Le centre du monde / Partie 3
*Voici venu mercredi ! Aujourd'hui c'est c'est fanfiction bien sûr ! Sur ce, Bonne lecture !
Et n'oubliez pas
LE TERRAINK VIVRA !*
Par Violette Baudelaire
Terraink
LE CENTRE DU MONDE
PARTIE 3
La température commença doucement à décliner et bientôt, l'automne céda sa place à l'hiver.
Suite à leur vingt en français, Thomas et Damien firent d'autres exposés, certains même non imposés, en se proposant comme volontaires. Il fallait dire que bien qu'ils n'atteignaient pas l'excellence à chaque fois, ils avaient toujours au moins un 17. Décidément, ils formaient un duo de choc.
Il en était bien sûr de même pour tous les travaux quil était possible de faire en groupe.
Un devoir maison en mathématiques ? Une expérience en sciences et vie de la Terre ? Un figure d'acrosport pour deux personnes en éducation physique ? Un sondage en sciences et économie sociale ? Des exercices sur les espaces productifs en géographie ? Un exposé sur la Russie en histoire ? Une rédaction sur l'amour en français ? Un projet non notée mais non pas dénué de sens pour le club jeux vidéos ?
Appelez Terracid et Laink ! Le duo Terraink serait ravi de répondre à votre demande !
En plus de faire grimper leurs moyennes mutuelles en flèche, les deux élèves rendaient leurs profs sacrément fiers de leur lycée. Les deux ne rendaient peut-être les meilleurs travaux de la Terre, mais contrairement à beaucoup, ils s'impliquaient dans leur travail et ça, ça faisait plaisir aux professeurs. En regardant ces deux élèves passionnés, ils se rappelaient de la raison pour laquelle ils avaient choisit cette voie professionnelle, avaient poursuivit ces années détudes, subi tous ses examens et supporté tant de leurs camarades intenables. Leur professeure principale était sans doute la plus fière, mais elle se gardait bien de révéler à ses collègues pourquoi Damien et Thomas étaient si enthousiastes depuis le retour des vacances d'octobre.
Octobre, en regardant par la fenêtre ce jour là, cette période sembla désormais bien loin.
À l'extérieur, le bleu avait laissé sa place au gris. Mais ce n'était pas un gris terne, mais un gris doux, apaisant, hypnotisant. Cétait la teinte des nuages de l'hiver. Ces moutons du ciel qui laissaient tomber de fines gouttes de pluie, aucun risque cependant pour ses dernières de sécraser brutalement au sol. Car à chaque goutte qui chutait, une brise se présentait pour la rattraper. Cétait alors la communion de leau et du froid, qui s'appelaient, se cherchaient, se trouvaient, s'approchait, puis se touchaient avant de s'unir à jamais. Cétait ainsi que naissait la neige. Celle qui tapissait la cour en ce moment même.
Damien était absorbé par cette vision.
Il imaginait ces deux éléments si lointains, l'eau bouillante et la brise gelée, qui s'associaient pour devenir plus complémentaires que jamais. Jusqu'à devenir essentiel l'un pour l'autre. Il avait l'impression, à travers les enfants de Dame Nature, de les voir, Thomas et lui.
Son ami, bouillonnant d'énergie, les vêtements toujours pleins de couleurs, les yeux emplit d'étincelles de bonheur, ses sourires illuminant le monde entier. Lui, au caractère et aux blagues un peu sombres, un look des plus obscures, les yeux ternes lorsquil était séparé de son tendre et ses sourires plus rares que ceux de son acolyte. Pourtant, lorsqu'il était en sa compagnie, Damien passait son temps à sourire. La preuve queux deux étaient tout aussi complémentaires que l'étaient le feu et la glace. Ils avaient besoin l'un de l'autre.
Et un astre à haute température, c'était bien utile, surtout lorsqu'on était frigorifié.
Damien était incapable de dire lequel de leurs amis avait décidé de commencer cette bataille de boules de neige dans la cour, mais bon sang, qu'est ce qu'il s'amusait !
Les surveillants auraient pu intervenir bien sûr, mais c'était comme s'ils avaient passé un accord silencieux avec les élèves : « on vous laisse faire joujou avec la neige parce que cest les vacances à la fin de la semaine, mais vous ne blessez personne et surtout pas trop de bruit ! ». Enfin, ils l'auraient annoncé autrement, mais ça semblait être l'accord qui avait été passé silencieusement entre les deux camps.
Si bien que depuis la récré de 15h et depuis bien une demi-heure, toute la bande s'était lancée dans une impitoyable bataille.
