaginé. En effet, le jeune homme t'avais attrapé avec force par le bras avant de violemment te plaquer contre le mur derrière toi. Il t'avais harcelé de questions du style "qu'est ce que tu as vu?" ou "t'es qui?". Et bien sûr, tu n'avais pas eu la présence d'esprit ni le courage de lui avouer que tu offrais un petit plaisir a tes yeux. Il t'as donc emmener avec lui a travers les rues de la ville. Bien entendu, tu ne t'étais pas laisser faire, mais sans grande surprise, l'asiatique était nettement plus fort que toi.
Outre plus de détails, ce soir là, tu as intégré ce gang de criminels en tout genre, a cause de ce magnifique et mystérieux jeune homme.
D'ailleurs, votre relation est des plus tendues. Certes sa beauté sans pareille continue de t'émerveiller de jour en jour, mais son comportement t'enèrves. Depuis qu'il t'as fais intégrer cet endroit, une haine profonde est née au fond de toi, a son égard. Et il ne fait strictement rien pour l'atténuer.

Trêve de rêveries. Tu quittes ta position pour sauter par dessus une rambarde, prête a exécuter l'ennemi. Celui qui, il y a de ça deux jours, a tué l'un de vos meilleurs coéquipiers.
Certes, tu n'étais pas enchantée d'entrer dans ce gang, mais avec le temps, tu y avais pris goût. Et tu avais demandé a avoir un poste plus stimulant que classer des papiers au QG. Le chef t'avais donc collé la tâche merveilleuse qu'est, de tuer les obstacles, a pratiquement chaque mission.
Évidemment, a chaque fois, tu n'es pas seule, mais accompagnée de Bang Yongguk. T'as bête noire.

Et oui, le karma n'est pas avec toi.

Tu commences a avancer a travers le jardin. Ta main droite posée soigneusement sur ton arme. Prête a la dégainer, rapidement. Yongguk est passé de l'autre côté, pour, je cite «Prendre la cible par surprise.»
Tu penètres dans la propriété, doucement. Afin de ne pas te faire remarquer. Tu avances prudemment, longeant au maximum les murs, évitant ainsi que ton ombre ne se découpe dans la nuit. Quelques unes de tes mèches de cheveux retombent sur ton visage concentré, te donnant un air d'aventurière tout droit sorti des films américains clichés.
A chaque mission, et dieu sait que ce n'est pas la première, tu te demandes, comment tu peux arriver a tuer des gens. Mais plus le temps passe, et plus ton cœur devient dur, ne laissant plus aucune émotions transparètre lorsque la balle vient déchirer la peau de tes cibles.

Après quelques minutes de périple. Tu arrives devant la porte de sa chambre. Tu passes doucement la tête d'en l'encadrement de celle ci, repérant ainsi l'ennemi, paisiblement endormi, dans son lit. Tu sors ton arme du bout des doigts et la charge, veillant a faire le moins de bruit possible.
Tu entends du bruit derrière toi. Te faisant te retourner en sursaut. Tu découvres finalement ton "coequipier", un sourire provocateur scotché sur le visage.

Cet idiot doit être content d'avoir réussi à te faire peur.

Tu lui offres ton plus beau majeur et retourne face a votre proie. Celui ci n'est plus dans son lit. Tu cherches son ombre du regard dans toute la pièce, mais rien. Tu te retourne vers Yongguk, mais tu n'as pas le temps de dire quoique ce soit, ton corps se fait tirer a l'arrière violemment. Te faisant tomber lourdement au sol.
Tu lâches un gémissement de douleur. Tu relèves les yeux, découvrant votre cible, Kim DaeSoon, debout, un flingue à la main. Probablement un Glock 23. Où peut être un SigSuer 2022. Mais là n'est pas le sujet.
L'arme en question est collée sur le front de Yongguk. Qui lui, est bloqué entre le mur et son bourreau. Le visage neutre. Fixant l'homme dans les yeux.
Ton estomac se resserre. La vision de ton coéquipier jonglant avec la mort de cette façon te met horriblement mal. Ton cœur s'accélère. T'empêchant de réfléchir correctement. Tu t'es imaginé des millions de fois cette scène. Qui dans ton imaginaire, était plus que satisfaisante.

Oui, ta haine est a un niveau incroyablement élevé.

Mais la, tu n'éprouvait aucun plaisir a le voir ainsi. Le sourire qui triomphait dans ton imaginaire n'était pas la, collé sur ton visage. Tes yeux presque embués de larmes, tu regardes longtemps cette scène. Cette scène horrible. Déchirante.

