DD2 - Le voyage commence

Le Dompteur

Elle le regarda avant de retourner dans son petit monde. Faire connaissance ? Quand était la dernière fois qu'elle avait eu le temps de "socialiser" ? Bien trop longtemps. Vagabonder dans les terres sauvages lui donnait l'avantage de ne pas croisé grand monde. Dans sa réflexion, elle passa sa main sur le plumage de son ami, pour calmer sa nervosité et son autre main passa sur son petit sac, nullement décidé à faire quelconque présentation, du moins, de les commencer.

De son côté, le hibou fixait à tour de rôle les autres êtres humains, ne semblant pas déranger par les caresse de sa maitresse, mais qui ne calmèrent pas non plus sa méfiance. 

À moins que quelqu'un l'en sorte, elle resterait cloîtrer dans son silence pensif.

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Un silence assez gênant resta pendant quelques minutes, seulement briser par le bruits des roues sur la route inégale et les quelques notes dissonantes que le bouffon jouait sur son luth étrangement accordé. Le soldat fut le premier à briser ce silence gênant en disant:

-Une équipe soudé à plus de chance de survivre... moi c'est Barristan.

Après quelques secondes de silence la docteure répondu:

-Paracelsus...

-On à demander ton prénom pas un nom de médicament doc, répliqua le bouffon.

-Paracelsus est mon patronyme !

-C'est un prénom ça ? s'exclama le bouffon d'un ton railleur

-Et toi tu t'appelle comment ? répliqua la médecin de peste avec une vague mauvaise humeur.

-Sarmenti, répondit-il avec un accent italien sublimement exagéré.

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Elle regarda leur interaction du coin de l'œil, observant les deux individus à tour de rôle avant de regarder le soldat, pour voir dans son expression et si il y avait quelque chose à faire. Une fois que le bouffon eu finit de parler, elle prit quelque seconde à réaliser que c'était son tour et se cachant plus sous sa capuche, répondant calmement et sans grande émotion.

-Hérine.. et c'est Ynir..

Finit-elle en montrant son compagnon, qui prit un temps pour s'étirer un peu et battre des ailes, le faisant d'ailleurs avec une silence impressionnant. Il les fixa à tour de rôle, sans bouger la moindre plume.

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Après cette rapide présentation, le silence revint jusqu'à ce que la médecin de peste ce penche légèrement vers Hérine, en joignant les mains avant de dire:

-D'un point de vue purement scientifique, as-tu la moindre hypothèse ou explication concernant le troisième globe oculaire de ton... otus scops ? Si je ne me trompe pas dans la variété...

-Le grand gaillard pourrait peut être lui en emprunter un ?

railla une nouvelle fois le bouffon, ce que le borgne préféra ignorer.

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Elle sursauta un peu à l'interpellation soudaine, même si ce n'était physiquement pas visible et elle leva la tête pour la regarder, restant plusieurs secondes cloitré dans le silence, tandis que Ynir fixa la médecin d'un regard sembla toujours voir au travers de tout, d'une manière ou d'une autre. Quelque seconde passèrent avant qu'elle ne finisse par répondre d'un voix calme et un peu détaché.

-..D'un point de vue scientifique.. je n'en ai aucune idée.. il est juste né avec et cette.. déformation ? n'a jamais semblé le déranger donc.. je ne me suis jamais posé la question..

Au commentaire du bouffon, elle tourna à peine la tête vers lui, se demandant si c'était sensé être une genre de blague auxquelles il fallait rire ou juste un commentaire idiot, ce qui la fit dire tout bas, plus pour elle-même que les autres.

-..je doute que se soit physiquement possible..

Retrouvant son silence, elle réfléchit puis finis par ajouter.

-..d'un point de vu scientifique.. je ne sais pas.. mais techniquement.. d'un point de vu... occulte. . . peut-être.

Elle haussa les épaules avant de regarder de nouveau son ami, qui avait lever la tête pour la regarder, comme si ils se parlaient par télépathie, ce qui n'était bien évidement pas le cas.

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La docteure sembla relativement déçu et le bouffon ricana légèrement en disant:

-C'est de l'humour

Il avait visiblement entendu la jeune femme même si elle avait parler si silencieusement. Lorsqu'elle mentionna l'occulte tout le monde se dressa un peu d'un air inquiet, après tout le monde se méfiait un peu de l'occulte, fallait-il voir cet hibou comme une menace potentiel. Barristan désamorça la situation en disant:

-Notre employeur est un "expert en occulte" et il n'a rien vu de dangereux chez cet oiseau...

