La page de mon bonheur
OS de KeurKeurSlave ; elle m'a ému 😧
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Voici mon journal intime, celui où j'écris toute ma vie, tout ce que j'ai vécue. Il y a des moments dans la vie, où seul écrire peut faire du bien. J'ai eu une vie tellement triste et macabre. J'étais tellement renfermée sur moi-même que, la vie a voulut me ramener vers la mort. Mais, ce journal intime n'est pas comme les autres, je n'écris pas mes peines et regrets, mais plutôt tout ce qui m'arrive de bien. Laissais-moi vous raconter mon histoire avec ce fameux détenu.
Vendredi matin, onze heure... la seule heure où nous pouvons vivre.
J'étais dans ma maison, je vivais seule avec ma mère. Ma mère était une grande violoniste, il fut un temps où elle était la plus célèbre des violoniste. Ce métier lui rapportait beaucoup, vraiment beaucoup d'argents, cela nous faisait bien vivre. La vie de bourgeois... quand on y pense ça a l'air agréable mais, détrompez-vous. Avoir tout en un claquement de doigt, se faire servir par de pauvre gens qui sont à notre disposition H24... Oh non, cette vie je la détestait.
Un soir alors que ma mère était sortie pour une conférence, j'en profitais pour aller dans ma chambre me reposais.
- Je ne peux plus vivre comme ça...
Je me redressais et me dirigeais vers la salle de bain. J'ouvris le miroir et sortis quelque boîtes où il y avait des comprimés. J'ouvris une boîte et pris un comprimés, puis un autre et encore un autre. Il y en avait pleins dans la maison. Dans le salon, il y avait une très grande fenêtre, vous voyez comme dans les grand bureau où ça donnait sur toute la ville, et bien il y avait ce genre de fenêtre dans cette maison. Le soleil était entrain de se coucher, les derniers rayons de soleil partaient de plus belle. Je mis une main contre la fenêtre et repensais à toute ma vie jusqu'à maintenant et pensai-je.
- Qu'elle piteuse vie as-tu eu, Claire...
Mes paupières devenaient lourdes et se fermaient lentement, ma main glissa le long de la fenêtre et mes jambes me lâchaient. Était-ce enfin la fin pour moi ? J'espérais mourir ce soir, oh que oui je le voulais. Mourir pour périr en enfer, dans ces belles flammes qui vous brûle petit à petit. Quand je rouvris les yeux, je vis une salle blanche. Un médecin était entré au même moment et m'expliqua tout ce qu'il m'était arrivé sous mon regard d'incompréhension.
Ma mère était rentrée quelque minutes après mon malaise et à de suite appelée une ambulance pour me faire les premiers soins. Elle, elle ne voulait pas que je meurs. Pourquoi ? Parce qu'elle m'aimait ? Ah non, elle me détestait plus que tout, pour elle j'étais la pire erreur de toute sa vie. Non, elle a juste appelée l'ambulance car, étant violoniste connue je lui rapportait beaucoup d'argent.
- Claire.
Ah tient, quand on parle du loup.
- Tu as encore tentée une tentative de suicide. Que tu me désespère, gamine.
- C'est étrange... Je viens juste de me réveiller et pourtant, rien qu'en voyant ton visage, j'ai envie de mourir, mère.
- Quel sale enfant es-tu. Tu penses encore qu'à ton âge, être en conflit avec ta mère peut t'apporter quelque chose. Dans tout les cas, les médecins ont dit que tu pourrais sortir dès demain. Oh et, j'ai mis une voiture à ta disposition donc s'il-te-plais, utilise-là. J'ai souffert de terrible migraine depuis ce matin.
- Je te pris de m'excuser. Ta ténacité envers la vie est restée la même. Même quand papa est mort, tu as continuée de vivre comme s'il ne s'était rien passé.
Elle se leva et marcha vers la porte de ma chambre pour en sortir. À la fin de mes propos, elle s'arrêta et tourna sa tête vers moi.
- Est-ce que tu te moques de blesser les gens ? Tu es... pathétique.
- J'ai... J'ai décidée de mourir car, si je restais en vie plus longtemps, nul aucun doute que je te tuerais !
- Au moins, tu devrais être reconnaissante. Il aurait mieux fallu que tu ne naisse jamais, petite sotte.
Puis elle partit. Depuis que j'ai vue le jour, et ce jusqu'à aujourd'hui, je me demande combien de fois ai-je pu entendre ces mots sortirent de sa bouche.
