Miraculeux présent
Accroupie au milieu des hautes herbes
La terre et les fourmis mangeant ses mains
Tête en arrière et humant le matin
Elle observait l'aube pâle et superbe
L'âme tant habituée à la nuit
Qui sans cesse habitait, hantait ses jours
Lune blanche pesant sur son cœur lourd
Lune froide reflétant son ennui
L'âme, disais-je, si habituée
Que la douceur, la chaleur du ciel rose
Brûlaient ses yeux auparavant moroses
Ses yeux tout neufs, déjà tout embués
Larmes délivrées roulant sur ses joues
Elle est lune rouge, lune de sel
Songe à son passé qui se fait la belle
Larmes tombent ; terre est devenue boue
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