Le murmure de la neige {Théodore Nott}

L'effervescence de cette nouvelle sortie pour aller chercher quelques sucreries ou sottises fit déserter les couloirs de Poudlard. Ceux-ci habituellement si bondé de monde et d'un bruit assourdissant sont déserts.
Je déambule dans ses longs corridors sous le murmure de mes pas et le froissement de mes capes d'hiver.
Quelques tableaux chuchotent entre eux ou se baladent à mesure de leurs souvenirs du château.
Un instant, je sentit le coin de mes lèvres s'élever en un sourire ironique.
Ils ont parfois étudié des années ici et ...une fois mort y reviennent pour l'éternité car un gentil peintre a effleuré sa toile de leurs formes.
Je continue ma marche jusqu'à passer devant la grande salle où a son contraire seul quelque murmure s'y élève, murmure de ceux n'ayant pas eu l'autorisation d'y aller soit par interdiction de leurs parents pour des résultats trop bas, des bêtises ou pour " leurs bien " .
Mon esprit solitaire souris ironiquement une fois de plus, certain désespère de ne pas y aller alors que c'est la leurs plus belles opportunités de pouvoir enfin apprécier le bruit du silence .. l'idiotie humaine et leurs besoins d'un groupe et de discussion toute plus puissantes les unes que les autres me fascine.
Quelques instants plus tard nous nous trouvons -moi et mon loup solitaire bien entendu- dehors les flocons tombent je regarde un instant le ciel laissant les flocons glisser le long de mon visage..sur mes cils et mes cheveux. Puis avance a travers les allés enneigés, son blanc manteau recouvrant peu a peu chaque parcelle de terre. Une fois assez éloignée du château mais encore dans l'établissement, a l'abord de la forêt mais protégé des sombres créatures y vivent, a l'abri des regards dans une clairière.
Contrastant avec la couverture pur comme neige un être noir comme l'ombre trône majestueusement.
Cette fois un réel sourire Horne mes lèvres, cette créature si détestée et prit comme donneur de malchance et pour cause.. Seuls ceux ayant vu la mort peuvent les voir. Seuls ceux ayant vu la cruelle beauté de la mort peuvent admirer leurs réelles beauté.
J'avance lentement vers lui et ses yeux blanc  contraste avec les miens, des pas lents vers lui, ses ailes squelettique battant. Je me stop face à lui, il me fixe, sondant mon âme, j'avance ma main la pose sur cette tête de dragon effleurant de ma main gelée son pelage. Et je me souviens ..de ma si petite main dans la sienne si grande..si douce.
Deux âmes, deux corps, deux contrastes.
Une brise soulevant mes cheveux et un murmure emportés dans la pureté blanche ...{ maman }

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