On aura beau tout me dire, tout me faire subir, jamais je ne lâcherai ce qu'est la vie pour de simple cons.

Parfois, on ne s'en compte que lorsqu'on regarde d'anciennes photos, d'anciennes cartes postales envoyées.

On y relit tout l'amour dont ils ont fait preuve pour la "nous" d'autrefois. De simple mots comme "je t'aime" nous émeuvent et même le nom des personnes qui nous ont quittés, qui nous écrivait et à qui nous écrivions.

Par la suite, on pleure. On se demande comment ont a pu arriver à ce stade, celui d'attenter à sa propre vie. Celui, de se sentir seule à longueur de journée, de faire des conneries. On reconnaît notre égarement.

On veut se reprendre, ont doit se reprendre, se dire que cela ne doit plus nous arriver. Jamais. On doit se battre, au prix de quelques hématomes et de cicatrices. On les montreras fièrement à nos enfants en leur disant "Je n'allais pas bien... je n'ai rien dit et voilà ce que j'ai fais. Je m'en suis sortie et je suis heureuse maintenant. Je te demande de ne pas reproduire les mêmes bêtises que j'ai pu faire." Nos enfants s'en souviendront, seront fière que leur mère ait survécue et surtout, gardée la foi.