- On dirait bien que tu as perdu Bang.

- En effet. Bien joué, Kim.

Le dit Kim, déplaça son doigt afin de correctement le poser sur la détente. A l'évidence, il va tirer. La balle va traverser son front, touchant le cerveau, et le tuant sur le coup.

Et sans vraiment réfléchir, tu te relèves et te place devant Yongguk, tirant toi aussi, sur Kim.

- Claire dégage !

Trop tard, sa balle atteint ton épaule, tandit que la tienne, atteint son cou. Il s'écroule sur le sol. Laissant tomber son arme, dans un bruit assourdissant. Il est mort.
Et Yongguk est vivant.

Tu laisses a ton tour, ton arme s'échouer sur le sol, faisant se décrocher la recharge. Ton épaule de fais mal. Très mal. Trop mal.
Tu baisses la tête vers ta blessure et constate, avec peu de surprise que tu saignes en abondance.

- Putain mais pourquoi t'as fais ça espèce de conne?

- En général... les gens disent merci.

- Merci? mais tu t'fou d'ma gueule la Claire. J'vais pas te dire merci pour t'être pris la balle a ma place ! Tu saignes maintenant.

- Tiens. T'as un cœur finalement?

Tu enlèves ton pull et compresse comme tu peux l'endroit où la balle s'est enfoncée, pour stopper le saignement. Tout en faisant ça, tu ramasses ton flingue d'une main tremblante et commence a descendre, pour atteindre le rez de chaussé. Yongguk fini par te suivre.
Vous montez dans la voiture. Aucun de vous ne parle. Toi, te demandant finalement, pourquoi tu as fais ça? Pourquoi est ce que tu l'as sauvé, au péril de ta vie.
Parce que, malgré tout, la balle aurait pu atteindre un autre endroit, qui t'aurai été fatal.
Et lui, se pose les mêmes questions. Pourquoi est ce que tu l'as sauvé? Toi qui, ne te cache pas pour exposer a quel point tu le détestes.

- Pourquoi t'as fais ça?

Sa voix grave casse le silence de l'habitacle, te tirant de tes pensées.

- Claire. Pourquoi es ce que tu as fais ça? Me voir mort t'aurai fais plaisir pourtant.

Silence.

- J'en sais rien.

Tu avais dit ça en regardant dehors, toujours entrain de compresser ta blessure.

- Pardon?

- J'ai dis, j'en sais rien. T'es sourd?

Silence. Encore.
Tu ne mens pas. Tu as beau retourner encore et encore les choses dans ton esprit, tu n'en sais strictement rien. Tu ne sais pas pourquoi tu as été prête a risquer ta vie pour lui. Alors que, tout les jours il te pourri la vie. Et que, comme tu l'as dit plus tôt, tu as tellement de fois imaginé mort. Et d'ailleurs, en creusant la situation, c'est n'est vraiment pas gentil.
Peut être qu'au final, tu imaginais sa mort pour te rassurer. Pour te convaincre toi même. Pour te persuader que tu ressentais de la haine, de la colère envers lui, et uniquement de la haine et de la colère. Après tout, la première fois que tu l'as vu, ton cœur s'était considérablement emballé et ton visage avait viré au rouge pivoine. Tu avais absolument été charmer par sa prestance, son charme, son charisme.
Et son caractère. Ce caractère autoritaire et froid que tu dis détester. Si il n'était plus la, ou tout simplement plus comme ça, est ce que ça te manquerais?
En te repassant les images des moments inombrables moments passés au QG avec le gang et lui. Tu te vois clairement, le chercher du regard, chercher sa proximité, chercher un quelconque contact avec lui.
Est ce que ce sont des choses qu'on fais avec une personne que l'on déteste vraiment?

- Oh Claire, jte parle !

- Quoi?

- Descend. On est arrivés.

Tu jettes un coup d'oeil a l'extérieur. Vous êtes garés sur un parking, plusieurs voitures entourent la votre, et une grande enseigne s'élève au devant.

- T'es sérieux? Tu m'as amené a l'hôpital? C'est hors de question que j'entre la dedans ! Et tu te rend compte les risques que tu fais courir au gang?

- J'en ai rien à foutre, maintenant tu descend et t'arrête de parler.

Tu le fusille du regard avant d'ouvrir là porte et de la refermer brusquement, de ta main valide. Il sort après toi et t'attrape fermement le bras valide pour t'entrainer vers l'entrée.
Lorsque vous pénétrez dans l'établissement.
Tu ne t'attendais certainement pas a ce qu'il y ai autant de monde, surtout a une heure aussi tardive.