Il y a quelque années, ma mère était une violoniste, elle était la plus connue. Elle était tombée enceinte de moi, après avoir donnée la vie à mes deux frères. Comme elle ne voulait pas prendre de risque du fait de son âge avancé, elle a déclarée qu'elle ne voulait pas aller jusqu'au terme. Mon père, seul lui attendait ma naissance et était heureux de m'avoir, contrairement à ma mère. En raison de cela, je suis la responsable de la paralysie de la main droite de ma mère. Mon père... il est décédée alors que je n'avais que quatre ans. Il est mort trop tôt, beaucoup trop tôt. Il était la seul personne à qui ma naissance faisait plaisir. Quel triste vie...
Pendant mon monologue, je me baladais dans les couloirs de l'hôpital avec ma barre d'eau. Je commençais à me fatiguer, alors je décidai de rentrer dans ma chambre me reposer un peu, et cette fois-ci j'allais vraiment me reposer.
Je posai la main sur la poignet, l'abaissait et entrai. Oh.
- Tante Mehna, mais...
- Combien de temps cela fait-il que l'on ne sait pas vue ? Tu es partie du Japon pour vivre en Corée du Sud il y a maintenant... Trois ans. Trois ans que l'on ne sait vues ni parlées.
- Oui... Et maintenant, je suis bien plus âgée qu'avant. Je vais avoir vingt ans l'hiver prochain.
- Mais... ce n'est pas vieux au point de mourir. Les gens vieillissent avec le temps, même sans précipiter les choses, tu te rapprocheras tôt ou tard de la mort. Alors, ne gâche pas ta vie maintenant, vis sans regret ni remord. Vis pour toi et personne d'autre.
- Je n'ai pas envie d'attendre ce jour, les heures qui défilent chaque jours... sont pour moi, comme une longue agonie dont je souhaite m'échapper.
- Claire...
- Tout va bien, ne t'inquiète pas. Plus important, qu'as-tu fait depuis ? lui souriais-je. Je me demandais, si tu étais toujours d'accord pour que je viennes avec toi voir les condamnés.
- Claire... Ta mère souhaite que tu reçoives un suivi psychologique durant le mois à venir.
- Hein ? Hm, ça lui ressemble. Dès que quelque chose la dépasse, elle le délègue à une autre personne. J'y suis, maintenant, déjà habituée.
Il eu un moment de silence avant que ma tante reprit.
- N°6669. Cet homme... n'a jamais répondu à mes lettres et n'a jamais désiré me voir. Il a tenté de se suicider un nombre de fois incalculable en prison... tout comme toi. Dis-moi Claire, accepterai-tu de m'aider ? me souriait-elle chaleureusement.
- Ah ah ! Sérieusement ? Je voulais juste te tenir compagnie pour un prisonnier plus... enfin, qui me ressemble moins, si tu vois ce que je veux dire. Pas quelqu'un qui veut se suicider tout comme moi. Je ne peux déjà pas vivre ma propre vie, et tu veux que je donnes des conseils à quelqu'un d'autre ? disais-je tout en prenant une cigarette.
- Alors tu préfères rester pendant un mois, avec un suivi psychologique ? Très bien, je respecte ta décision. Bon mois avec ton, très prochainement, psychologue.
****
**
- Ah, qu'est-ce que je déteste les matins. regardai-je ma montrer, onze heures...
Je descendais de ma voiture et allai vers le portail de cette grand prison. Quand je vis ma tante arriver, souriante.
- Ah, tante Mehna. disais-je en sortant une cigarette de mon paquet.
- Je t'avais demandée d'être la à dix-heure trente !
- La circulation... je mis ma cigarette dans ma bouche, j'ai fais aussi vite que j'ai p-
Quand soudainement, mon paquet vola à l'autre bout de la rue, toute mes cigarettes étaient maintenant étalées sur le sol. C'était tante Mehna qui avait ça. Elle l'avait jetée d'une main.
- Hé, mais qu-
- Laisse-moi te dire une chose, tu dis que chaque heures de t'es journées sont une agonie. Mais, c'est la façon de penser de quelqu'un qui est suffisamment chanceux pour attendre le jour suivant ! Quand je t'es demandée de venir m'aider dans mon travail, ce n'était pas pour te libérer de ce psychologue. Si jamais tu envisages de prendre ça à la légère, alors s'il-te-plais, retourne à l'hôpital psychiatrique.