Malgré tout la situation resta plutôt tendu jusqu'à ce que le bouffon finisse d'accorder son luth et commence doucement à jouer, une mélodie sonnant étrangement mais véritablement apaisante.

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Elle lança un regard au bouffon, allant demander si c'était sensé être drôle mais se restreint a le faire. Voyant comme l'atmosphère avait changer face à cette mention, elle se sentit mal a l'aise, et regrettant ses mots, tenant un peu plus proche d'elle son compagnon, comme pour le protéger ou juste l'avoir en sécurité près d'elle.

Elle chercha dans sa mémoire le pour et le contre, n'aimant pas révélé des choses personnelles à des étranger mais ne voulant pas non plus qu'ils prennent son ami pour une cible potentielle. Entendant le début de mélodie, elle jeta un coup d'œil vers le bouffon, puis avec un soupire elle décida qu'ils seraient plus judicieux de leur en parler.

-...Il... si c'est se que vous vous demandez, il ne feras de mal à personne.. il a éclos avant même l'arrivée de la montagne..

Elle enleva son emprise alors qu'elle le sentit s'envoler pour se placer sur sa tête, ayant un bon visuel de chaque personne présente, tandis qu'il se rabougrissait dans son plumage, comme pour dormir.

-..la seule chose qu'il peut.. avoir d'inhabituel.. est qu'il lui arrive de.. voir des trucs qui peuvent arrivé dans le futur et.. il agit parfois pour prévenir..

Elle regarda de nouveau ses jambes, sa voix diminuant d'intensité vers la fin de sa phrase.
En avait-elle trop dit ? L'incertitude en elle ne l'aidait pas a en décidé.

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Tout le monde resta silencieux un moment et Barristan finit par admettre:

-C'est un atout tactique indéniable... et est-ce qu'il te communique ces informations d'une façon ou d'une autre.

De son côté la docteure sembla se renfrogner, ce qui était le cas depuis que le sujet de l'occulte avait été mis sur la table en tant que femme de science elle n'aimait pas tout ce qui avait attrait à ce genre de chose. Elle aimait que les choses fasse sens, qu'elles aient de la logique et ce genre de chose n'en avait aucune.

Elle sortit alors du matériel de son sac et commença à préparer de nouvelles mixtures de son côté tandis que le bouffon continuait à jouer son petit air.

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L'impression que le silence commençait à lui peser sur les épaules devint de plus en plus lourde au fil des secondes mais ce fut bien vite dispersés alors que le soldat prit la parole, lui faisant lever la tête pour le regarder. Voyant la réaction plutôt "positif" face à son affirmation, cela calma un peu ses nerfs sans pour autant les faire disparaître. Réfléchissant à ses paroles, elle commença.

-..et bien.. ça dépend. . . la plupart du temps si il en a une à propos.. heu.. d'un lieu ou de personne.. il le fait savoir par.. son langage corporel. . . . Par exemple.. pour la caravane il c'était mit à frémir.. c'était un présentiment. Mais aucun moyen de savoir si c'était positif ou non.. ou il a juste préféré ne "pas me le dire".

Elle haussa les épaules, regardant de nouveau ses jambes. L'oiseau sur sa tête, qui ressemblait dans cette position plus a une grosse poule qu'un fière hibou, observait d'un œil attentif l'autre femme, ou peut-être juste se qu'elle sortait se son sac. Pour les potentielles objets dangereux ou par simple curiosité, impossible à dire.

-... il peut avoir.. différentes actions.. je sais que quand il resserre ses griffes sur moi, si y'a aucun danger autour, c'est que c'est un mauvais présage.. pour les bons.. il... je sais pas si on en a même déjà eu... 

Sa voix s'éteint encore une fois progressivement, leur parler semblait lui demander un gros effort de courage, toussant un peu, elle n'avait jamais besoin de autant parler, ça gorge se sentant un peu sec, mais elle devrait s'y habituer.
Elle ne le remarqua pas, mais depuis que la mélodie avait commencé, son pied suivait le son d'un mouvement lent, comme porter par celui-ci.

-...après je.. je ne sais pas, il peut aussi agir sur le tas.. comme avec le.. tire des voleurs.. sinon je serais morte.