Ils venaient d'apprendre que leurs dernières heures de la journée avaient été annulées et en attendant leurs parents - alors que le père de Thomas ne viendrait quà 16h30 et que Damien avait prévu de rentrer à pied - ils s'amusaient comme ils le pouvaient. Puis aussi fou que cela puisse paraître, Thomas s'était découvert un don pour les tirs à distance et il avait une certaine tendance à ne jamais louper ses cibles. Damien s'était tant pris des boules de neiges et qu'il s'était avoué vaincu par l'ennemi il y a longtemps déjà. Il se contentait alors de regarder celui qu'il aimait, emmitouflé dans ses vêtements pour lutter contre le froid, son écharpe rouge recouvrant la partie inférieure de son visage, les lunettes décorés de buée et son bonnet ne laissant apercevoir que quelques rares mèches brunes parcourues de flocons. Avec la lueur enfantine qui brillait dans son regard et la poudreuse dans sa chevelure, Thomas avait vraiment l'air d'un enfant découvrant les joies des batailles de boules de neige. Damien se fit la réflexion que son ami était tout de même sacrément mignon.
Puis peu à peu, les parents arrivèrent et leurs amis s'en allèrent. Jusqu'à ce qu'au final, ils ne se retrouvent qu'eux seuls.
Une petite bataille continua malgré tout, même s'ils samusaient plus avec la neige qu'ils ne la jetaient dessus. Puis vint le moment où Thomas fabriqua une boule, se releva de sa cachette, s'apprêtant à viser son adversaire. Mais il eut beau scruter la cour dans ses moindres recoins, pas moyen de le retrouver. Où était donc passé son comparse ?
Thomas eut sa réponse lorsqu'un adolescent arriva soudainement derrière lui tout en poussant ce qui s'apparentait à un espèce de rugissement. Damien s'était en effet approché de son ami, préparé à le faire sursauter, prêt à lui sauter dessus. Sauf qu'il navait pas prévu qu'il allait vraiment lui sauter dessus. Littéralement.
Thomas non pas surpris mais carrément effrayé par ce rebondissement inattendu s'était accroché à son agresseur avant de glisser et de tomber sur la neige. Entraînant au passage Damien dans sa chute.
Les deux protagonistes se retrouvèrent, sans qu'ils ne comprennent vraiment ce qui venait de se produire, au sol, l'un sur lautre. Enfin, Damien se retrouva par dessus Thomas.
Leur position était un tel enchevêtrement de jambes et de bras qu'ils paraissaient emmêlés l'un à l'autre. Il était impossible de savoir où commençait le corps de celui à lunettes et où finissait celui du garçon aux mèches rouges. Ils ne faisaient qu'un, comme le feu et la glace, comme un couple. Et quel drôle de couple ils faisaient, le petit geek calme et réservé face à lui, le grand bad boy rebelle et un peu trop confiant.
Laink se débattit pas et Terracid ne releva pas.
Ils auraient pu pourtant.
Après tout, ils étaient couchés sur de la neige et ils sentaient celle-ci imbiber leurs couches de tissus qui leur parurent bien fines. Cela aurait été tout à fait compréhensible qu'ils se relèvent. Logique même. Sauf qu'aucun ne semblait en éprouver l'envie, ni même le besoin. Ils auraient pu avoir froid en cet instant et pourtant, ils leur semblaient quils n'avaient jamais eu aussi chaud de toute leur existence.
Sous Damien, Thomas avait les joues rougies par le froid, ou peut-être par autre chose, et les yeux grands ouverts. Ceux-ci étaient remplis à la fois dinterrogation et de certitude, de timidité et de confiance, damitié et de désir ?
Puis il y avait ses lèvres légèrement entre-ouvertes, un appel évident à la luxure. Damien ne pu y résister plus longtemps et avança son visage vers celui de son ami. Il s'attendait à ce que Thomas se débatte, détourne le visage, lui crie d'arrêter, mais il ne fit rien de cela. Il se contenta de le fixer, encore et encore, sans jamais que les douces lueurs qui brillaient dans son regard ne s'éteignent.
Damien se pencha.
Réalisant à peine qu'il sapprêtait à vivre son premier baiser.
Il se pencha encore, enivré par toutes ces sensations inconnues qui lui embrumaient lesprit.
Il se pencha encore et ferma les yeux.
La sonnerie de 16h résonna.
La bulle dans laquelle ils s'étaient enfermés éclata aussitôt.
Bien sûr, dans le meilleur des mondes, ils s'en fichaient de ce qui ce qui les entouraient et reprenaient l'action là où ils l'avaient laissé. Échangeant leur premier baiser. Savouant leurs sentiments éprouvés depuis si longtemps déjà. Mais ce nétait pas une fiction. C'était la vraie vie et cela était impossible. Premièrement car la magie de l'instant était brisée et deuxièmement car qui disait sonnerie, disait élèves sortant leurs salles de classe et donc beaucoup dautres individus dans la cour. Aucun des deux n'eut besoin de parler, ils avaient déjà compris tout cela chacun de leur côté.