Elle tourna les talons en me laissant seule devant le portail.
- Attend ! T-tu vas me laisser rencontrer cet homme, n'est-ce pas ?
- Je ne sais même pas si nous allons pouvoir le rencontrer aujourd'hui.
- Je... J'ai eu tort, je te demande pardon ! S'il-te-plais, tante Mehna... Ne m'en veux pas...
Elle s'avança sans rien dire. Je ne savais pas quoi faire, alors je la suivie. Qu'elle idiote fais-je... Enfin bref, au moins je pourrais voir ce détenu. Comment s'appelait-il déjà...? Hum, j'en ai déjà oublié son prénom... Ah la la..
Nous étions maintenant, assise sur des chaises qu'il y avait dans cette prison. Un gardien arriva sur la gauche.
- Ah, ma sœur Mehna !
- Gardien Seokjin. Vous avez l'air de bonne humeur aujourd'hui, dis-donc.
- Ah ah, vous pensez ? Oh... fit-il en me remarquant, c'est elle, là nouvelle du comité d'éducation catholique ?
- Ou... oui, je suis sa nièce, Claire.
- Ouah... Il va vraiment être content de voir une fille aussi magnifique que vous !
- Hein ? Comment ça ? rétorqua ma tante.
- Il a accepté de vous rencontrer, c'est pas super ça ?!
- Ah ah, mais bien sûre que si !! s'exclamait-elle de joie.
- Venez, je vais vous le présenter.
- Parfait.
Nous marchâmes tout les trois vers une salle. Dans cette salle il y avait une grande table avec deux chaises et une vitre avec trois trous, qui séparait la table en deux. Ma tante fit une mine triste.
- I... Ici ?
- Oui... répondit Seokjin le gardien tête en l'air.
- Mais... Ce ne sera pas différent de d'habitude. Je... Je croyais qu'il n'y aura pas cette vitre !
- Désolé, la lois est la lois. Je ne viole aucune règles, vraiment désolé...
- S'il-vous-plaît, laissais-moi passer de l'autre côté de cette vitre.
- Je risque le renvoie, je n'est pas le droit, vraiment...
- S'il-vous-plaît, je veux juste lui tenir la main...
Moi j'étais restée derrière eux, je les regardaient sans comprendre quoi que ce soit. Le gardien soupira et accepta le caprice de ma tante avant de se tourner vers moi.
- Shht~ c'est un secret, ne le révèle à personne sinon je risque le renvoie...
- Alors vous cédez au caprice de ma tante, très bien, je ne dirais rien c'est promis ! riais-je de bon cœur. Dans tout les cas, je suis surprise du silence qui règne ici-même. J'avais cette image des prisons que l'on voit dans les films, avec des prisonniers toujours entrain de hurler derrière leurs barreaux...
- Leurs condamnations sont diverses, mais... les prisonniers condamnés à la peine de mort passent en général le reste de leurs temps seuls...
- Quoi...?
- Ils font des exercices pendant une demi-heure, mangent trois repas par jours. Mais, dans tout ça, ils sont complètement isolés. Ils ont tous une cellule seuls. Beaucoup vivent plusieurs années dans ces conditions.
- «Plusieurs années» ?! Est-ce que ce n'est pas prévu de cette manière pour que le condamné à mort ait une chance d'être pardonné ?
- Pour ce que j'en sais, il y a des prisonniers qui attendent leurs condamnation depuis plus de sept ans.
- Je suis choquée... Notre pays est vraiment laxiste. Dans ce cas, prendre autant de temps pour les punir est inutile !
- Est-ce que vous le pensez vraiment ?
- Hein ?
Un autre gardien fit sont apparition pendant que je parlais avec Seokjin.
- Numéro 6669, veuillez entrer s'il-vous-plaît.
Celui qu'on venait d'appeler entra dans la pièce. J'écarquillai les yeux. Il avait des mutilations sur le corps, on en voyait sur sa main, sur ses chevilles... Il avait vraiment tenté de ce suicider, hein. Ça me faisait vraiment mal au cœur, il avait une mine blasé. On voyait dans son regard qu'il en avait marre de la vie, qu'il voulait quitter ce monde le plus tôt possible. Nous échangèrent un regard.