Elle porta sa main sur son petit sac.

-... on a souvent été que tout deux donc.. peut-être qu'il pourrait aider.. mais je sais pas si il le fera savoir si c'est négatif pour vous.. je.... peux essayer cependant...

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Barristan prit mentalement note de tout ce qu'elle disait sans rien ajouté personnellement, son visage âgé était insondable et impénétrable.

La médecin sortait des feuilles, des plantes, des liquides étranges, elle les broyait, les mélangeait, en faisant d'autres liquides ou des poudres qu'elle rangeait ensuite, si on ne s'y connaissait pas il était impossible de savoir si elle préparait des choses nocives ou bénéfiques.

Le bouffon sans s'arrêter de jouer lança:

-Tu devrais boire un coup, une gorge sèche ça aide pas au chant, ni à crier au milieu du chaos.

Puis sur ses mots il attrapa une gourde qui trainait dans les provisions avec son pied et la lança vers Hérine.

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Elle fut interpeller par l'action et sursauta un peu mais réussi a attraper la gourde sans mal avant de l'ouvrir et de renifler un peu, incertaine du continue, mais soupira en se disant que le bouffon avait raison. 

-...merci.

Elle prit une grande inspiration avant de prendre un petite gorgé du contenue, pour vérifier si c'était potable et si ce n'était pas de l'alcool surtout. En vérité, elle n'avait pas la gorge si sèche que ça, mais parler autant a des étrangers était si inhabituel pour elle.

Elle jeta un coup d'œil au bouffon, ou plutôt son instrument, essayant d'observer sa technique, en étant bien caché sous sa capuche. Sa grand-mère lui avait donné un goût pour la musique, quelle quel soit, et alors, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir intéressée.

De son côté, la "grosse poule" continua son observation avant de regarder vers le soldat, car après tout, il était le plus vieux et silencieux de tout les passagers.

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C'était effectivement juste de l'eau, aucun signe de poison ou d'autres dangers.

Sa technique était pour le moins étrange... la façon dont il positionnait ses doigts était inhabituel et surtout il jouait avec handicap: Personne ne l'avait remarquer jusque là mais il lui manquait un doigt, petit doigt de la main gauche pour être exacte.

La docteure finit par stopper ses concotions et regarda un rapide instants leurs maigres provisions avant de cogner contre le mur de la diligence pour interpeller leur employeur.

-Nous ne semblons pas du tout avoir suffisamment de ration pour nous substenir pendant tout le voyage...

-Nous allons nous ressourcer vite... un ami à des stock de provision en prévision de ce voyage...

-Et il habite encore loin ?

-La fumée m'indique qu'on se rapproche, voyez par vous même.

A son commentaire les trois aventuriers regardèrent par les fenêtres barricadés de la diligence et purent en effet voir un immense nuage de fumée dégageant des murs d'une cité, à quelques lieux d'ici.

-Généralement quand quelque chose flambe c'est un signe qu'il ne faut pas y aller. Grogna le soldat.

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Elle nota la particularité, mais toujours, ne fit aucun commentaire. Buvant une autre gorger, elle se stoppa en entendant qu'ils n'avaient pas grand chose, ne voulant pas "faire de gaspillage" et la reposa. Elle écouta ensuite silencieusement le reste d'entre eux, cacher sous sa capuche tandis qu'elle tripotait son petit sac, frottant le tissus de son pouce. À la mention d'une fumée ses doigts se serrèrent plus étroitement autour de son précieux conteneur.

Se décalant aussi pour essayer de voir, sa poigne se tendu définitivement.

"....non.. pas encore..."

Elle prit une profonde inspiration silencieuse pour calmer ses nerfs.

Le feu. Outre un signe de danger, c'était aussi un élément la ramenant à un mauvais souvenir.

Elle sentit quelques chose lui tapoter la tête et réalisa que c'était Ynir, qui avait dut remarquer son trouble, étant donner qu'il était littéralement sur sa tête et sentait donc le moindre mouvement parasite. Regarder ses yeux l'aida à se calmer et, après une petite caresse de remerciement, elle se reconcentra sur ses compagnons.

"...merci.."

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Le voyage reprit son cours dans un silence à présent plutôt tendu, Paracelsus semblait particulièrement nerveuse, tout le monde connaissait cette cité bien sûr mais elle était la seule dans cette diligence à y avoir vécue. 

