Déjà un an depuis que je t'ai écrit mon premier poème, Mamie.

Rien n'a vraiment changé depuis ce jour.

Tu n'es plus là, mais pourtant tu es partout.

Tu es dans les boucles d'oreilles que tu m'as offertes et que je porte souvent.

Tu es dans cette fiche contact que je ne peux me résoudre à supprimer.

Tu es dans les yeux parfois vides, lointains, de Papi.

Tu es dans nos sourires quand on parle de toi.

Tu es dans nos pensées quand on se retrouve en famille.

Tu es dans le pull que j'ai récupéré chez toi.

Tu es dans les larmes qui coulent quelques fois le soir, dans mon lit.

Tu n'es plus là, mais tu continue de vivre dans nos cœurs.

Ce poème, je veux le terminer comme je l'ai fait la dernière fois.

Tu n'es plus là, mais promis, on se reverra.

A bientôt, Mamie.