De Akuma74
[21/02/24]

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Le Dompteur

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Depuis l'avènement de la montagne tout le monde fuyait vers le sud, essayant d'échapper à l'ombre de ce colosse de pierre monstrueux que l'on pouvait toujours voir à l'horizon. La "Vallée de la croisée des chemins" était l'un des derniers endroits du royaume à ne pas avoir encore été touché par la corruption et un point de passage idéale vers les contrées voisines. 

Chaque jour des centaines de nouveaux individus arrivait du nord, des miséreux en guenille et aux regards éteints, des orphelins rachitiques suivant de parfaits inconnus par automatisme, d'anciens nobles et académique dont les vêtements raffinés était à présent en lambeaux, tous ayant l'air de nager en plein cauchemars, trainant les maigres possessions et vivres qui leur restait sur leurs dos ou dans des charrette dont le bois semblait pourris.

Mais parmi ces désespérés ce trouvait quelques individus armés et aux visages endurcies qui gardait la tête haute, certains pensaient qu'il était de leur devoir de protéger les plus faibles, d'autres se contentait de survivre.

Comme chaque jours des centaines d'individus traversait la Vallée, naviguant entres les arbres morts, le sol couvert de feuilles orangés craquant sur leurs pas. Mais aujourd'hui il y avait quelque chose de différent, un étrange homme masqué et élégamment vêtu diriger une diligence à contre courant de cette marée humaine, s'arrêtant régulièrement pour distribuer des vivres et des vêtements en bonne état sans dire un mot mais à chaque fois qu'il le faisait la flamme étrange torche démesuré qui était accrocher au sommet de sa diligence semblait briller de plus belle.

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À l'écart de cette rivière humains, une âme tout aussi égarée marchait d'un pas lent, regardant de loin les visages et carcasse du vivant qu'elle pouvait voir. Capuche sur sa tête, rien ne permettait de distinguer son visage ni même de son expression.

Sur son épaule reposait un gros oiseau qui c'était rabougrie sur lui-même dans l'optique de se tenir plus chaud. Cependant malgré cette posture semblant peut intéresser, il scrutait les environs d'un œil vif, ses yeux semblant luire d'une étrange connaissance qu'il ne partagera pas. 

L'humaine finit cependant par se stopper en apercevant au loin cette diligence. Un regard curieux traversa son visage tandis qu'elle leva les yeux pour l'observer. Qui pouvait être cette homme, et pourquoi faisait-il tout ça ? Son esprit vagabonda avant qu'elle se sente les serres de son compagnons se resserré sur son bras en même temps que son plumage s'ébouriffa.

"Un présage.."

Il ne sembla pourtant pas vouloir exprimer plus.

"...tu ne sais pas non plus..."

Elle tourna de nouveau son regard vers la diligence, quelque chose allait arriver, elle ne savait pas à qu'elle échelle ni si c'était positif mais cette homme aurait un impacte, peut-être sur le monde ? Ou juste sur sa vie.

Après une longue réflexion, elle décida de reprendre sa marche pour se diriger vers lui, son regard sur cette flamme.

"Que peut-elle bien représenter...?"

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En remarquant ce que l'homme masqué distribuait bon nombre d'exilés s'arrêtèrent pour se reposer autour de sa caravane, un soldat borgne en armure complète veillant sur eux tandis qu'une femme en habit de médecin de peste pansaient les blessures de certains d'entre eux en marmonnant dans sa barbe.

L'homme à la diligence se tourna brusquement vers la solitaire et son hiboux comme si il avait sentit leur présence, son expression dissimulé derrière son masque.

Il sortit une sorte de loupe de bijoutier mais étrangement décorés de symboles inconnus et la porta à son œil en continuant d'observer la vagabonde avant de quitter sa diligence pour s'approcher d'elle.

-Que cherche-tu, et qu'à tu à offrir ?

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Elle sentit un sinueux frisson d'inconfort à la soudaine réaction de l'homme, aillant un étrange sentiment au fait qu'il aurait même put les "savoirs", si précisément, présent. Ses nerfs ne se calmèrent pas lorsqu'il se déplaça pour venir vers elle.

Aillant un léger geste de recule quand l'homme arriva près d'elle, elle ne répondit pas de suite. Laissant un lent silence, elle finit par reprendre sa posture droite mais légèrement voûter et observa l'homme, d'un regard bien plus léger que son hibou, qui le fixait sans bouger la moindre plume.

-...je.. je ne cherche rien... et n'est rien à offrir...

Elle dit finalement, ne pouvant pas empêcher le ton de sa voix de devenir plus terne à la fin de sa phrase.

