On s’accroche,
On s’étonne,
On s’approche,
On plafonne.
On réduit nos espoirs à respirer l’air pur.
On abandonne ses rêves pour une réalité peu sûre.
Le monde s’imprègne sous une trop forte lumière.
Pour vider son esprit sous la lueur lunaire.
On préfère oublier chaque instant trop joyeux.
On s’assomme sur un bonheur paresseux.
Les ombres s’étirent et ce sont leurs formes que l’on retient,
Les réverbères s’éteignent et l’éphémère se restreint.
Pourquoi marcher quand ce sont les autres qui reculent ?
En plein hiver à griller sous la canicule ?
Pourquoi se relever quand les précédentes sont toujours passées ?
Pourquoi ne faudrait-il pas tout oublier ?
Il n’est plus l’heure,
Dur réveil avant le Before.
J’ai cette fête en horreur.
Coucher de soleil pendant l’aurore…
On se berce au rythme d’une foule mélancolique,
Chaque visage grave aux allures somnambuliques
Blasé par le rose qui nous entoure, on veut tout foutre en l’air.
Apeuré par le ciel des tours, ébloui par le verre.
Epuisé par le syndrome de Stockholm des hommes de prière.
Au fond du cœur de chacun, traîne un ver solitaire,
Grandit en chaque âme, le désir de tout obtenir
L’ennui est fruit du bonheur qui a fini par pourrir.
Se prélasser dans l’impatience d’un nouvel attentat,
S’accoupler à sa sécurité en buvant les médias.
Se morfondre encore dans sa tranquillité.
Pourquoi ne pas tout saboter ?
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