Le 10/02/2020.
Écriture par thème en règle 1 (tous les mots doivent apparaître dans le texte).
Avec : scaphandre autonome et propagation. Ordre d'apparition : 2, 1.
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Titre : Colonie condamnée :

Journal de bord du Commandant Harmor, ../08/2345 :
Je ne sais plus quel jour on est. C'est infernal. Les quelques survivants qui restaient il y a quelques jours sont en train de mourir, et moi avec. Nous n'avons pas accès à la salle des vivres et les quelques litres d'eau qu'il nous restent ne nous tiendront plus en vie demain. Les enfants sont déjà morts, pour la plupart, et ceux qui restent sont malades ou affamés. Nous ne pouvons pas aller dans la salle de transmission ou dans celle des combinaisons et même si nous le pouvions, les ordinateurs principaux sont morts. Je le sais car c'est eux qui sont censé annoncer le jour en cours chaque matin, et je ne l'ai pas entendu depuis... je ne sais pas depuis quand. Et il ne reste pas un seul scaphandre autonome pour aller à la station la plus proche et demander de l'aide, nous n'avons plus rien ! Quand je pense que tout ça était censé être la plus grosse et la plus vivante des colonies que la Terre allait envoyer sur Borès, la troisième autre planète habitable que nous avions détecté. Et ce fiasco n'est dut qu'à une seule chose, le virus. Nous n'avons pas eu le temps de lui donner un nom tellement sa propagation a été rapide. Je vais raconter ce qu'il s'est passé pour que les Hommes qui nous trouveront un jour ne ramènent pas cette merde sur Terre.
D'abord les animaux, qui sont devenus violents et agressifs, ensuite, le personnel animalier, forcément. Les symptômes n'ont pas été détectés tout de suite, ils se sont fait mordre et le vaccin pour la rage avait l'air d'avoir fait son taff, mais il faut croire que non. Ils se sont lavés les mains plusieurs fois et le système de nettoyage d'eau n'a pas pu éradiquer cette menace. Nous avons tous été infectés en buvant, nous lavant ou nous occupant de nos plantes. Les premiers infectés ont perdus l'appétit et la sensation de soif, pourtant ils se déshydrataient rapidement. Ils ont finis par perdre la notion du temps, le sommeil et par ne plus distinguer l'imaginaire du réel. Finalement, ils ont perdus la raison et ont commencé à s'en prendre à nous, les soldats les ont tués avec leurs armes à feu. Bien sûr, avant d'en arriver là, nos scientifiques ont étudiés le sujet, et ils sont arrivés à la conclusion que c'était un virus neurologique qui détruisait petit à petit les parties du cerveau. Ne reste plus que la partie responsable de l'agressivité, de la haine et des mouvements, les mouvements répondent donc à la seule autre partie du cerveau encore présente. Mais il était trop tard de toute manière, tout le monde, y compris les soldats, avaient déjà été infectés et nous le savions. Les scientifiques ont tout fait pour trouver un remède, un vaccin post-infection mais ils ont finis comme les autres. Ceux qui ne sont pas encore devenus des zombies se sont réfugiés dans le bunker. Le dernier soldat a prit la responsabilité de tuer ceux qui commencent à perdre la boule, si c'est lui qui la perd, c'est moi qui le tuerais. Visiblement, sans nourriture, l'agressivité des zombies semble réduite et ils gémissent jusqu'à leur mort. J'imagine que c'est une bonne chose, au moins personne ne sera tué par un zombie, on va tous mourir de faim, de soif, ou de ce putain de virus.

CLERC Lolita.