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-tout le monde cherche quelque chose, la gloire, le bonheur, la richesse, l'amour... mais en ces temps troublés tout le monde de chercher la survie...

Il pencha légèrement la tête sur le côté tout en tournant autour de la femme, semblant l'examiner sous tout les angles.

-et tu a des choses à offrir... tu sais te battre... et tu a un compagnon des plus particuliers...

Le borgne remarqua cet échange pour le moins inconfortable et commença à s'approcher tandis que l'homme masqué rajoutait à voix plus basse.

-Personnellement je cherche à sauver ce qui peut l'être et j'aurais besoin d'aide.

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Elle fit son possible pour ne rien montrer mais ce comportement, lui rappelant bien trop celui de prédateur autour d'une proie, la mirent dans un inconfort qui ne fut supportable que grâce à son hibou, qui continua de scruter le moindre fait et geste de l'intru, ses serres se resserrant sur l'épaule de son maitre, près à bondir en cas de besoin.

-Comment pourrais tu le savoir au juste..?

Elle remarqua le mouvement de l'homme en armure, et cela ne fit que la stresser plus. Ravalant sa panique, elle se tourna vers l'homme au masque, un regard froid, mais toujours incertain voir craintif.

-Quelle genre d'aide et pour sauver.. quoi ?

Elle demanda, jetant des coup d'œil de la d'où venait le soldat, essayant de ne pas perdre de vue de potentielle ennemi. Cette homme en face d'elle avait beau avoir été gentil et aider toute c'est personne dans le besoin, il n'en restait pas moins un inconnu qui dans cette air sombre, pourrait s'avérer mortel.

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-Je sais reconnaitre ce qui est inhabituel...

Dit-il en bougeant légèrement sa loupe avant de la ranger dans sa poche avant de rajouter:

-De plus les gens sans défense ne se tienne pas comme toi et ne se balade pas avec une arbalète... et les hiboux normaux n'ont pas... de perle, faute d'un meilleur mot, sur le front.

Dit-il en regardant la jeune femme droit dans les yeux, s'approchant une nouvelle fois avant de lui répondre:

-Je savais que ce cataclysme allait arriver, je sais pourquoi il est arriver et je sais comment l'arrêter.... mais j'aurais besoin d'une escorte jusqu'à sa source...

Dit-il en faisant un rapide signe de tête en direction de la montagne. Alors qu'il disait cela le borgne vint poser une main sur son épaule et le fit reculer légèrement.

-Je vous prie de laisser cette dame tranquille. 

Dit-il d'une voix dur et rocailleuse.

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Elle l'écouta sans un mot, sa crainte montant au fil de ses paroles, mais ne montrant rien physiquement si ce n'est un léger mouvement de main vers son dos, la ou était son arbalète, cacher par sa cape.

À la mention de son hibou cependant, elle eu un geste recule tournant son épaule pour "l'éloigner" du regard de cette étranger. Oubliant que la créature se pencha d'elle-même pour observer leur interlocuteur.

Alors qu'il se rapprocha une fois de plus, elle recula, voulant garder une distance de sécurité, son inconfort montant encore. À la suite néanmoins, elle ouvrit les yeux surprise puis douteuse face au parole de cette homme. Disait-il vraiment la vérité ?

Son ami à plume s'ébouriffa. Dit-il donc belle et bien la vérité ?

Avant qu'elle ne puisse plus y réfléchir, l'homme en armure éloigna son interlocuteur, lui permettant de respirer. Elle le regarda et lui fit un signe de tête pour le remercier, avant de réfléchir.

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Le soldat lui rendit son signe de tête pour signifier que ce n'était que son devoir tandis que l'homme au masque déclarait:

-Toi aussi tu à du potentiel...

Dit-il sans même regarder le soldat qui arqua un sourcil d'un air d'incompréhension.

Le hibou se figea momentanément avant de soudainement prendre légèrement s'en envol et de saisir les cheveux de son amie humaine et de la tirer vers la droite. Cette petite boule de plume n'était peut être pas assez forte pour forcer l'humaine à bouger mais suffisamment pour lui faire pencher la tête...

Et quelques secondes après cela un coup de feu résonna et la vagabonde put sentir quelque chose lui frôler la joue et toucha à la place le soldat dont l'armure le protégea heureusement de tout dégâts.

Mais plusieurs autres coups de feu retentirent et cette fois si des gens tombèrent violemment au sol tandis qu'un nouveau groupe émergeait d'entre les arbres morts.

Ils étaient armés, avait la tête droite et l'air dur mais ce n'étaient pas des protecteurs, c'étaient quelques uns des pires monstres que l'humanité avait dût affronter depuis des millénaires : des opportunistes sans moral, des pilleurs, des bandits.

