Dans le silence lourd des jours trop longs, 

Un mal insidieux s'insinue, cruel et fort,

 Un voyage sombre dans les méandres du corps, 

Où chaque battement semble un triste songe.

Il vient sans crier gare, ce voleur invisible, 

Dérobant l'éclat des rires et des jours, 

Dans ses filets serrés, il retient l'amour,

 Et laisse derrière lui des ombres indicibles.

Mais dans cette nuit où la peur s'installe, 

Brille encore une étoile, un espoir fragile, 

Celui de la lutte, de la force immobile, 

Qui défie l'obscur, même quand tout défaille.

Car même au cœur de cette bataille acharnée,

Il reste dans chaque regard une flamme éternelle,

Un cri muet qui dit que la vie est belle, 

Et que chaque instant mérite d'être aimé.

Alors, face à l'adversité, nous restons debout,

Tissant des liens d'acier, des mots de lumière, 

Car dans cette lutte, dans ce combat fier, 

Nous trouvons la force d'avancer, malgré tout.