Plus Aucun Sens
Et je ne peux plus. Je ne peux plus ignorer ces images. Des images sombres qui défilent en mon esprit à l'infinie. Voir ces perles de gouttes qui ne sont plus claires de simples de larmes. Je regarde, j'observe, je détaille et contemple le noir de la mort et le rouge de la vie qui s'échappe un peu plus hors de moi à chaque gouttes versées. Les unes après les autres elles rejoignent un draps blanc qui recouvre mon corps terne, abîmé de trop de coups mortels. Un dernier de trop qui entaille une nouvelle fois mon âme, L'âme qui rouille de la vision trouble de larme de cette horreur appelée vie. Lame qui rouille de trop passages répétitifs, répétitifs comme cette routine sans vie. Le tic tac régulier qui scie mon esprit fou de ne plus savoir le briser. Ce bruit incessant résonnant comme cette mélodie en moi épuisante, répétant, encore sans fin cette note déprimante. Tout sonne en moi, résonne, comme ce tic tac. Tic tac, l'horloge, le fil. Un fil de vie. Où tout apparaît et où tout disparaît sans influence. Sur cette ligne maîtresse. Le temps est roi. Le temps est roi. Et passe, sans nous, nous simples instruments de son orchestre solitaire. L'ont prie qu'il se rallonge, qu'il ralentisse, qu'il s'arrête, qu'il s'accélère qu'il nous laisse vivre et parfois nous nous sentons maître. Maître du une chose qui en réalité nous a déjà rattrapé. Une chose confuse en nous. Aussi confus que mon esprit en vrac. Esprit fou de voir ce carnage. D'un trop plein. Tout bascule. La plume fuit et la vie file entre les lignes. Lignes d'une page blanche trop noircit d'encre. Écho de ce tableau noircit que je dessine, tentant, espérant encore avec ces craies de couleurs. Un visage qui sourit, un oiseau qui rejoint son nid, une brise qui souffle libre et milles et unes couleurs. Sur cette toile noire. Un peu de soleil, un peu de ciel, un peu de plantes, un peu de tout mais surtout de ce rouge. Un rouge qui revient encore. Et ce tic tac à nouveau. Et ces gouttes nouvelles. Rouges. Rouges et transparentes. Qui se mêlent en une étrange harmonie. Parce qu'au fond depuis toujours elle cohabite. En moi, en mon cœur, en mon esprit, en mon âme. Puis elles dansent sur une page qui n'a plus sens à se perdre sens repères. Briser la ligne. D'un esprit en vrac. Cassant le tic. Et tout revient au départ. Une boule et un cafard. Gourmand, qui n'a déjà que trop mangé de mes miettes. Et des fautes et questions. D'une plume qui ne veut plus rien dire. Une page sans sens. D'une encre qui bave. Et de gouttes qui s'étalent.
Dans une danse.
Une dernière une nouvelle.
Et le temps file.
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