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Elle n'eut qu'une légère grimaça au changement de place, étant habitué à de petite fourberie de la part de son ami à plume, cependant en entendant le coup de feu, son corps fut parcouru d'un violent frisson de terreur.

"..j'aurais pu mourir. . ."

Se retournant rapidement vers la source, elle sortit son arbalète de son dos et l'arma avec une flèche avant de viser le plus proche de la d'elle, qu'elle supposa celui être celui qui avait failli la tuer avant de tirer une flèche dans son estomac, mais avec la foule et le mouvement, la flèche se logea plus bas vers sa jambe. Elle grogna à leur vu, elle détestait ce genre de personne, n'apportant que le malheur autour d'eux, comme la corruption.

-Partez vite !!!

Elle cria au pauvre personnes blesser, voulant qu'il puissent avoir une chance d'échapper au bal. Sifflant pour son hibou, ce dernier partie se cacher parmi les arbres morts, attendant. Elle rechargea et poussa à terre l'homme au masque pour qu'il ne se prennent pas une balle perdu.

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Le tireur qu'elle toucha tomba au sol en criant de douleur, ce qui ne provoqua aucune réaction de la part de ses associés.

Une bouteille fut lancé et lorsqu'elle s'écrasa sur le sol elle y mit le feu, coupant la retraite de tout ceux qui c'était mit à fuir et une voix féminine retentit alors:

-Ne bougez pas où l'on vous massacre tous !

Une femme vêtu d'une large tunique et d'écharpes au tissus raffinés et qui était couverte de babioles luxueuses qui cliquetait à chacun de ces pas s'avança, flanquée par deux brigands à la mine patibulaire armé de haches et de dagues. 

-Donnez nous toutes vos rations et tout ce qui peu avoir de la valeur et il ne vous sera fait aucun mal.

Son visage était presque entièrement dissimulé sous un bandana et son écharpes mais la vagabonde pouvait percevoir une lueur désagréable d'avarice et de cupidité mais également de lâcheté. Le borgne s'avança en grognant, prenant la masse qui était accroché à sa ceinture jusque là, poussant légèrement l'arbalétrière en arrière.

-Restez pas-là m'dame c'est dangereux...

Les brigands ne semblait pas être si nombreux que ça, sans compter celui que la nomade avait blesser il y avait trois tireurs, une femme chauve portant une torche allumé et avec plusieurs bouteilles de produits inflammable accroché à sa ceinture, deux chiens de chasse maigrichon mais ayant l'air féroce et 1 autre brigand armés d'une hache en plus des deux gardes du corps de la femme qui semblait être leur chef.

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Elle grogna une fois de plus, son regard passant sur les visages des personnes terrifié avant de ravaler sa salive et se concentrée sur la femme, l'observant elle et ses compagnons.

"..ils ont besoin d'être protéger..."

Elle poussa un profond soupire, réfléchissant à une manière de s'en sortir. Sentant la petit pousser elle lança un regard à l'homme et hocha la tête, se reculant puis se fondit silencieusement dans la foule pour ses déplacés vers le bord. Ayant son arbalète charger, elle la leva, cacher parmi la foule, prête à tirer sur le brigand armé d'une hache et se préparant à donner un simple signal.

Pour l'instant, elle observa le choix du vieille homme dans l'ombre.

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L'homme-d'armes sembla jauger la situation, les tireurs était trop dangereux pour qu'il se permette d'initier l'assaut comme ça après tout...

La vagabonde put entendre quelqu'un s'approcher d'elle et se retrouva nez à nez avec le bec pointu de la médecin de peste, tenant une balle de cuir qui semblait remplit de poudre.

-Je peut semer la confusion parmi ces vermines... alors quelle est le niveau de précision de votre visée ? Il faudra abattre les tireurs au plus vite....

Alors que les brigands s'approchait une étrange musique au luth résonna, les faisant se stopper et regarder aux alentours. Cette situation était une véritable poudrière sur le point d'exploser... a la moindre seconde.

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Elle sursauta légèrement à "l'apparition" de cette femme en particulier mais se reconcentra bien vite.

-De la ou je suis... et avec le peu de vent qu'il y a.. plutôt précise.. puis.. je compte leur retirer cette torche, elle est trop dangereuse entre leur main..

Elle repositionna son arbalète puis, lançant un hochement de tête à la femme a côté d'elle, elle émit un fort sifflement ressemblant vague à un cris proche du rapace et soudain, sortant du feuillage des arbres morts, son hibou fonça dans un silence des plus froid vers la dame chauve, et serre relevé, il fonça sur la torche. Utilisant son élan ainsi que sa propre force, il réussit à extirper des mains de la femme cette objet, le faisant tomber sur le dos d'un des chiens, puis repartit bien vite se planquer dans les feuillages.