- Bien, donc tu es le fameux Park Jimin, c'est cela ? Nous avons enfin l'occasion de se rencontrer. Il y a beaucoup de chose dont je voudrais discuter avec toi, souriait Tante Mehna. Comment vas-tu vivre ta vie à présent ?
- Est-ce que... vous me demandez, si j'ai abandonné l'idée de me suicider ?
- Ou... oui...
- J'ai abandonné. il prit une pause puis continua, dans votre lettre, vous disiez que mourir maintenant n'atténuera pas mes péchés. Alors, j'attendrai patiemment le jour où je serai tué.
- Ne dite pas de choses aussi triste !
- Vous savez... quand j'étais petit, j'étais parti à l'église pour prendre à manger. Comme je n'avais d'adulte qui veillait sur moi, les sœurs m'avaient donné un endroit où dormir et de la nourriture. Elles étaient... comme des déesses pour moi. Mais un jour, un vagabond proche de la mort, se présenta à l'église. Il était ému des actes que faisaient les bonnes sœurs, alors il prit la main d'une d'entre elles. À cette instant, elle poussa un cri de dégoût et retira sa main du vieille homme. Elle avait une telle expression. Ce vagabond... avait pleuré toute les larmes de son corps en partant de l'église.
- Oh mon dieu... qu'elle horrible expérience ! Je te prie d'excuser l'erreur de cette sœur. Je suis vraiment... désolée... en finissant sa phrase elle posa sa main sur celle du détenu.
Sans que ma tante ne compris quoi que ce soit, elle se retrouvait au sol avec une douleur à la cheville. C'était Jimin le détenu, il avait enlève tellement violemment la main de ma tante, qu'elle en ait tombée. Elle avait eu peur, très peur.
- C'est exactement ça, la même expression. Cette expression de dégoût, vous avez la même que cette bonne sœur, dit-il avec un sourire en coin.
Le gardien Seokjin appela des gardes pour faire sortir Jimin de la salle. Ma tante était toujours au sol et moi j'étais sur le côté, regardant la scène de mes yeux ébahis.
- Quand je vois des gens comme vous, j'en ai la nausée.
À ces mots, il partit retourner dans sa cellule. Cet homme... était étrange, mais surprenant. Je voulais en savoir plus sur lui, avoir une deuxième visites. Tante Mehna était toujours assise par-terre, elle ne se relevait pas, je courus à ses côté.
- Tante Mehna ! Est-ce que ça va ?
- Heu... Oui, enfin je crois... Claire, les enfants du comité d'éducation ont faisait cela, elle me tendit un dessin, s'il-te-plais donne-le lui.
- Très bien.
Je courus où les gardes allaient emmener ce Park Jimin. Ils empruntèrent un couloir sombre, je les suivis et appelais le détenu.
- Attend ! il se retourna pour me faire face, les... les enfants du comité ont fait ce dessin pour toi... S'il-te-plais, prend-le... Ma tante, tient vraiment à ce que tu le prennes.
- Hum... Il semble que, les bourgeois soit vraiment persistant quand il s'agit de mépriser les gens.
Il se retourna avec les deux gardes à ses côtés et remarchaient vers le couloir de sa cellule.
- Je... je pense que ce vagabond et toi êtes chanceux. il se retourna, après tout, si une personne comprend tout cela au début de sa vie, elle peut alors décider d'elle-même de la façon dont elle souhaite vivre. En revanche, les personnes qui se font trahir à la fin de leur vie... continue de garder espoir jusqu'au bout. Je pense, que ce serait une bénédiction. Le plus grand des fardeau, c'est d'être abandonné au beau milieu de sa vie.
Je me retournai et partit rejoindre ma tante qui était encore dans la salle où l'on étaient tantôt. Et le détenu repartit. Je me demande encore combien de temps va-t-il vivre...
****
- Tante Mehna, tu veux que je te raccompagne ?
- Non, ça ira... Mais, ne soit pas en retard vendredi prochain, me souriait-elle.
- Alors... Alors, ça veut dire que tu m'accepte pour voir ces prisonniers ?!
- Oui, bien sûr.
Après quelque minutes en voitures, je rentrai chez ma mère et fis ma toilette avant d'aller dormir. Comme quand Tante Mehna me disait quand j'étais plus jeune : "La lumière s'estompe et le silence règne. Fermez les yeux et prenez un repos bien mérité." C'est bien ce que j'allais faire !
