Tel est ce qui tourne et tourne encore sans cesse dans ma tête depuis ce jour.

L'espoir m'empêche de partir, de m'ôter la vie. Mais c'est une malédiction.

J'espère un avenir meilleur à travers mes larmes. Je les regarde rouler le long de mes joues et atterrir sur ces pages. Je regarde les sillons qu'elles creusent derrière elles.

Au-delà du voile de mon sanglots j'entre aperçoit cette lueur.

Elle tremble, flamme de vie et de mort...

La lueur d'un changement, d'un sauvetage...

Mes appels à l'aide restent sans réponse et pourtant l'espoir m'oblige a tendre une main et espérer que l'on me l'a prenne.

Pourtant elle s'est tournée s'écarte...

Les souvenirs flous d'une époque révolue créés cette maudite nostalgie. Et pourtant, les appels de mon cœur m'ordonnent de marcher vers ces souvenirs mais quel intérêt.

Elle est partie, c'est fini. Plus rien ne m'apportera le bonheur de cette époque. Je souhaite la mort, ultime et dernière libération. Pourtant cet espoir que je défendais naguère m'empêche de me donner la mort.

Il n'y a rien, rien pour apaiser mon cœur, pas de pommade, pas de baume.

Si j'oubliais, si j'arrivais à laisser dernière moi ce temps et ces songes je pourrais me libérer.

Me libérer de l'espoir, me libérer de ces bras qu'elle ne veut plus me donner et aller serrer la seule qui pourrait m'apporter ce que je veux.. La mort.