Si on m'avait dit qu'un jour,
Je rencontrerai le mot amour,
J'aurais employé la proposition pour.

Mais avec du recul, si j'avais su,
Que la fin rimait avec déçu,
Je ne pense pas que j'aurais accouru.

Faudrait-il se construire une carapace,
Apte à nous protéger de ces rapaces,
Qui cachent leur côté vorace?

C'est peut-être le bon chemin,
Qui nous empêche ce rêve trop bien,
Et qui nous évite la triste fin.

Mais cela nous priverait d'être vivant,
Parce que c'est le sentiment de l'amant,
Avec tous les beaux moments accompagnant.

Alors je me permets de vous dire,
Qu'il ne faut pas trop réfléchir,
Afin de ne pas rater le verbe vivre.