Je n'ai plus ma place...


Voilà que mes pensées dérivent vers un monde imaginaire fait de dragon et de sorcellerie. Un monde qui me correspond intérieurement.

Bientôt, me voilà à observer une jeune princesse à la longue chevelure dorée et aux magnifiques yeux chocolat se jetant d'un tour en criant le nom de son prince charmant qui la rattrapa de justesse. Comme tout conte de fée, ils célères leurs lèvres en un baiser passionné et partir rejoindre l'endroit qui les attendais. Je les laissai là et suivie mes pensées qui me transportèrent auprès d'un sorcier ou plutôt d'un mage aux cheveux étrangement rose qui s'acharnait sur un puissant dragon aux écailles rouges feux avec des sorts de feux plus époustouflant les uns que les autres. Le combat entre les deux concurrents était à couper le souffle, le jeune homme aux cheveux rosé commença en faisant jaillir, dans un tourbillon, du feu de sa bouche quant à son adversaire, il riposta en crachant lui aussi un feu ardent. Par la suite, le mage de feu contre attaquait avec une suite de sort magique qui toucha à multiple reprise la bête cependant, lorsqu'il eut finit, la fumée qui avait encerclé la créature ailée se dissipa et un sourire moqueur se dessina sur les lèvres de ce dernier qui éclata de rire un peu plus tard. Soudain, le jeune homme aux cheveux semblables aux fleurs de cerisier se mit à courir en direction de l'immense dragon avec un sourire de 3km. Ne comprenant rien à la situation, la scène qui se déroulait devant moi se volatilisa dans un nuage de poussière d'étoile.

J'ouvris péniblement mes yeux. Je me rends compte que tout ce monde parallèle n'était plus là pour me rassurer, malheureusement... Je vais encore vivre une journée seule. Seule dans mon désespoir sans fin.

J'aurais préféré ne pas naitre que de vivre cette vie infâme, avec un père alcoolique qui bat sa femme et son unique fille. Au début, il ne me battait pas mais comme je protégeais ma mère de ses coups, il commença à me frapper. Ma mère étant trop affaiblis ne pouvais rien y faire. Un jour, elle eut le courage de divorcé avec mon père. Malencontreusement, cette ordure eu ma garde, m'enlevant au passage, mon seule soutiens face à cette sombre vie de douleur. Cette liberté, ce destin fais de lumière se dissipait peu à peu pour ne faire place qu'a un cruelle destin fait de ténèbres.

Dans mon collège, je me fais insulter, harceler et parfois même, frapper. Personne n'est là pour me sortir de cette vie, personne ne veut m'aider et me libérer de cette prison de malheur. Je reste recluse dans mon coin ne voulant pas attirer l'attention sur moi. Les adultes le voient bien et pourtant ne me détachent pas de ces chaînes accrochées à mes chevilles qui me font de plus en plus sombrer dans un trou noir infini.

Je m'assois sur mon lit en chassant difficilement ces pensées macabres. J'aperçois comme chaque jour ses marques qui montre mon mal-être, ses cicatrices qui m'ont fait du bien mais que j'ai arrêté avec un courage hors du commun il y a longtemps, maintenant je les cache du mieux que je peux. J'y repense souvent, je vois, à chaque fois que je veux prendre un livre dans ma table de chevet, cette lame que j'ai lâchement abandonné alors qu'elle me sauvait de mon quotidiens, comme le monde que je me suis créée, de cette triste vie qu'es la mienne. C'était mon amie et pourtant je n'ai pas hésité à l'abandonner lâchement comme les autres l'ont fait avec moi auparavant... Je sens une goutte salé roulent le long de ma joue et tombant en silence sur ma couverture ainsi accompagné de milliers d'autres. Rageusement, j'essuie ses larmes d'un revers de manche qui montre ma faiblesse et m'habille pour retourner dans cet enfer.

~♣ Après les cours ♣~

Je suis rentrée depuis une bonne heure, je me suis fait virer du cours et dieux sait qu'elle saura ma sentence. Je l'attends de pied ferme, peut être que mon rêve tant attendu s'exaucera enfin.

Le voilà, il se gare furieusement, plus que quelques minutes avant la fin, je le sais. Il défonce la porte en coup de pied et me regarde avec un regard noir, il a encore bu, je le sens, il empeste ce breuvage immonde qui la changé. Il se rapproche, plus que 10 secondes...

9...

8...

7...

6...

5...

Je ferme instantanément les yeux et attend l'évènement qui me libèrera. Elle ne vient pas, j'ouvre doucement mes paupières et remarque qu'il frappe le mur. Pourquoi fait-il ça ? Pourquoi ne veut-il pas prendre ma vie pour me libérer ?

Quelques minutes plus tard, ne supportant plus cette vue, je monte les escaliers, me dirige directement dans ma chambre et m'y enferme. Je l'entends se précipiter à son tour à ma porte et me demander pardon, que tout ira mieux et qu'il ne me frappera plus jamais. Mais je fais la sourde oreille et marche vers ma seule amie, mon seul soutien en cette vie misérable.

Elle est toujours là, poser délicatement dans ce tiroir. Je la saisie et commence à m'entailler le haut de mon bras. Mes larmes coulent abondamment sur mes joues dévoilant toutes ma détresse. Je continue mes entailles de plus en plus profonde et de plus en plus proche de mon poignet et mes veines. Cela ne me fait pas mal en revanche cela me fait du bien, oui du bien car cela me rapproche de ma seule envie. Partir loin, très loin d'ici et ne jamais revenir.