Au même moment, la jeune femme tira sa flèche droit sur la ceinture de la femme, pour briser les bouteilles, se qui la blesserait forcément dans le processus.

"Une chose de faite."

Elle se dépêcha de vite recharger son arbalète.

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A l'instant même où la femme émit ce sifflement la docteure lança avec force sa "balle" qui se révéla rapidement être bombe improvisé remplie de gaz aveuglant qui désorienta toute la ligne arrière les plus dangereux dans un crépitement sonore et voyant.

Pour rajouter à la confusion la torche mit le feu au poils du chien qui se mit à courir partout en aboyant de panique. Le soldat ne réalisa pas vraiment tout ce qui ce passait d'un coup mais il en profita en allant directement frapper un des brigands armé de hache avec son bouclier pour le repousser lorsqu'il se rua vers la foule d'un air vengeur.

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Ayant recharger, et attendant un visuel dans la fumé, elle se dépêcha de tirer sur la main d'un des tireurs, mêmes si la flèche se planta plutôt dans son bras. Utilisant un autre sifflement légèrement différent, le hibou revint a la charge mais cette fois, il prit la torche et s'envola avec, en faisait attention a son plumage puis, après un autre sifflement aigu et rapide, il la laissa tomber... droit sur les liquides inflammable qui était part terre avec le verre briser, mettant le feu au niveau de leurs pieds.

Rechargeant son arbalète une fois de plus, elle chercha l'autre tireur des yeux mais la foule paniqué la fit perdre son visuel et accessoirement, révélé en partie sa position.

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-Reprenez vous bande d'imbécile et tirez dans le tas !

S'écria leur cheffe en sortant un étrange encensoir dont les vapeurs transformèrent le gaz aveuglant en une sorte de brume étrangement épaisse empêchant de viser correctement mais qui ne semblait pourtant plus gêner l'équipe.

Ceux qui avait été blessé par les carreaux d'arbalètes les retirèrent sans broncher, la douleur semblant avoir quitter leurs corps.

Ils reprirent rapidement contenance, s'éloignant des flammes et tuant le chien embrasé d'un coup de hache pour qu'elle arrête de courir partout. Leur formation était brisé mais ils étaient déjà de nouveau prêt à se battre tandis que la docteure fouillait dans sa besace frénétiquement à la recherche de quelque chose d'efficace et que l'homme-d'armes fendait le crâne de son adversaire sans effort d'un coup sec avec sa masse. Ils avaient perdus l'un de leurs chiens d'attaque et l'un de leur combattant de corps à corps, et leur formation avait été brisé mais le reste était de nouveau prêt à se battre.

Un tireur, le seul a avoir une arme de précision avait l'arbalétrière en joug depuis un moment et s'apprêta à lui tirer une balle en pleine tête...

Mais dans la panique personne n'avait remarqué que la musique s'était coupé aussi abruptement qu'elle était venu, personne n'avait remarqué ses discrets bruits de grelots et de pas agiles.

Ainsi la surprise du tireur fut totale lorsqu'une faucille vint lui ouvrir la gorge et que le bouffon qui s'était glissé derrière lui éclata de rire en faisant une révérence devant les autres bandits qui s'était retourné vers lui l'air médusé.

Pendant une seconde le temps sembla s'arrêter et il reprit subitement son cours quand le Bouffon fonça vers un autre tireur d'une démarche erratique et imprévisible comme un pantin désarticulé.

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Elle fronça la sourcils à l'arriver de cette brume épaisse, l'empêchant d'avoir un bon visuel. Cependant malgré l'état brumeux des choses elle arriva a percevoir se qui arrivait, et ses mouvements se bloquèrent momentanément, son corps crisper à la vue de l'acte si barbare envers leur chien.

"....c'est... c'était un membre de leur meute....."

Elle en perdit quelque instants la notion du temps, cette horrible acte lui rappelant pourquoi elle avait toujours haït ces barbares. Ils n'avaient aucun respect pour leur compagnon, autant humain mais surtout à pattes. Elle grogna, tué n'était pas une chose qu'elle aimait faire a moins que se ne soit vraiment nécessaire, mais elle ferait exception pour eux.

Rechargeant son arme, elle passa la corde un cran au dessus, sa flèche perdrait en précision mais gagnerai en puissance et serai donc plus mortel.

Ce fut à se moment que le Bouffon fut son entrée. Ne se doutant même pas qu'il venait de lui sauver la vie, elle fut cependant interloqué et incertaine par son rire, au moins il semblait essayer de les aider. Reprenant aussi le court du temps alors qu'il attaquait, elle siffla.

