L' été est et ton soleil au delà , je le vois ,
Je suis assis dans la maison de mes pensées  ,
Sur le papier de mon coeur , j' écris les mots qui m' emprisonnent à toi ,
Mes mains tremblotent et la coupe de mes songes , je l' ai renversé ,
J' ai peur de m' arrêter d' écrire car si je le fais ,
Le chemin de la lumière vers toi ,
s' éloignera de moi ,
Je continue et je me tais ,
Je regarde vers la fenêtre de mon être ,
J' entends l' oiseau de mes idées pour qu' il me chantonne mon amour caché pour toi ,
Je me remets à écrire  ,
Et là mon âme têtu se met à te décrire ,
Puis , je ferme les yeux ,
Je respire et pris Dieu ,
Soudain , je  suis cette musique ,
J' ouvres les yeux ,
Je me retourne et tu portes une tunique ,
Les dieux me jouent des tours , Dieu ! Tant de mystère qui s' entrouvre ,
Comme dans un rêve , je vois ton image dans ce lieu ,
Tu danses  ,
Je veux te rejoindre ,
Alors , je me lèves ,
Tu me regardes  et restes m' attendre ,
Les souvenirs pleurent en moi ,
Maintenant , je suis devant toi ,
Je prends ta main ,
Je penses suivre  à travers les murmures de tes lèvres : << Il était temps ! >> .
Alors nous dansions , plein d' insouciance ,
J' éloignais  de moi : ma conscience ,
Je fermes les yeux ,
J' ai peur de les ouvrir ,
Une larme s' écoule sur mon visage et moi je veux te couvrir ,
En mon coeur , j' ai fait ce vœu ,
Tu es la fleur éternelle de mon rêve ,
J' ai peur d' ouvrir les yeux et de voir les ténèbres ,
Au chaud , dans la maison de mes pensées ,
Je ne voulais plus que toi et moi soyons séparés ,
Au loin , dehors l' hiver de ton absence me glacerait  le sang ,
À l' intérieur ,  l' été de tes mémoires vivent en moi et à jamais perdurent dans mon âme .