Le savant finit par leur parler à nouveau alors que la diligence s'arrêtait.

-La ville est droit devant mais l'entrée est fermé... et je doute que les portiers soient disposé à nous laisser rentrer... partez devant et montrer leurs ce que vous savez faire.

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Elle prit une profonde inspiration, et émit un petit sifflement qui remit directement au taquet son compagnon qui vint se poser sur son épaule. Elle descendue en première, comme elle se trouvait le plus proche de la porte et s'étira. Elle tourna ensuite son regard sur les grandes portes et remettant mieux sa capuche, elle attendit ses "compagnons", se doutant qu'ils devraient en discuter, au moins suffisamment pour ne pas simplement y aller tête baisser.

Respirant la cendre et la poussière qui flottait d'en l'air, un lourd sentiment d'appréhension refusant de quitter son être, elle se tint droite, essayant de montrer le moins possibles sa crainte et peur que tout ce qui allait arriver lui provoquait.

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Les autres descendirent également, le soldant se mettant directement devant les autres, préparant son bouclier, c'était son devoir de protéger.

Le long chemin de pierre pavé qui menait jusqu'à la porte était tâché de sang et des cadavres cagoulé était pendu aux colonnes qui bordait le chemin.

Et au bout se trouvait un spectacle des plus immondes :
Trois hommes dont la peau était si brûlé qu'elle en avait un aspect de cire fondue, dégoulinant de leurs os. Leurs visages répugnants était caché par un long tissu noir sur lequel avait été peint un œil blanc barré par une croix.

Et surtout ils avaient tous des morceaux de métal tranchants enfoncer dans le corps, l'un d'eux ayant même remplacer son bras gauche par une longue chaine se terminant par une boule de métal hérissé de pics.

Les autres étaient armé de fouets et ils semblaient ignorer totalement la présence des "aventuriers", ils parlaient à voix basse tout en passant volontairement leurs membres dans les feux qui était allumé à proximité.

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Elle eu un haut le cœur en voyant les cadavres couplé a l'odeur de chair brûler, elle ravala cependant rapidement sa salive, ce n'était pas l'heure de faiblir. Elle sortie son arbalète de sous sa cape et la chargea d'une flèche, puis se tourna vers ses camarades, leur chuchotant.

-...que... que doit-on faire maintenant...?

Elle prit d'elle-même une place plus en arrière, observant l'environnement pour voir si certains lieu semblait apte pour se cacher, elle émit aussi un sifflement qui fit décoller son acolyte, qui partie se cacher loin des regards. Elle ne voulait pas qu'il risque une blessure avec tout se feu au alentours. Jetant aussi un œil à l'autre femme, elle demanda plus bas et un peu inquiète pour leur sécurité de groupe.

-....est-ce que tu pense que ta blessure pourrait te porter préjudice..?

Elle jeta a nouveau un regard sur leur autres compagnons, regardant comment eux se préparaient.

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-Restez derrière moi et tout devrais bien ce passer...

Dit Barristan d'un ton bourru en examinant rapidement la situation avant de rajouter:

-Celui avec la chaine est le seul a avoir une vrai arme... il faut l'abattre en premier.

Dit-il en avançant, bouclier en avant et sa masse prête à servir tandis que le bouffon aiguisait sa dague et sa faucille et que la médecin préparait des substances étranges.

-Je me suis déjà soignée et retirer la balle... j'imagine qu'un coup à l'endroit exacte pourrait la réouvrir mais sinon je ne crains rien.

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Elle écouta attentivement et observa, se mettant en position pour pouvoir rapidement bouger en cas de problème. Elle hocha la tête, prenant note de faire attention à sa coéquipière pour éviter un poids pour le groupe. Réfléchit ensuite, elle dit avec hésitation.

-...je.. je peux tirer une flèche sur celui à la chaine... mais le tire ne sera pas forcément des plus précis, cependant je devrais pouvoir l'atteindre et... je n'sais pas.. l'immobiliser ..?

Elle n'était pas faite pour les combat et le tout la rendait anxieuse, elle réfléchit un peut plus.

-..ou.. je pourrais utiliser une flèche comme diversion.. ou demander a Ynir de leur faire tomber une chose dessus...

Elle donnait des idée sans grandes conviction de leur efficacité. 

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Barristan continua d'avancer doucement, les... créatures (pouvez t-on seulement les appeler des humains à présent ?) ne les ayant toujours pas remarquer.

