Une promesse, pour certains, n’est qu’un souffle d’air, 
Une parole en l’éther, sans avenir, sans lumière. 
Mais pour ceux qui connaissent la valeur d’un serment, 
C’est un joyau sacré, plus pur que le diamant.

Elle naît dans un murmure, discrète et pourtant forte, 
Comme un écho lointain frappant à chaque porte. 
Un lien invisible qui jamais ne s’efface, 
Même si l’univers tout entier s’effondre en disgrâce.

Qu’importe les tempêtes qui font plier les cieux, 
Qu’importe les tourments, les ombres et les feux, 
Un serment tenu est plus puissant qu’un roi, 
Car il est le socle sur lequel repose la foi.

C’est la promesse donnée, l’honneur en étendard, 
Un souffle immortel dans le vacarme hagard. 
Elle porte des royaumes, bâtit des citadelles, 
Et rend l’âme humaine à jamais immortelle.

Pour certains, une promesse peut sembler dérisoire, 
Mais ceux qui l’embrassent voient briller son pouvoir. 
Elle est l’épée qui tranche la trahison et l’oubli, 
Elle est l’étoile qui éclaire les cœurs endurcis.

Car rien n’a plus de poids que l’honneur enchaîné, 
Lorsque les mots sincères sont à jamais gravés. 
Un homme sans parole est un navire sans mât, 
Perdu dans l’abîme, sans ancre et sans combat.

Mais celui qui s’en fait le gardien et l’armure, 
Tient entre ses mains l’éternité la plus pure. 
Pour lui, rien n’est plus précieux que ce lien scellé, 
Et dans son cœur brûle un feu jamais éteint, jamais altéré.

Ainsi va la promesse, dans le souffle du temps, 
Un pacte éternel contre vents et courants. 
Elle est le seul trésor, l’unique vérité, 
Car c’est dans la parole que l’homme trouve sa fierté.