« Comment oses-tu ?! Après tant d'années ?! »

Et nous voilà pour une énième dispute. Je l'écoute, passif, comme à chaque fois. Je la regarde, comme si ce qu'elle me disait m'importait. En réalité mon esprit est ailleurs. Je ne pense qu'à Lola et ses longs cheveux bruns s'arrêtant juste à la cambrure de ses fesses. Ses fesses... Elles ont la taille parfaite pour mes mains baladeuses. Ah, Lola...

« Eh ! Tu m'écoutes ?! »

Camille me rappelle à l'ordre voyant sûrement que j'étais parti ailleurs, et ce n'était pas la première fois.

Camille, c'est ma fiancé. Elle est belle. Pas extraordinaire, mais jolie. Fût un temps où mes yeux ne voyaient qu'elle. Puis le temps a passé, et sa beauté aussi. Quel dommage ! Elle était si jolie avec ses petits seins pointus que j'aimais tant rendre durs et fermes sous mes mains...

Puis j'ai rencontré Lola. Ma belle Lola et ses formes si généreuses, mes mains traversant son corps, caressant sa peau mâte si douce, ses lèvres pulpeuses toujours décorées d'un rouge flamboyant. On ne voyaient qu'elles sur ce visage fin. Elle embrassait avec une telle ardeur ! Rien qu'à cette penser je sens mon membre se durcir quelque peu dans mon pantalon. Mais comme tout homme, j'ai voulu garder les deux. Et cela a fonctionné, un temps.

Un sourire béat s'installe sur mon visage et Camille semble le remarquer car elle me jette de l'eau à la figure en s'écriant :

« Tiens ! ça te rafraîchira ! »

Puis elle s'en va en claquant la porte. Cette manie est devenue comme un point d'exclamation dans nos disputes incessantes.

Camille avait malheureusement découvert un long cheveux brun accroché à l'une de mes chemises. À partir de ce moment, plus rien ne fût pareil pour moi.

Eh oui ! J'avais voulu le beurre, l'argent du beurre et la crémière, et il ne me restait plus que la crémière. Et cela n'était pas pour me déplaire !