Deuxième jours, les faibles rayons apparaissaient dans la pièce où je dormais et illuminait mon visage. Je partis à mon cours de violon, que bien sûr j'étais obligée de faire, quand à la fin du cours au moment où je partais un des professeurs me rattrapais.
- Mademoiselle Min, ça vous diriez de venir prendre un verre avec moi cette après-midi et peut-être qu'après, vous pourriez me jouer un air de violon, non ?
- Je... Je ne jouerais plus jamais, vous m'entendez plus JAMAIS de violon de toute ma vie !
- Hé, attendez !!
Je couru jusque dans un coin où il n'y avait personne dans la rue, et me mise à pleurer. À pleurer de toute les larmes de mon corps, depuis ce jour... je hais le violon.
***
- Ah, monsieur Seokjin, que faites vous ici ? dit un garde.
- J'essaye de faire marcher cette vieille cassette, j'ai rapporté un CD de mademoiselle Claire qui faisait du violon dessus. C'est pour Jimin, lui aussi veux écouter.
- Tu sais, Seokjin... tu ne devrais pas autant t'attacher à se détenu...
- "Se détenu" ? Oh, tu veux parler du numéro 6669, Park Jimin ? Tu as déjà lu ces dossiers ? Son père était alcoolique et violent, sa mère ne pouvait plus le supporter et a abandonner ces enfants et a disparue. Son père les battaient, il les battaient tellement que sont petite frère Jeon Jungkook à perdu la vue. Et tu sais, à ces treize ans ils durent partir de leurs maison. Pour vivre, ils devaient voler sans cesse, se cacher sans cesse, tout en sachant qu'il avait son frère aveugle. Pour un enfant de treize ans n'est-ce pas dur de vivre comme ça ? Et un jour, son frère Jungkook, voulu un chat. Ils en avaient trouvé un près de leurs refuge où ils dormaient, Jimin n'en voulait pas car il ne savait pas s'en occuper mais, Jungkook le voulait tellement. Alors Jimin ne pu qu'accepter. Un jour de pluie en se réveillant en haut d'un arbre, Jimin ne trouvait pas son frère, il s'inquiéta. Il descendait de l'arbre et vit une foule devant le trottoir, curieux il poussa les gens qu'il y avait. Et là, le drame. Il y avait le corps de Jungkook, son frère, allongé par-terre en sang. Jimin apprit, que tantôt, un homme avait essayé de voler son chat, il voulu le reprendre par tout les moyen mais... l'homme qui l'avait pris faisait trois fois sa taille et sa corpulence. Ils étaient au milieu de la route quand, l'homme lâcha son chat et partit précipitamment. Jungkook se baissa pour reprendre le chat mais, au même moment une voiture passa par-là et renversa son frère et le chat avec. Les deux corps sans vie était étendus devant lui. Quand il voulut partir un homme qu'il avait déjà rencontré et qu'il payait Jimin pour faire des meurtres, l'attrapa par l'épaule et lui avait dit "Qu'est-ce que ça fait d'entendre le bruit d'un visage se faire exploser ?" . Et là, Jimin craqua et il poussa sa femme qui avait son fils dans ses bras et tua l'homme. Voilà comment il s'est retrouvait ici, voilà comment il a fait le meurtre de ses trois jeunes personnes. Ne trouves-tu pas cela injuste ? Jimin a tout perdu et depuis il veut mourir. Le pire dans tout ça, c'est que son frère Jungkook était très triste car, il pensait qu'à cause de lui sa vie était raté. Il avait tenté aussi plusieurs fois de se suicider. Car à cause de lui, Jimin devait se prostitué pour leurs faire vivre. N'est-ce pas triste de devoir faire ça à treize ans, quatorze ans ? Mais même après ça, je n'arrive pas à lui pardonner ! finissait-il les larmes aux yeux.
- Seokjin... je pense que ça doit être un faux contacte.
Sur le moment, Seokjin ne comprit pas de quoi lui parlait-il. Mais, il souriait d'un faible sourire. Il lui passa cette vieille radio pour qu'il l'a répare et repartit voir Jimin avec la musique en main.
***
Une semaine été passée. Je partis en courant à la prison pour voir Jimin. Seokjin me vit et appela vite le détenu que je voulais voir. Quand il arriva je ne lui lançai aucun regard, je voulais juste lui dire quelque chose que j'ai sur le cœur.