Son hibou fondit d'un mouvement rapide vers le bandit le plus éloigné, et vint lui griffer le visage. De plus, son courant d'air avait écarté une part de brume. Ayant enfin un visuel, elle visa son torse. . . puis tira.

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La docteure prépara une nouvelle bombe improvisé qu'elle jeta sur le tireur qui avait été blessé à la jambe et qui retourna bien vite au sol une fois que son visage et ses mains furent couverte d'acide.

Le bouffon se rua vers le tireur le plus proche, évitant son tir paniqué avec une étrange grâce avant de lui ouvrir les veines du poignet avec un mouvement de faucille tout en l'aveuglant en tranchant ses yeux avec sa dague. Le tir de la nomade atteint sa cible , transperçant son ventre mais juste avant de tomber au sol il tira avec son fusil... la balle manquant de peu la vagabonde mais toucha la docteure dans la hanche. Elle poussa un cris de douleur mais resta tout de même debout tout en plaquant ses mains sur la blessure pour limiter le saignement.

Ce cris permit à la cheffe de localiser les tireurs et siffla ce qui fit que le chien fonça vers les deux femmes. La cheffe se cacha ensuite derrière le dos de ces gardes du corps, son regard nerveux oscillant entre l'homme-d'armes et le bouffon qui approchait, chacun d'un angle différent tout en agitant son étrange encensoir.

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Elle s'inquiéta en entendant le cris de sa camarade être toucher cependant, le sifflement la mit directement en alerte. Elle savait très bien se que ça signifiait dans la plupart des cas. Agissant vite, elle se mit devant la doctoresse et chargea rapidement son arme d'une flèche normale, ayant cependant un pincement au cœur de devoir tirer sur cette être faible qui n'agissait sous ordre probablement car il était nourrit.

Alors que le chien approchait, elle prit le temps de viser et émit un sifflement. Juste avant que le chien ne puisse les atteindre, il fut frapper par un violent coup de serres sur la tête, le hibou poussant un cris perçant pour affirmer sa présence et se réenvola pour être hors de sa portée. Il continua plusieurs fois de venir le griffer avec rapidité, détourner son attention de sa cible principale.

Elle visa le chien, plus précisément ses pattes et attendit quelque seconde avant de tirer pour qu'une se loge dans sa patte arrière.

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La docteure s'éloigna légèrement et se rafistola en vitesse en jetant des coups d'œil anxieux au chien qui se ruait vers elles.

Le molosse savait normalement très bien esquiver les projectiles mais les assauts du hiboux lui firent perdre sa concentration et il ne parvint pas à éviter le carreau d'arbalète et tomba au sol en poussant un jappement de douleur.

Pendant ce temps le bouffon et le soldat avait commencer à ce battre contre les deux gardes du corps qui semblait plus coriace mais les deux "héros" semblaient malgré tout avoir l'avantage. Un vapeur verte s'échappa alors de l'encensoir de la cheffe et qui se dirigea droit vers ses ennemis et les enveloppa, leurs forces semblèrent les quitter petit à petit alors qu'ils toussaient et que les brigands reprenait l'avantage...

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Elle fut prise par une forte toux et essaya de se reculer, trébuchant sur ses pieds. Sentant ses forces peu à peu lui échapper, elle leva son arme pour essayait de viser la cheffe, mais sa main tremblait trop pour que sa viser soit bonne.

Toussant encore, elle se releva et cachant sa bouche avec son écharpe avant de siffler d'un ton bien plus fort. L'animal, qui avait échapper à cette brume, compris le message et monta plus haut dans le ciel avant de faire un piquait droit sur la cheffe, visant ses mains, et attrapa l'encensoir pour le tirer des mains de la femme, surtout que sa prise dessus était nerveuse, il glisserait plus facilement.

[Une fois prit, il l'emmena plus loin, malheureusement, ayant respirer la vapeur, il sentit ses forces diminuer. Il disparut dans les feuillages avant de pouvoir faire plus. Message sans impact.]

Toussant encore, elle rechargea son arbalète, au second cran avant de crier pour les deux devant.

-A terre !..

Et avec ça, elle tira dans leur direction, espérant qu'ils l'ai écouter et que ça ne touche aucun de leur deux "alliers".

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Mais malgré sa nervosité elle ne laissa pas l'encensoir lui échapper, se mettant soudainement à le tenir à deux mains de toute ses forces comme si c'était la chose a laquelle elle tenait le plus. Et une fois qu'elle fut sûre que sa prise était suffisament forte pour que le hiboux ne puisse pas lui prendre elle prit en main une sorte de machette qui était accroché à sa ceinture et s'apprêta à l'abattre.

