Aujourd'hui, nous devions continuer le texte de la semaine dernière en format épistolaire.

Voilà la texte que j'ai soumis :

Mon cher frère,

Tu le sais n'est-ce pas ?

C'est la répétition qui fait perdre leur sens aux mots. Plus tu répètes un mot, à haute-voix ou dans ta tête, plus tu lis un mot, moins il a de sens. Peut-être qu'en te répétant sans arrêt que tu n'étais pas coupable, tu as cru pouvoir t'en convaincre. Plus de sens donc plus de raison que cela soit faux ?

Manque de pot, maintenant, je sais que tu es coupable. Je sais que tu as ta part de responsabilité dans ce drame qui a fait exploser notre famille en morceaux.

La vérité, il faut la reconnaître. Tu l'as cachée pendant tant d'années, tu es devenu maître dans l'art du mensonge, et moi j'aurais voulu que tu sois un artiste de vérité. Tu m'as menti. À moi. Ta sœur. Tu m'as menti en me regardant droit dans les yeux, en me prenant dans tes bras alors que j'étais anéantie.

Sais-tu à quel point la trahison fait mal au corps ? Sais-tu à quel point cette émotion me ronge depuis que j'ai découvert ce qu'il s'était vraiment passé cette nuit-là ?

J'espère que ta culpabilité te détruit autant que ta trahison me détruit. J'espère qu'elle te fait brûler de l'intérieur, que tu ne peux pas vivre un instant sans penser à quel point tu es une personne horrible, détestable.

Je te hais.

Lisa.

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J'ai obtenu la note de 3/6.