Je me fais une dernière coupure, plus profonde que les autres, sur mon poignet, là où l'on voit le mieux mes veines. La douleur est tellement intense que mes jambes se coupent me faisant tomber dans un bruit assourdissant au sol. Je me rapproche du mieux que je peux au mur et m'y adosse quelques instants plus tard. Mes larmes glissent le long de mes joues laissant transparaître mon désespoir, je ne ressens plus aucune douleur et peu temps après ma vue se brouille.

Je me remémore ses souvenirs heureux que j'ai eu avec mes parents, avant que mon père eu la brillante idée de boire. Tous ces moments qui n'existeront plus... Sauf dans ma mémoire. J'arrive encore à percevoir les paroles de mon père qui me hurle que tout va s'arranger, que tout redeviendra comme avant et qu'il arrêtera de boire de l'alcool pour de vrai mais il ment. Tout ne seras pas comme avant, maman ne reviendras jamais avec lui et on ne pourra plus passer de moments comme autrefois. Je commence à fermer peu à peu mes yeux, je vois complètement flou à présent et mes larmes ne cessent de dévaler le long de mes joues rosies.

Par la suite, une mare de sang se forme autour de moi, je n'entends plus les appelles incessant de mon père ou plutôt tous les sons qui sont autour de moi. Mes yeux se ferment encore plus et ma respiration se fait plus rare. Peu à peu, je commence à m'éteindre, à rejoindre le paradis et donc me défaire de ces chaînes qui me retenaient jusqu'à présent en prison. Adieu maman, adieu papa, adieu ce monde qui ne m'a pas accepté. Je pars et ceux définitivement, pardon je n'en peux plus de souffrir. Désolé maman, je n'ai pas réussi à tenir encore 1 an avant que tu me reprennes à cette pourriture.

Je ferme mes yeux définitivement, je ne perçois plus de lumière et sens que mon âme quitte mon corps et là un trou noir m'emporte.

J'ouvre les yeux et me redresse. Je suis dans champ de blé, assise au sol, le ciel est d'un bleu clair magnifique. Soudain je sens une présence à mes côtés, je tourne instinctivement ma tête et vois le même jeune homme que dans mes rêves qui me tend la main en souriant. Il me dit qu'à présent je vais être heureuse et que les souffrances s'arrêtent. Je sens des gouttelettes tomber de mon visage mais elles ne sont pas comme celles que j'ai versées auparavant. Celles-là sont joyeuses et pleine d'espoir. Je saisie la main qu'il me tend avec joie, il me relève et m'emmène en courant vers des personnes qui semblent contents de me voir.

Je les regarde et remarque la même princesse à la chevelure dorée et aux yeux chocolat qui me regarde avec un sourire compatissant. Elle n'est pas habillée d'une robe mais d'habit ressemblant à ceux des gens aux alentours. Ensuite, elle élargit son sourire et me murmure que tout est fini, que je peux reposer en paix et que je vais pouvoir rester avec eux pour l'éternité.

Cette simple phrase me fis sourire et je les rejoignis heureuse de mettre enfin libérer de ses chaînes qui me tirait tout droit en enfer.

Cette histoire montre le mal être d'une jeune fille qui a essayer de tenir du mieux qu'elle a pu à toute cette souffrance qu'elle endurait mais qui malheureusement a sombré dans l'oubli pour ne finir que poussière à la fin.

~Fin~

Voilà!

Cette fois ci j'ai fais un texte beaucoup plus long ^^ qui parle de beaucoup de chose. Ne vous inquiéter pas, cela ne me concerne pas. J'y avait certes pensée mais je suis parvenue à résister à la tentation mais malheureusement certains d'entre nous n'y arrive pas...

Je n'ai qu'une chose à vous dire, battez vous! Et si vous avez besoin de parler je suis là! ^w<

Ne sombrer pas comme cette jeune fille dans un destin cruelle. Soyez fort(e) et parlez en ^^.

Vraiment si vous voulez pas en parler à votre entourage venez en parler avec moi, je suis à votre écoute car mon but est que vous, qui lisez mes écrits, soit heureux ou du moins se sente mieux ^^. Et puis je pourrais vous aider car moi aussi je suis dans une passe assez dure et j'arrive à sourire (même si au fond je suis triste), j'essaie de positiver!

Donnez vous un but dans la vie et battez vous pour ce but! Moi c'est comme ça que je résiste! (par exemple: moi mon but c'est de devenir chercheuse en laboratoire ^^)

Dites vous que ce n'est qu'une passade et que tout s'arrangera plus tard, même si tout ça est long résister pour votre entourage! Résistez pour votre avenir qui, selon moi, sera mieux que votre vie actuelle. Trouvez vous quelques choses qui vous réconforte (éliminez toutes idées de mutilation ou autres choses qui pourrait être un danger pour votre vie) par exemple, mettez vous a une activité ou écouter de la musique ou encore écrivez pour libéré vos pensées! (Moi, mon échappatoire c'est le dessin, l'écriture, la lecture et les mangas/animes)

Bref! Le message derrière ce monologue est que vous n'êtes pas seule, parlez en!

Sur ce je vous dis

Au revoir mes poulpos! (^3<)/♥

Je vous aime ^3^ ♥

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