-Ils ont l'air aveugle et ils bougent pas beaucoup... tu peut te rapprocher pour tirer, si ils approchent trop je te protège...

Assura Barristan tandis que le Bouffon s'éloignait légèrement du groupe avec une démarche des plus étranges, essayer de l'empêcher de faire ce qu'il veux était peine perdu.

Ils étaient tous plus ou moins nerveux, sauf Sarmenti, après tout combattre des bandits ne sachant s'attaquer qu'au faible était une chose, ce battre contre ces abominations en était une autre.

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Elle prit une profonde inspiration et hocha la tête se concentrant, même si elle fut interloqué par le comportement du bouffon, elle ne se questionna pas plus.

-..compris.

Elle resta dans l'ombre du soldat en approchant avec des pas des plus silencieux, chargeant son arbalète sur le second stade, puis elle visa sans le moindre bruit le visage et plus précisément, le cou de celui à la chaine. Elle laissa échapper un soupire tremblant avant de tirer.

Sans même regarder si elle l'avait toucher, elle rechargea une seconde fois son arme pour tirer à nouveau, cette fois si visant le cou, et avec une flèche en première place, sa viser était parfaite.

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Le carreau fit mouche et la chose fut projeté en arrière et tomba au sol en râlant de douleur, visiblement toujours vivante. Les autres s'activèrent soudainement et se ruèrent vers eux avec une vitesse surprenant tout en faisant claquer leurs fouets.

Le bouffon surgit soudainement de derrière une colonne et faucha la jambe de l'un d'eux qui resta malgré tout debout et changea de cible tandis que le dernier fonçait vers le dompteur mais fut intercepté par l'homme-d'armes qui le frappa avec son bouclier pour le faire reculer.

La situation venait de devenir beaucoup plus chaotique, et viser sans toucher un allié serait plus difficile.

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Elle se dépêcha de reculer et de passer en arrière, réarmant son arme et regardant autour avec anxiété. Voyant ses deux compagnons occuper, elle décida qu'elle devrait en finir avec celui qu'elle avait déjà toucher. Se décalant rapidement, elle regarda autour pour voir ou se trouvait la doctoresse et essaya de réfléchir à se qu'elle pourrait faire.

D'un mouvement rapidement, elle se faufila jusqu'à se trouver avec un bonne angle du blesser et lui tira une fois encore dans la gorge.

"...reste.. calme..."

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La doctoresse avait suivit la nomade par réflexe...

La créature se releva brusquement et esquiva in extremis le carreau de la jeune femme, elle saisit une torche qui était suspendu à l'une des colonnes et ce mit le feu à elle-même.

Elle fonça alors vers les deux femmes avec une vitesse accrue alors que sa blessure semblait guérir, les flammes se transmettant anormalement le long de la chaine.

Le fouet c'était prouver remarquablement inefficace contre l'armure de Barristan qui n'allait pas tarder à écraser son ennemi mais pas assez vite pour venir protéger les deux femmes.

Sarmenti quand à lui était normalement très doué pour faire saigner ses ennemis... mais il avait du mal à trouver la moindre veine à trancher dans cette masse informe de chair fondu tout en esquivant chaque coup de fouet.

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Elle commença à paniquer, cependant reprenant rapidement son souffle et réfléchit vite.

"...Barristan a dit qu'ils étaient aveugle, non ?.."

Réfléchissant vite, elle siffla fortement et, attrapant le bras de sa camarade pour rapidement esquivé et reculer. Un grand cris répondit à son appel et son ami a plume arriva à grande vitesse pour passer derrière lui, le courant d'air qu'il provoqua déviant le feu, puis il repartit bien vite haut dans le ciel, continuant de pousser de fort cris pour attirer l'attention sur lui, en restant hors de porter.

Pendant ce temps, le dompteur reprit une forte inspiration pour calmer sa panique et observa rapidement puis se tourna vers Paracelsus.

-..dit.. tu aurais une solution contre.... c'est chose ..? ou même le feu.. ou un plan ?..

Elle respira le plus calmement possible pour vite se calmer, jetant un regard inquiet a ses autres compagnons.

-..il faudrait trouver leur point faible....

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La diversion du hiboux marcha et le monstre se stoppa dans sa course commençant à agiter son arme dans tout les sens dans un bruit de ferraille alors que le soldat brisait le crâne de celui qu'il combattait.

