(Ceux qui ont lu "trois ans de souffrance ou "un problème bien encombrant peuvent sauter ce chapitre)

Je m'en vais,
Sans doute à jamais
Je m'y suis enfin résignée
Je ne peux plus supporter,
Je n'ai pas pu me résoudre à en parler,
Mais peut-être était-ce ma destinée ?
Que se soit la peur physique du touché
Ou les sentiments d'une âme égarée.

Je suis faible et naïve,
Je l'ai toujours su
Et malgré ces dires,
Supporter je n'ai pas pu
En plus de ce faux sourire,
Je me suis forgée une armure
Et cachés dans mes rires
Mes sanglots ne s'arrêtent plus.

Je croyais tout ce que l'on me disait
Les mauvaise personne en ont fait une obsession
Mais avec tous les pleurs que je versais
Pour eux il n'y a jamais eu de punition
Les cris se font étouffés,
Tandis que j'endure les coups de couteau
Pourtant il ne sont pas réels
Ce sont seulement des mots.

J'ai passé des nuits à cauchemarder
Sur mon oreiller mouillé
En une seule journée,
Beaucoup trop de stress était accumulé
J'ai bien tenté de surmonter
Même si pendant tout ce temps j'aurais voulu hurler
Mais j'ai ne l'ai pas fais, beaucoup trop de fierté
Attendant patiemment le jour où je devrais m'effondrer.

Pendant des mois, j'ai pleuré en silence
Durant des années, j'ai attendu ma sentence
Cette lame m'a aidée à surmonter
Mes pensées m'ont encore une fois égarée
Et tous ces livres et ces dessins
Me plongeaient dans en monde qui n'était pas le mien
Tous ces mensonges et ignominies
J'étais une fleur fragile, je ne me suis pas épanouie.

Les merles ont beau chanter,
Les boutons d'or fleurirent,
Je me sens quand même coincée
Comment faire pour m'en sortir ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne me vois plus que comme une inconnue
Si longtemps j'y ai cru
Mais j'ai finalement compris, dans ce jeu j'ai tout perdu.

À quoi bon crier, si personne ne vient ?
À quoi bon pleurer, si tout est vain ?
Quoi faire, pour me retenir,
Quoi faire, pour ne pas réagir ?
Comment vivre, si personne ne me crois ?
Comment vivre, si vous n'êtes plus là..
Où aller, une fois tout ça finit ?
Où aller, une fois ma tache accomplie....

Même si cela ne plaît guère
Je pense laisser ma famille, mon père et ma mère
Je suis à jamais perdue,
Pour espérer m'en sortir, comment puis-je faire ?
Est-ce la descente d'un ange déchu,
Où la montée d'un démon nacré en enfers ?
Cette chose si cruelle, c'est donc cela l'amour ?
Je ne peux pas, je suis une sentinelle, peut être un autre jour..

J'ai attendu
Encore et encore
Dans un désir ardu
Espérant que tout ne soit pas mort
Les oiseaux chantent
Les fleurs s'évanouissent
Si la vérité est tranchante
Le mensonge est parfois propice.. 

J'en ai beaucoup vu
Cette fois s'en est trop
Je n'y arrive plus
Vais-je partir trop tôt ?
C'est la fin,
L'aube vient
Dans un dernier espoir, je regarde si il y a quelqu'un
Mais personne ne vient...

(Parmi tous mes poèmes, je pense que c'est un des seuls parlant de moi... même si ça ne parle que du harcèlement et de la mutilation, et que je ne suis pas morte =w=" après, j'ai réussit à parler de mon haptophobie, donc c'est à peu près complet... Bref, j'espère que vous l'avez aimé

Ps : ça va mieux maintenant)