Il a fallu que tu nous quittes,

Et il fallait que ça soit vite,

T'as même pas eu le temps de nous dire au revoir,

Que la vie a rapidement quitté ton corps,

Ça a commencé par un petit mal,

S'en est suivi de trois visites à l'hôpital,

Ton dernier souffle fut rendu lors du quatrième séjour,

Nous t'avons regardé partir pour toujours...

On connaissait les ravages du cancer,

Nous savions qu'avec la mort, ça allait de pair,

Mais nous n'avons jamais pensé être aussi dévastés,

Encore moins lorsque tu as cessé de respirer...

T'étais notre pilier,

Et la maladie l'a brisé,

Lentement, il s'est désagrégé,

Et il s'est finalement désintégré...

On t'a vu à l'hôpital,

Tu avais si mal,

J'ai vu la souffrance dans tes yeux,

Tu semblais déjà savoir que tu n'irais pas mieux...

C'est moi qui tenais ta main,

Quand tu as ouvert les yeux pour la dernière fois,

Demandant ton médicament pour un jour sans lendemain,

Celui-là même qui te délivra...

Ta respiration s'est mise à ralentir,

Tu commençais lentement à mourir,

On a compris qu'on ne verrait plus ton sourire,

Lorsque finalement tu as rendu ton dernier soupir...

Ton grand garçon pleure souvent,

Ton plus jeune passe comme un coup de vent,

Ta femme a les larmes aux yeux par moments,

Ils auraient tant aimé que tu soies présent...

Au revoir, Oh Grand Canard,

Dans l'espoir un jour de te revoir,

Vole à ton tour vers ce paradis,

Où depuis longtemps ton nom est écrit...

N.D.A. : Ce poème est dédié à mon beau-père, décédé il y a presque 4 ans. C'était un homme plein de vie. Mais le cancer l'a emporté.

Son surnom était Donald Duck, quand il était dans l'armée. Et c'est resté. 

Au revoir, Donald...