- Un médecin vite ! Elle perd beaucoup de sang.

Une femme vêtu d'une tenue blanche, une stéthoscope autour du coup s'approche d'un pas rapide. Elle demande les détails de mon problème et m'emmène rapidement dans une salle d'occultation. Passant devant tout le monde.

*

Tu es allongée sur un lit d'hôpital. Après ta prise en charge, les médecins t'ont placés dans une chambre seule, afin que tu puisses te reposer. Ils t'ont injectés pas mal de médicaments, malgré tes protestations. Yongguk t'avais laissé, et encore, ton estomac c'etait serré. Tu voulais qu'il reste avec toi. Tu ne voulais pas qu'il s'en aille. Tu voulais lui demander de rester, mais ta fierté t'en avais empêché.
Un médecin t'avais fais un énorme bandage au niveau de l'épaule après t'avoir extrait la balle -sous anesthésie locale évidemment- et t'avais recommandé de ne pas faire «d'activités a risque» avant ton rétablissement. Et bien sûr, tu avais polimment hoché la tête.
Une journée était passée depuis que tu étais entré a l'hôpital. Et tu n'attendais qu'une chose, sortir. Tu as toujours détesté ces endroits. Froids, silencieux. Et l'odeur, l'odeur bien spécifique a l'hôpital, tu la détestais. Et tu la déteste toujours. Et depuis que tu es petite, même quand tu t'étais cassé la cheville en dansant, tu avais toujours refusé de venir te faire soigner. Mais évidemment, a 13 ans, c'était ta mère qui prenait les décisions, et tu n'avais pas eu le choix.

Une infirmière entre dans ta chambre après avoir toqué. Une petite femme aux long cheveux châtains, ramenés en une queue de cheval. Elle s'approche de ton lit, un dossier a la main.

- Bonjour Mlle. Nous avons terminé de faire tout vos examens, vous n'avez rien de déplacé, nous avons extrait la balle sans problèmes, vous ne devez pas bouger votre épaule et vous devez revenir dans 3 semaines, pour un contrôle. N'oubliez pas de refaire vos pensements dans une semaine pour commencer, puis tout les 4 jours. Bonne journée, vous pouvez sortir.

Tu souris poliment a l'infirmière puis récupère ton téléphone, remet tes chaussures et sort de la chambre. Tu parcours les couloirs jusqu'à la sortie. Ton esprit divaguant sur Yongguk. A ce soir là, où il t'as "enlevé" pour te faire intégrer le gang, a cause d'un total manque de discrétion de ta part. A cette fois, où il avait eu un excès de colère, et qu'il t'avait plaqué sur le mur, approchant son visage beaucoup trop près du tien. A cette nuit où, il t'avait fais dormir chez lui parce que tu avais perdu tes clés durant une mission. Et a hier, quand il a ignoré les risques qu'il faisait prendre au gang, pour te soigner. Sur le coup, tu n'avais pas spécialement relevé, mais, maintenant, en ayant les idées claires, ce moment revenait en boucle dans ta tête.
En y réfléchissant encore et encore. En te torturant l'esprit avec ça, Yongguk n'a pas un si mauvais fond. Peut être qu'après tout, son comportement n'était pas si ecxecrable envers toi. Il était même parfois, taquin.
Au final, tu en es sure, tu essayais de te persuader. Tu te mentais a toi même, pour ne pas avoir a t'avouer que tu avais un faible pour celui qui a bouleversé ta vie. Tu ne voulais pas avoir a t'avouer qu'il avait fait plus de dégâts chez toi. Mais maintenant, tu n'as plus vraiment le choix, que de faire face à cette réalité. Tu aimes son comportement, froid et autoritaire. Ça le rend sexy. Tu aimes son côté trop sur de lui, provocateur. Sa voix grave, qui, plusieurs fois t'as causé de grands frissons. Tu l'aimes tout simplement.
Cette révélation ne te surprend pas tant que ça. Au fond de toi, tu savais. Tu savais qu'entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas. Et tu savais pertinemment que ce pas avait été franchi, et ce depuis quasiment, le tout début.

L'air frais de l'extérieur te fouette le visage. Te faisant prendre conscience que tout ça n'est pas un rêve. Que c'est bel et bien réel.

- Ah, t'es enfin sortie.

Il est la. Une cigarette entre ses lèvres pulpeuses, la fumée s'en échappant gracieusement. Ses yeux fixant ta personne. Tu es étonnée. Tu ne t'entendais pas a le voir ici.