- Pourquoi ? Pourquoi quelqu'un comme moi, qui a une envie de meurtre peut vivre en toute liberté. Alors qu'un détenu comme toi, qui veut se faire pardonner et payer ses péchés doit rester enfermé ici. Quelque semaine avant que je te rencontre, j'ai tenté de me suicider pour la huitième fois. Ma mère était une violoniste très célèbre mais, quand je suis née elle eu la main droite paralysée et a dû arrêter d'en jouer. Elle m'a obligée à prendre des leçon de violon, quand j'en jouais c'était la seule façon de la calmer, elle ne criait plus. Mais un jour, alors qu'il n'y avait que mon professeur et moi... il... il... les larmes me montèrent aux yeux mais, je devais lui dire, il m'a violée... mon professeur de violon m'a violée alors que je n'étais qu'une enfant... Je l'es dis à ma mère mais bien sûre, elle ne m'a pas crue, elle détestait ce genre de chose honteuse, alors elle m'a fait garder le secret. Elle m'a dit que je devais apprendre à vivre avec. Depuis ce jour, j'ai vécue en haïssant ma mère et ma tante qui vit de façon humble ne pouvait pas me laisser comme ça. Elle m'a demandée de rencontrer un détenu qui n'avait plus de futur. Mais je... ne crois pas qu'il existe vraiment de bourgeois sur terre. Ils pensent que leurs propos peuvent transformer le pire des sadiques en un ange. Je ne veux rien à avoir avec eux.... Si je suis venue ici, c'est pour obtenir une chose et repartir... Si tu veux parler avec moi, ne dit aucun mensonge et soit franc. J'ai l'intention de parler franchement avec toi, car je déteste l'injustice.
- Tu sais quand j'étais à l'orphelinat, le directeur m'avait dit : "Ne t'inquiète pas, ici, tout le monde est a égalité dans le malheur..." sauf que quand on parle de malheur, personne n'est égale...
La porte du couloir de la cellule de Jimin, résonna. Un garde avait toqué.
- Je... Heu, désoler mais l'heure des visites sont terminées.
Je tournai les talons et partis vers la sorti.
- Vendredi prochain à onze heure du matin.
Qu-quoi ?!
- Je veux te revoir, soit-là... S'il-te-plais, je te parlerais franchement. Si je suis encore en vie d'ici-là....
****
Les vendredis passèrent, les semaines passèrent, les mois passèrent et nous discutions toujours plus à chaque fois. Nous parlions tout le temps sans aucun sous-entendu. Nous parlions à en perdre la voix, tout les vendredis de onze heure à onze heure trente. Nous n'avions qu'une demis-heure pour se voir mais, Seokjin à promis de nous avoir trois heures pour parler !
- Seokjin, maintenant que tu connais son histoire, tu ne peux pas faire quelque chose ?
- Mais, qui croirait à l'histoire d'un détenu condamné à mort ?!
C'est vrai, qui allait y croire ? Aujourd'hui et une fois de plus, je me rendais à la salle où Jimin et moi discutaient. J'aimais vraiment discuter avec lui, il donné d'importance à de simple chose que je ne faisais jamais attention dans ma vie. J'aimais beaucoup l'écouter.
- C'est bizarre... Aujourd'hui tu as l'air triste...
Oui, j'étais triste à l'idée qu'un jour, il me quitterai. Que sa sentence se rapprochai de plus en plus...
- Tu sais, tu es une très belle femme. Mais, tu es magnifique quand tu souris...
Je lui souriais et rougis... Les trois heures étaient maintenant passé, avant de partir je demandai à Seokjin si je pouvais passer de l'autre côté de la vitre pour parler plus près avec Jimin. Bien sûr, si quelqu'un le savait, il allait être renvoyé mais, il accepta de bon cœur. Je m'avançai lentement vers Jimin, lui prit ces deux mains entre les miennes, j'approchai mon visage du siens et embrassa sa joue.
Je sortis de la salle, puis de la prison. Ma tante m'attendais devant le portail de la prison. Nous marchâmes en silence quand je m'arrêta.
- Je me demande... ce que je ferais si, sa peine est pour demain matin... Il m'a dit-lui même qu'il ne se plein pas dans la situation qu'il est... Je suis la seule à être terrifiée. Je ne veux pas... je ne veux plus compté que sur ces "vendredis", une larme roula sur ma joue.
- Claire...
- Il se passe tellement de choses, que quand il sera partit, j'oublierais comment vivre...
