Cette jeune fille observe son professeur en silence. Alors que les journées d'été approchent, les fenêtres sont ouvertes. Nos jeunes désireux d'aventure ne font qu'observer cette liberté qui n'existe qu'en rêve. Ses longs cheveux blonds volent autour de son visage dans une auréole dorée. Ses yeux clairs, endoloris par le soleil trônant majestueusement dans le ciel dépourvu de nuage, fixe le seul Homme adulte de la pièce. Il marche d'un bout à l'autre du tableau, Monsieur Popper, des lunettes ovales, fine et posée sur le bout de son nez. Deux yeux noirs perçant, des cheveux tout aussi noir se balançant a mesure qu'il énoncé son cours. Un vrai stéréotype du professeur de philosophie en soi.

La philosophie est tout autant un cours intéressant que ennuyant. C'est la quatrième heure pour notre blonde. Qu'elle stupide idée que de prendre la spécialité philosophie pensa t'elle. Et elle n'est pas la seule à le penser, c'est plutôt injuste pour ce cher Monsieur Popper. Il parle, jacasse, explique avec une telle dévotion et passion qu'on devrait pouvoir maintenir son attention uniquement sur lui. Mais voilà, il parle à des jeunes de dix-sept ans, leurs seuls envi alors que la sonnerie de dix-sept heure approche c'est de sortir. Le soleil flattant leurs peau, les rires et l'amusement, voilà ce qu'ils veulent. Simplement profiter de leurs jeunesses, et les adultes le savent, mais rien ne change. " Mon enfant tu te dois de t'asseoir en silence sur cette chaise pendant huit heures et d'écouter un professeur m'inculquer son savoir " elle ne lui servira à rien ses informations qu'ils doivent s'obliger de retenir. Pourquoi un professeur enseigne une matière à un niveau alors qu'un élève doit suivre toutes les matières à tous les niveaux ? Conditionnement, c'est le mot effleurant l'esprit de la jeune fille au fond de la classe. Mais jamais il effleura ses lèvres. A tout jamais il restera une simple pensée

Une question est posée, personne n'y répond. Personne ne l'écoute sûrement. Intérieurement le professeur sourit face à ses élèves. Il relève ses lunettes sur son nez, se rendant clairement compte qu'un ou l'IC sourd serait sûrement bien plus attentif à ses paroles. Mais son rôle est de continuer d'essayer. Pourquoi ? Le conditionnement lui souffle la perfide voix trônant dans sa tête. Mais il a grandi, la société est maintenant sienne. Alors il fait taire cette petite voix et reprend son cours comme ci absolument tout était normal.

La sonnerie, vieille et agaçante, retentit dans l'établissement. Comme-ci elle était vraiment nécessaire. Chacun sait, attend, l'heure pour sortir. Même le professeur, son café habituel l'attend après tout. Un sourire à cette pensée lui vient, ses élèves se précipitent dehors, rangeant grossièrement leurs affaires. Son regard noir se pose sur notre jeune fille. Elle range lentement chaque affaire scolaire. Leurs regards se croisent, et leurs sourcils se froncent.

-Tu n'as pas envie de rejoindre tes camarades ?
-C'est le perçant aujourd'hui, gaspiller de la nourriture et importuner des plus jeunes qui sont pour la plupart perdu ou apeuré n'est pas de mon goût.

Il sourit, vraiment.Cette petite a raison, les autres n'y ont sûrement même pas penser. Non ils relâchent seulement la pression qu'on leur impose et qu'ils imposent de par ce fait. Un cercle vicieux , sans fin et formé par les meilleurs. Elle est terminée, pars vers la sortie. Arrivé au battant de la porte ses cheveux à l'abri du vent s'arrête de voltiger autour d'elle et retombe sur son dos.

-Raisonnement inductif. C'est la réponse que vous attendiez.

Et voici le 21ème os ? Vous l'aurez deviné où non d'ailleurs, j'ai à nouveau eu philosophie. C'est fou ça, la philosophie est une matière pour éveiller ma créativité. Monsieur Popper, son lol viens directement de l' auteur ( j'ai pas très bien écouter je l'avoue ) que nous étudions. Je trouvais la façon dont mon prof avait prononcé son nom très drôle. Ça devient mon nouveau nom phare. Oh et personnellement mon perçant est vendredi, mais je n'y participe pas, devinez pourquoi.