Damien se leva le premier, libérant son compère de son emprise par la même occasion et lui tendit sa main. Thomas le remercia d'un regard et l'attrapa.
Celui-ci essaya au maximum de se déneiger, ce qui était pas la tâche la plus simple puisque c'était lui qui avait été couché à même la poudreuse. Damien alla chercher leurs sacs et ramena le sien à l'adolescent à bouclettes, avant de lui proposer d'aller à l'intérieur. Ils durent se dépêcher un peu, mais ils réussirent à échapper à la marée d'élèves.
Une fois protégé au sein du bâtiment, ils purent enfin souffler. Il y eut un silence, puis évitant le sujet sensible de ce qui avait faillit se produire dans la neige, Thomas lança la conversation. Damien lui répondit aussitôt, parlant comme ils le faisaient à l'habitude, comme si rien d'étrange ne s'était passé. En attendant que le père de celui à bouclettes ne vienne le chercher, ils décidèrent d'un accord commun daller dans leur endroit préféré : la cafeteria. La pièce devait son prestigieux patronyme à la machine à café qui trônait en son centre, la rendant très prisée des lycéens.
Ils s'assirrent sur les fauteuils, qui navaient jamais parus aussi confortables quen cet instant. Puis Damien se décida à aller leur chercher à boire. Il attrapa son porte monnaie, en extirpa deux pièces de cinquante centimes et se dirigea vers la reine de la pièce. Il prit un thé au citron pour lui, sa boisson du moment en quelque sorte, et un chocolat chaud pour celui aux cheveux longs. Il le sélectionna avec un max de sucre. Il savait que son ami laimait comme ça. Alors que la machine effectuait sa tâche, Damien dû empêcher son esprit, environ à 17 reprises, de se tourner vers cet ami en question. Il devait garder les idées claires.
Il se dirigea vers leurs fauteuils et posa sur la table celui de Thomas d'une main tremblante. Celui qui lui avait volé son coeur avait retrouvé son sourire et il semblait si brillant à cet instant que Damien cru en être éblouit. Mais il ne sattarda pas plus longtemps sur ce détail et reprit leur conversation là où ils lavaient laissé dans le couloir. Ils parlèrent de choses et dautres, et cela fit du bien au bad boy de savoir que son geste maladroit navait pas gâché son amitié avec le geek. Il était heureux de ne pas avoir perdu son plus cher ami.
Soudain, le téléphone de Thomas sonna. Son père était devant le lycée.
Damien savait que le moment de se séparer pour les vacances de Noël finirait par arriver, mais notamment suite aux précédents événements, cela lui fit bien plus mal que ce quil ne l'avait prévu. Si bien que lorsque l'autre qui avait déjà enfilé sa veste et son sac à dos, ouvrit la porte de salle à boissons chaudes, le plus grand ne prit même pas la peine de relever la tête pour le regarder partir. S'il l'avait fait, l'éponge qu'était son coeur aurait été bonne à jeter. Mais il finit tout de même par le faire, sa curiosité avait été réveillée pour le fait quil navait pas entendu la porte claquer. Le petit n'avait donc pas prit la peine de la refermer derrière lui ?
Quelle ne fut pas sa surprise quand il réalisa que Thomas n'était non seulement pas sorti de la pièce et qu'en plus, il se tenait à nouveau à ses côtés.
Ce fut au tour de son ami de se pencher vers lui.
Il lui planta un bisous sur la joue.
Il se releva, lui fit un dernier signe de la main et quitta la pièce tout sourire.
« à très vite Damien »
Damien rougissait. Il resta paralysé quelques instants. Puis il se réveilla de sa léthargie.
Thomas l'avait embrassé.
Thomas L'AVAIT EMBRASSE.
Certes, il l'avait embrassé sur la joue, mais il l'avait embrassé tout de même. Alors comme si le châtain lui avait transmis un virus, le même sourire se propagea sur son visage et ne le quitta plus de la soirée. Il ne parti pas lorsque la sonnerie de 17 heures retentit, il ne parti pas lorsque l'adolescent traversa la cour, il ne parti pas lorsqu'il décida d'atteindre son bus puisque ses jambes étaient bien trop flagollantes pour pouvoir marcher, il ne parti pas lorsqu'il regarda le paysage défiler par le fenêtre de l'autocar, il ne parti pas lorsqu'il mit ses écouteurs et lança sa musique, il ne parti pas lorsqu'il descendit à son arrêt, il ne parti pas lorsqu'il franchit la porte, il ne parti pas lorsque ses parents lui demandèrent ce qui le mettait dans cet état.