«Mademoiselle Min Claire,
Je suis sûr que vous n'avez pas encore réalisé, à quel point j'attends les vendredis. J'ai peur... quand je vous vois, je veux continuer de vivre. Avant je voulais mourir, mais maintenant que je vous vois tout ces vendredis, je veux continuer de vivre. N'est-ce pas triste ? Si seulement la semaine entière pouvait être un vendredi. J'ai peur. Il y avait de nombreuses choses qui m'importaient et que je ne voulais pas perdre, mais également des choses que je ne voulais pas voir, et que je pensais être horrible. Je savais que dans la vie, ces deux aspects étaient essentiels... Rêver de mourir, n'est rien d'autre qu'une preuve qu'on est en vie ? Et simplement vivre et laisser vivre est une part de la vie. Je viens juste de réaliser tout ceci, maintenant. L'endroit où nous étions n'avait pas d'importance. Que ce soit de l'autre grand côté d'un mur, ou dans une prison hors de porté...
Mademoiselle Claire, on m'a demandé d'écrire mes dernières volonté, mais... même si j'avais quelconques bien, je n'aurais aucune famille à qui les donner. Je t'écris, comme toujours, une lettre. Je n'aurais jamais pu croire à quel point j'aurais était choqué la première fois que je t'ai vue à la prison. La vérité c'est que je t'ai cherchée, le jour où mon frère est mort et que je suis resté seul. Même si tu avais disparue des écrans, je t'es cherchée partout... Je t'es cherchée et cherchée... Mais, je ne t'es pas trouvée. Aussi, quand je t'es vue à la prison, j'ai pensé que peut-être Dieu existait vraiment.
Merci pour ces vendredis que j'ai passés avec toi, j'ai ressentis pour la première fois ce que ça faisait d'être heureux. Le bonheur. C'était quelque chose que je ne pouvais avoir seul, en étant renfermé sur moi-même. C'était comme si... j'avais compris pourquoi les gens se mélangeait ainsi, aux autres. Je ne vais pas le dresser vaillamment de m'oublier comme ça en vivant ta vie sans te raccrocher à ton passé, mais je veux que tu te souviennes de moi. Juste toi. Que tu te souviennes qu'il ait existé une personne comme moi.
Tu m'as une fois dit, que tu haïssais une personne au point de vouloir la tuer mais, tu as eu peur de le faire et tu t'arrêtais. Je ne penses pas que tu te soit arrêtée parce que tu as eu peur mais parce que tu es courageuse. Si j'en avais fais autant alors... peut-être que j'aurais pu te dire ces mots que je ne t'es jamais dit. Des mots, que je n'ai jamais dit une seule fois depuis que je suis venue au monde. Probablement, depuis ce jour, je t'ai aimée. Vis, même si ce n'es que pour un jour. Et s'il-te-plais, trouve un moyen d'être la plus heureuse que n'importe qui.
Adieu tu vas terriblement me manquer,
Park Jimin.»
Après qu'il met écrit cette lettre, le jour de sa condamnation était venu. Maintenant, il hère dans le ciel. Il... est mort et il m'aimait. Je crois... je crois que moi aussi, oui moi aussi je l'aimais !
- Alors tu m'invites dans ta chambre, serais-tu devenue folle ?
- Je te pardonnes, maman. La vérité est que je te hais toujours, assez suffisamment pour te tuer. Cependant, je dois vivre ma vie au maximum, sans aucun regret. Alors, je te pardonne. J'ai recommencée à jouer du violon, si... si tu veux, je te jouerais un air.
Alors oui, la vie n'est pas souvent rose mais elle mérite d'être vécue à fond et sans regret. Vivez-là et ne soyez jamais triste, mais toujours heureux. Si un jour vous allez mal, que vous vous dîtes qu'il n'y a pas plus pire vie que vous, n'oubliez pas... le lendemain ne pourra pas être plus catastrophique.
C'est grâce à lui, à lui que j'ai compris ce que voulais dire "bonheur" et comment l'obtenir. Il aurait pu dire "Ne t'attarde sur aucun instant. Il y a de la douleur durant les moments douloureux... et de l'amour durant les moments où tu es amoureuse."
J'ai compris ceci, donc maintenant je dois vivre. À partir de maintenant, je vivrai jusqu'à mon dernier souffle.
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J'en ai eu les larmes aux yeux 😢
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