La médecin sembla hésiter un instant... avant de sortir une petite bourse et de l'attacher à un des carreaux d'arbalètes de sa compagnon.

-Je voulait la garder pour plus tard... mais il vaux mieux nous en débarrasser avant d'entrer dans cet enfer...
Marmonna-t-elle avant de préciser à voix haute 

 -C'est le poudre à canon qui me reste... ils sont peut être ignifugé mais je doute qu'ils soient immuniser aux explosifs...

Au moment où elle termina sa phrase la créature fonça vers elles, les flammes recouvrant tout son corps ce qui semblait le revitaliser complètement.

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Elle hocha la tête de compréhension, et malgré la panique de voir une tel monstruosité leur foncé dessus, elle resta parfaitement calme. 

-Recule ! 

Son ton sérieux, elle visa et tira en plein cœur de la créature avant de rapidement faire plusieurs pas arrière pour éviter de prendre dessus son élan. Suite  à cela, elle regarda au niveau de Sarmenti, hésitant a faire quelque chose pour l'aider.

Elle dut se reculer des conséquences de l'explosion et trébucha, se retrouvant à terre.

"Merde !?"

Elle essaya rapidement de se relever.

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Le tir ralentit légèrement le monstre mais il continua de charger néanmoins, alors que normalement le choc aurait dû être assez puissant pour le repousser complètement.

Le sac de poudre prit rapidement feu et explosa, trop loin des femmes pour leurs faire de réel dommages mais assez proche que le souffle les fasse tomber en arrière. La créature était cependant définitivement morte, son torse explosé et son cou tenant à peine par quelques centimètres de chair alors que son cadavre se consumait enfin.

Le bruit perturba la dernière créature encore en vie, le bouffon en profita pour découper son fouet et lui trancher les genoux, la chose tomba alors misérablement au sol mais toujours vivante.

Sarmenti lui écrasa le visage avec son pied en disant

-Devrais-je éteindre pour de bon cet bougie vivante ou est-ce que quelqu'un veut en tirer quelque chose ?

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Elle prit plusieurs grandes inspiration pour calmer sa déroute et finalement se relever. Vérifiant les alentours pour le moindre signe d'un danger caché, ce que fit aussi Ynir, elle finit par s'approcher d'un pas lent du bouffon, reprenant lentement son souffle, arbalète charger et pointer sur le cou de la dernière abomination, dans le cas ou il tenterait le moindre mouvement.

-Tu.. devrais peut-être faire attention... il est peut-être a terre mais par forcément sans défense...

Elle dit calmement avant de jeter un coup d'œil aux autres compagnons, sans baisser sa garde ni son arme. Elle n'avait pas grand chose a demander, se contentant de suivre le mouvement et préférant leur laisser les interrogatoires.

Elle fit aussi un sifflement aigu pour indiquer a son ami de revenir si il n'apercevais aucun autre danger immédiat.

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Les trois autres essayèrent d'interroger cette chose mais elle ne faisait que ricaner, enfin ça ressemblait plus à un marmonnement immonde et perturbant vu à quel point sa mâchoire était disloquer et ses cordes vocales probablement déjà brûler.

Les seuls vagues choses qu'ils purent comprendre furent des moqueries et une sorte de prière malsain, Barristan en eut très vite assez et ordonna à Sarmenti d'en finir et il s'exécuta.

La diligence approcha alors tandis que Barristan allait ouvrir les grandes portes, la lumière vive et la vague de chaleur qui s'échappèrent une fois cela fait donnèrent l'impression au groupe de pénétrer dans une fournaise..

-Remonter mes amis, il vaut mieux éviter d'avancer à pied une fois plongé dans cet enfer.

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Elle ne se fit pas prier mais laissa d'abord les autres monter, lançant un dernier coup d'oeil méfiant au alentour avant de rentrer et fermer la porte. Prenant un grande inspiration pour calmer ses nerfs et aussi mieux supporter l'étouffante chaleur des lieux.

Elle observa ses compagnons, vérifiant qu'ils n'étaient pas blesser et resta au agai alors qu'ils entrait dans cette ville semblant damné. Elle regarda par les ouvertures pour apercevoir la ville, la vue du feu lui faisant serrer les poings d'une crainte lourde de souvenir.

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( • • • )

Entré dans le brasier...

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