- Yongguk?! Qu'est ce que tu fais la?

- Bah je suis venu te chercher, idiote.

Il se retourne, avançant jusqu'à sa voiture. Il écrase sa cigarette avant de monter au volant de la berline noire. Tu le suis, et t'installes du côté passager. Ne décrochant pas un mot. Il démarre, et la voiture quitte rapidement le parking, pour s'engager sur la route, noire de monde.

- Yongguk.

- mmh?

- Pourquoi t'es venu aujourd'hui ? Et pourquoi tu m'as emmené à l'hôpital ?

Il ne répond pas tout de suite.

- J'avais peur que ça soit grave.

Il se tait un instant.

- Je sais que tu me déteste Claire. Tu fais bien assez de chose pour me le prouver.

- Je-

- Ne te justifie pas. Écoute moi, juste. Il fais une pause, et se gare sur le bord de la route, fixant un point fixe en face de lui. Quand je t'ai vu dans la rue, je savais pas ce que tu faisais. Et, j'avais peur, que t'ai vu des trucs compromettant pour moi. Alors je t'ai amené dans ce gang. Pour être sûr que tu parles pas aux flics. T'étais belle, jeune, et moi j't'ai engagé la dedans. Alors que t'avais encore pleins de choses à faire, des études a mener correctement. J'ai juste été con. Il s'arrête encore. J'ai regretté tellement de fois. Et je regrette encore. Au début, tu n'étais pas sur le terrain, alors j'étais rassuré. Tant que tu restais dans les locaux, tu étais plus ou moins en sécurité. Et puis t'as fais cette demande à la con, d'avoir une place plus "interresante". Ils te l'ont accordé, a condition que quelqu'un bosse avec toi. Je me suis proposé, pour être sûr de pouvoir garder un œil sur toi. Je ne voulais que rien ne t'arrive. Je culpabilisais tellement de t'avoir arraché ta petite vie tranquille du jour au lendemain, sans raison. Tu ne faisais rien de mal, et j'ai été parano. Bref. Et aujourd'hui, tu t'es pris la balle a ma place. Et la, j'ai compris. J'ai eu peur comme jamais j'ai eu peur avant. J'ai compris que ce que je ressentais envers toi étais fort. Beaucoup plus fort que ce que je pensais. J'ai eu peur de te perdre. Qu'est ce que j'aurai fais moi petite conne, si la balle atteignait ton front, ton cou ou ton cœur huh?

Tu restes là. Assise sur ton siège. A fixer ton coéquipier. Le cœur battant a tout rompre. Le cerveau tentant d'assimiler toutes ses paroles. Tout. Tu n'en reviens pas. Lui. Il t'as ouvert son cœur. Tu n'étais même pas sûre qu'il en est véritablement un. Il t'as parlé, dévoilé ce qu'il n'a probablement dévoilé a personne. Et tu sais maintenant, qu'il s'en veux. Qu'il s'en veux pour ce qu'il a fait.
Ton cerveau reflechi a milles a l'heure. Tu agis d'un coup. Attrapant du bout des doigts son visage, le forcant à établir un contact visuel avec toi. Tu descends tes yeux sur ses lèvres. Ses lèvres horriblement tentatrices. Et en une fraction de seconde, tu scelles vos lèvres dans un baiser brutal.
C'est sans hésitation qu'il a répondu. Entamant une danse sensuelle et chaude entre vos muscles roses. Mêlant douceur et sauvagerie. Parfaitement à votre image. Il tire sur ton bassin, t'obligeant a t'assoir sur ses genoux. Malgré ça, vous ne détachez pas vos lèvres, continuant de faire passer l'un a l'autre, tout ce que vous avez gardé si longtemps enfouis.
Tu sens le siège reculer. Te laissant plus d'espace, n'étant plus gênée par le volant. Ses mains se promènent sur ton corps, parcourant l'intégralité de ton dos, avant d'aggriper fermement tes fesses. Les tiennes découvrant la douceur de ses mèches de cheveux. Ses geste t'arrachant des soupires, semblant le satisfaire.
Sans pouvoir t'en empêché, tu commences à bouger ton bassin contre le sien, lui faisant lâcher de merveilleux gémissements rauque. Augmentant considérablement votre excitation. Chacun avide de l'autre. Avide de toucher le corps de l'autre. D'enfin, pouvoir physiquement, s'unir.
Le brun fini par baisser le dossier du siège. A présent allongés, vous continuez de vous embrasser, avec plus d'envie, plus de chaleur. Garantissant une suite mémorable. Un futur rempli de rebondissements, de désir.

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