Le carreau qu'elle avait tiré ne finit par toucher personne, la vapeur faisait que sa visée en pâtissait également. La docteure qui ne semblait pas affecter en raison de son masque sortit une fiole qu'elle ouvrit et cala sous le nez de l'arbalétrière.

-Ses vapeurs stimule l'organisme.

Dit-elle alors que les forces revenait temporairement à la jeune femme, la cheffe s'était éloigné de ces gardes du corps en essayant de tuer le hiboux avec des coups maladroits avec sa lame... elle était dans un terrain parfaitement dégagé mais elle bougeait un peu trop...

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Elle toussa avant de se concentré pour les respirer, à ce même moment elle aperç son hibou, sa difficulté à voler mais surtout, les coups de haches bien trop proche du plumage de son compagnon. Si les vapeurs étrange ne l'avait pas déjà stimuler, l'adrénaline de terreur et de haine qui sa dégagea d'elle à ce moment là la réveillèrent presque trop soudainement.

Un regard de mort en voyant son protéger encore vaciller et de n'être manquer que d'une plume. Elle rechargea son arbalète mais au lien de simplement tirer, elle fonça sur la femme, la percutant avant que son hibou ne soit toucher. Le choc fut brutale mais elle se releva rapidement prête à lui tirer une flèche en pleine tête mais dut se détourner en voyant son compagnon se laisser tomber, aillant perdu trop de force.

Sans un autre regard elle accourra vers lui, terrifié et son corps commençant peu à peu à perdre les effets des vapeurs. Cependant, sentant un mouvement derrière elle, elle se retourna et tira directement sur la cheffe, de sang froid, tout en tenant son ami contre elle.

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La cheffe tomba en arrière, lâchant son arme en même temps en poussant un petit cris de surprise alors qu'elle se vautrait dans la poussière.

-Protégez moi bande d'idiots !

Malheureusement pour elle les deux gardes du corps était toujours occupé avec leurs adversaire et la pyromane avait fuit sans que personne ne la remarque après que le hiboux l'ait privé de sa torche.

Dans un effort pathétique elle se protégea du tir avec son encensoir qui arrêta certes le carreaux mais il se fissura et le flux constant de vapeur affaiblissante qu'il émettait s'arrêta.

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Elle ne se soucia même pas d'avoir un première fois rater sa cible, sa haine était tel qu'elle ne réfléchit pas au moment ou elle ramassa l'arme qui était tomber, et malgré une toux passagère, elle fracassa l'arme sur son bras, un regard mortel avant de la pousser d'un coup de pied au sol.

-...espèce de sale monstre.. tu ne feras plus Jamais de mal à qui que se soit.

Utilisant de nouveau l'arme qui ne lui appartenait pas, elle l'abattit sur le torse de la femme, le laissant s'y enfoncer et y rester, sans le moindre signe de remord. Plusieurs seconde passèrent avant qu'elle ne semble quitter sa rage et se recula rapidement, détournant le regard de son œuvre.

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-On... on doit pouvoir s'arranger... j'ai de l'or et des artéfacts venant des quatre coins du monde...

Dit-elle en rampant pathétiquement sur le sol alors que ses gardes du corps était enfin battu. Elle hurla de douleur à chaque coup en suppliant si vite que c'en était incompréhensible, la chaine de son encensoir s'enroulant autour de son poignet comme un serpent.

-N-non non je veux pas finir là-dedans !

Alors que la vie semblait la quitter son corps tomba soudainement en poussière alors que l'encensoir se réparait de lui même.

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-J'en est rien a battre de l'or...

Elle grogna sombrement.

Elle fut surprise part l'artefact et se recula rapidement, tenant plus près d'elle son compagnon, qui semblait reprendre ses forces peu à peu.

-...Qu'est-ce que....

Elle regarda l'artefact d'un regard craintif avant de tourner son regard vers les autres, combattant comme survivants.... ainsi que le chien.

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Le chien était rester immobile dans sa flaque de sang alors que les réfugiés reprenait lentement leur route après que l'homme au masque les ai inciter à le faire.

Les trois combattants se regroupèrent autour de la dépouille de la cheffe des brigands, c'est à dire ses vêtements et de la poussière. Le Bouffon prit la parole d'un ton exagérément dramatique.

-C'est horrible ! Ignoble ! Infâme !... des vêtements aussi soyeux, maintenant ils sont plein de poussière !

Il enchaina sur un petit ricanement en donnant un coup de pied dans les vêtements sous le regard abasourdi des deux autres.

L'homme au masque se rapprocha d'eux et saisit l'encensoir et l'examina en disant:

-C'est pour cela qu'il ne faut pas faire de pacte avec des sorciers... tu à toujours été une idiote Joséphine...

