32.
Les gouttes salées parlaient sur sa peau pâle. Puis, elles se mêlaient aux gouttes froides que la pommeau de la douche parsemait sur son corps.
Une fois les deux eaux mélangées, les gouttes continuaient leur chemin sur sa peau pâle, épousant ses courbes, jusqu'à se mêler à la substance carmine qui perlait de sa main ou de son bras.
Les gouttes teintées de carmin continuaient leur chemin, rencontrant de plus en plus de gouttes carmine un peu partout sur leur route.
Une fois arrivées sur le sol, les gouttes se mêlèrent au flux de l'eau, le rendant un peu plus rouge à chaque instant.
Il n'y avait aucune douleur, aucune émotion à part de la colère ou peut être de la peine. Comment mettre un mot dessus ?
La froideur de l'eau ne lui faisait rien. C'est peut-être pour ça qu'aucune douleur ne se faisant sentir. Son corps était sûrement "endormi" par le froid.
Ses jambes, fatiguées, lâchèrent et une traînée de liquide carmin accompagna sa descente jusqu'au sol de la douche tâché de sang.
Une lame se trouvait non loin de la, à quelques centimètres de son pied, arme du crime de ce massacre.
Massacre ? Pouvait-on appeler vraiment ça un massacre ? Un massacre, c'est lorsqu'il y a du sang et des morts. Pas des plaies et sûrement quelques litres d'hémoglobine.
Un frisson fit comprendre à ce corps sans vie que le temps était écoulé.
L'eau se coupa, le sang disparu et la douche récupéra son éclat.
C'est fou comme un simple objet peut blesser, mais soulagé...
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