Dans mon navire , à travers ces mers , je cherches à te voir ,
La nuit de mon monde , m' empêche d' y croire ,
Était-ce un autre rêve qui me rappelle que tu n' es pas mienne ?
Si la liberté était de mon monde, je te crierai que je suis tien ,
Dans ce monde rien est mien ,
Tu es le tout de mon néant ,
À chaque pas de géant que tu fais ,
Tu brises les fondations de mon être ,
Agenouillé , tel ton esclave ,
Je ne peux me libérer de ce reflet ,
Je n' étais que l' entrave ,
À travers ces miroirs de mon âme , je t' aperçois ,
Si rêver est un devoir ,
Je veux bien croire que t' aimer est un plaisir ,
Plus qu' un désir , je veux bien être ivre  de revivre à travers toi ,
Toi , qui déchaîne des passions en moi donc je ne peux m'en libérer ,
Et si je ferme les yeux , serais je à nouveau dans ce bateau ?
Serais-tu mon éternel quête à travers cette mer troublée ?
Tôt , j' ai été blessé par cette illusion ,
Cette illusion dans laquelle mon cœur , mon âme , mon être sont  plongés ,
Plongé dans un labyrinthe infernal ,
Cela fait mal , de chercher le mal ,
Mal d' un être dévoué à une irraison dans laquelle tu m' entraînes ,
Entraîné par la cascade de mon incertitude , je me sens me noyer dans la mer de mes doutes ,
Outre voir au loin ,
Loin , je vois ce spectre ,
Être qui plane au delà de l' océan de mon cœur ,
Peur  d' ouvrir les yeux ,
Dieu , en mon être  , elle  est le spectre lointain qui hante les mers de mon existence .

.