On aurait presque dit qu'il parlait à l'objet plutôt qu'aux quatre personnes à côté de lui.

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Elle ignora momentanément l'artefact et tout autre chose pour chercher par terre un morceau de pain qui aurait été abandonner durant la panique.

En trouvant un bout à moitiés entamé, elle le prit et se dirigea directement vers l'animal souffrant. Son animal ayant reprit du poil de la bête ou plutôt des plumes de la chouette (hibou), la jeune femme le plaça sur son épaule, pour libérer ses deux mains.

S'approchant encore, elle avança lentement avant de commencer a parler d'une voix calme et douce.

-...je suis désolé de t'avoir tirer déçu.. je comprend pourquoi tu as attaquer... je ne t'en veux pas.....

Elle baissa sa main avec le morceau de pain, le tenant pour lui montrer qu'elle n'était pas un danger, malgré son compagnon qui le regardait avec de grand yeux perçant. Elle ne se souciait plus des autres, se préoccupant plus de l'animal blesser que d'autre chose.

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L'homme masqué sembla expliquer quelque chose aux trois autres tandis que la jeune femme s'occupait du chien. Le chien lui lança un regard méfiant mais finit tout de même par manger le morceau de pain mais grogna légèrement dans la direction de la vagabonde.

La docteure avait finit par se séparer du petit groupe pour venir examiner le chien. 

-Sa patte prendrait trop de temps à soigner pour que cela vaille la peine, il est sale et des puces semblent infester son pelage ce qui est un risque d'infections en tout genre pour les humains qu'il côtoie, l'euthanasie semble préférable...

Marmonna-t-elle dans son masque.

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Elle ne s'offusqua pas de sa réaction, après tout elle lui avait tirer dessus. Elle le regarda manger, un regard peiné pour ce pauvre animal qui n'avait rien demander. Elle l'observa longuement, ayant remarquer que la femme au masque approchait. Elle l'observa fait son inspection et sembla triste par son verdict.

"...on ne peut pas gaspiller des ressources... désolé.."

Elle se tourna vers la doctoresse, demandant avec une voix un peu terne.

-Tu as un moyen pour que se soit sans douleur ..?..

Elle savait qu'il allait essayer de la mordre mais, même avec ses derniers heures, personnes ne devrait s'endormir pour l'éternité en étant si en colère. Délicatement, elle passa sa main sur le haut de son cou, sans force, juste pour le rassurer ou lui montrer un signe doux.

-Ou... ou qu'il soit inconscient pour cela ..?

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Le chien se détendit légèrement et cessa de grogner même si la douleur continuait de le tendre. 

La médecin de peste soupira légèrement et après un petit moment d'hésitation sortit une fiole contenant un liquide douteux, en versa un peu sur un morceau de pain qui restait et le donna au chien qui le mangea et s'immobilisa et ferma les yeux, cessant de respirer.

-Poison de ma conception personnel, déjà fulgurant sur l'espère humaine, instantané sur des créatures plus petites.

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Voyant qu'il se calmait enfin, elle sourit un peu, bien que il se fana à la penser de se qui allait lui arriver. Elle regarda du coin de l'œil la femme, prenant note de la fiole, et laissant les choses se faire.

-...dort bien....

Elle se sentait peinée mais se dit qu'il ne souffrirait plus maintenant, ni maltraitance, ni faim, ni colère.. Après plusieurs minutes, elle finit par retirer sa main du poil de l'animal. Elle prit une profonde inspiration puis se tourna vers la doctoresse, disant d'une voix reconnaissante mais un peu éteinte. 

-..merci.

Son regard se dirigea ensuite sur le reste, ainsi que leur deux "camarade de combat." Puis finit par repartir sur la femme à côté d'elle, se souvenant d'une chose et demanda, en partie inquiète.

-Est-ce que ta blessure ne... enfin te fait toujours mal..?

Son regard n'avait rien de méchant, mais le regard de son animal était bien plus fixe et insistant.

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Elle reboucha la fiole et la rangea en marmonnant un petit: y a pas de quoi. Avant de commencer à retourner vers les autres à qui l'homme masqué était toujours en train de parler mais elle fut interrompu par la demande de la jeune femme.

-Un peu... des soins aussi spartiate ne suffise pas pour pleinement soigner un impact de balle... même si l'arme était de piètre qualité.

Dit-elle légèrement déconcerté par ses regards insistant bien que son masque ne laissait rien percevoir. L'homme masqué arriva vers elles en disant:

-Vous avez prouver que vous êtes courageux et que savez vous battre, alors j'aimerai me procurer vos services pour une tâche de la plus haute importance.

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Elle hocha la tête, n'ajoutant rien avant d'entendre les pas de l'homme masquer arriver, son hibou aillant directement changer la direction de son regard pour se tourner vers lui.

A la demande de l'homme, elle ne fut pas sur qu'il s'adressait aussi à elle, bien que les plumes de son ami s'ébouriffèrent un peu. Elle regarda plutôt l'échange entre l'autre femme et leur interlocuteur, réfléchissant pour elle-même.

"...n'est-ce pas un peu... un mission suicide..?" 

Elle passa instinctivement sa main sur son petit sac, la ou était ses souvenirs d'amis passé, maintenant décédé. Elle tourna son regard vers son ami à plume.

"..et toi.. penses-tu que se serait même judicieux comme choix...?"

Elle savait que sa toute première réaction à la vue de l'homme en étaient déjà une lourde de sens.

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-... cette flamme est la clé pour repousser les ténèbres...

Avait-il déclarer en montrant la torche accroché à sa diligence. Il avait réussit à convaincre le soldat en faisant appel à son sens du devoir, le bouffon avait accepté de suite car il jugeait cette expédition "amusante", la docteure s'était vu promise plus de sujet de test et de ressources pour ces fabrications.

Mais surtout il avait déclarer:

-De toute façon si nous ne réussissons pas ce monde est condamné, vous pouvez vous cacher et fuir mais ça ne fera que retarder l'inévitable....

Il avait finit par ce tourner vers le dompteur en concluant:

-ton compagnon à plume sait que j'ai raison...

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Elle regarda chacun des compagnons recruté, son regard virevoltant sur eux puis sur les cadavres aux sol des gens innocents, dut a l'affrontement de précédent. Elle serra sa prise sur le sac avant de soupirer et de le lâcher. Elle le regarda alors qu'il se tournait vers elle, décalant son épaule, pour une fois encore, éloigner leur champs de vision commun entre son ami et cette homme. Prenant une profonde inspiration, tout en se détournant de l'homme, elle monta son bras pour que son ami se décale et qu'ils puissent se regarder. Au lieu de son ébouriffage de plumage, il émit un petit son. Elle rapprocha sa tête pour être en contacte avec son plumage, une touche affectif qui lui fut rendu.

".... j'espère que tout ira bien..."

Elle se dirigea vers l'homme qui était retourner probablement a sa caravane.

-Je... j'en suis.

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Bien qu'elle ne pouvait pas voir son visage elle pouvait sentir que l'homme souriait derrière son masque et il s'exclama:

-formidable ! Bien mes compagnons nous n'avons plus qu'à embarquer à bord de cette fidèle diligence et advienne que pourra.

Il ouvrit la porte du véhicule en faisant signe à la troupe de rentrer et il alla lui-même s'installer au poste de pilotage mais il fut interrompu par le soldat:

-Est-ce qu'on peut au moins avoir le nom de la personne pour qui on s'engage ?

-Non. Mais si vous tenez tant à me donner un nom vous pouvez m'appeler le Savant.

Déclara-t-il avant de s'installer à son poste.

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Elle le regarda d'un regard incertain mais soupira, regardant ses "compagnons de route" avec lesquelles elle ferait se long voyage.. Probablement suicidaire.

Elle laissa chacun d'eux entrer, montant a la toute fin pour être proche de la sortie et d'avoir un meilleur courant d'aire. Elle observa la caravane, n'aimant pas être coincé dans un endroit clos mais s'abstient de faire le moindre commentaire. Portant toujours sa capuche, qui cachait ses yeux, elle observa minutieusement chacun des autres passagers, son hibou sur ses genoux tandis qu'elle s'était mit un peu à l'écart.

"... j'espère qu'ils ne cachent rien de mauvais.."

Son compagnon à plume ne chercha même pas à être discret, les scrutant de ses trois yeux sans la moindre signe de retrait, comme si il les jaugeait. Ses serres étaient serrées sur la jambe de son maître pourtant il semblait près à s'envoler à n'importe quelle moment.

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De chaque côtés de la diligence il y avait des sortes de "bancs" ou s'était assit les trois "associés" du dompteur. Le soldat et la docteure c'était mise à gauche laissant le bouffon seul à droite qui accordait son luth d'un air nonchalant.

A part ça il n'y avait pas grand chose dans la diligence si ce n'est 4 couchettes, une trousse de premier secours et quelques maigres rations. Le savant ouvrit une sorte de petit trou pour pouvoir leur parler facilement et les voir, il constata que tout le monde était bien installé et que la porte était fermé.

-La route risque d'être longue et périlleuse préparer vous à tout... tâche de faire connaissance également.

Dit-il avant de commencer à faire avancer les chevaux, la diligence était à présent en route.

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( • • • )

Le voyage commence...