« Je suis juste heureux. Très heureux. »
Son père ria face à la remarque de son fils et retourna à la cuisine. Sa mère haussa les épaules mettant cela sur le compte des vacances qui venaient de débuter et se replongea dans son émission télé. Damien monta à l'étage et une fois dans sa chambre, il laissa éclater sa joie.
Il mit son casque, lançant sa musique du moment au volume maximum et fredonna avec le chanteur.
La menthe à leau le mit de si bonne humeur quil se retrouva à improviser des danses débiles sur le rythme de la mélodie, se lançant à la fois dans une reprise de la macarena et du moonwalk. Il se retrouva même debout sur son lit, les yeux fermés, se balançant lascivement au rythme de la voix paradisiaque du chanteur.
Puis il s'allongea, mit ses mains sur sa poitrine, son volume dans le casque un peu moins puissant et il laissa ses paupières se fermer. Il en était certain, il lui était impossible de ressentir plus de joie qu'en cet instant.
Son téléphone vibra. Un message de Thomas.
Il avait peut-être parlé un peu trop vite.
De Thomas <3
Mon père ma proposé d'inviter quelqu'un pendant les vacances.
Je lui ai tout de suite dit que je t'invitais.
Mais même sans l'accord du principal intéressé.
Oups, jespère que ça te dérange pas.
Après demain chez moi pour 15h, sauf que cette fois tu resteras dormir.
Ça te va ?
De Thomas <3
Et au fait, merci pour cette après-midi.
C'était fort en émotions, comme les chocapiks.
Ohla, je commence à faire des blagues douteuses.
Je vais aller dormir moi.
Mais merci. Merci beaucoup.
Damien était juste heureux. Très heureux. Il l'était toujours lorsqu'il s'endormit .
*
Il passa une première nuit chez Thomas, même s'ils parlèrent plus qu'ils ne dormirent.
Puis les vacances de Noël poursuivirent leur cour et les festivités avec. La rentrée arriva à son tour. Mais désormais, les deux adolescents ne se lâchaient plus. Les notes de leurs devoirs en communs battaient des records. Il sinvitèrent à dormir l'un chez l'autre le week-end et parfois même au cours de la semaine. Si bien que leurs parents mutuels s'étaient parfaitement habitués à la présence dun second adolescent sous leur toit. Thomas avait même sa brosse à dent personnelle chez Damien. N'était ce pas le signe ultime qu'ils étaient fait l'un pour l'autre ?
*
Puis le vint 8 janvier se présenta. L'anniversaire de Thomas fut célébré et ladolescent invita tous ses amis les plus proches chez lui. Ses derniers semblaient tous ravis de leur rapprochement. Les invités finir par partir, laissant seuls Niels et son ami privilégié.
Ils passèrent la nuit à discuter et lorsque cinq heures saffichèrent sur le réveil, ils furent soudain prit de fatigue. Alors pour la toute première fois, ils se reposèrent l'un dans les bras de l'autre. C'était leur rapprochement le plus important depuis le bisous avorté dans la neige. Ils ne s'étaient pas embrassés depuis et ce n'était pas l'envie qui leur manquait, cétait juste que pour le moment ils profitaient de la présence l'un de l'autre et cela les comblaient amplement.
Ce fut au cours de cette même nuit qu'ils se retrouvèrent à parler de leurs rêves.
Cela pouvait paraître loufoque comme sujet de conversation. Des adultes leur auraient demandé qu'est ce qu'ils pouvaient bien savoir des rêves. Ils auraient ajouté qu'ils n'étaient que des adolescents qui ne connaissaient rien à la vie. Dautres auraient pu trouver leurs songes idiots. Mais à ces adultes, Thomas et Damien leur auraient sans doute répondu qu'ils n'étaient effectivement que des adolescents et que c'était cela qui faisait leur force. Ils n'étaient pas encore devenus des petits automates de la société, ils n'étaient enfermés dans la routine insipide, ils n'étaient pas en permanence déçus de qu'ils n'avaient pas. Ils n'avaient pas encore totalement quitté l'enfance mais ils se projetaient déjà un peu dans le futur. L'adolescence était l'âge des rêves et ils étaient en plein dedans.
De plus, alors quils n'étaient qu'eux deux, enlacés dans l'obscurité de la chambre, leur coeur battant à l'unisson, et bien leurs projets d'avenir ne leur avait jamais parus aussi réalisables qu'en cet instant. Après tout, il était cinq du matin et la nuit était propice à ce genre de discussion inhabituelle.
« Quel est ton rêve Damien ? »
« Depuis tout petit, je me pose des millions de questions sur l'existence et personne ne m'en a jamais donné les réponses. Alors au bout d'un moment, je me suis dis que c'était à moi de chercher et à moi de trouver mes propres réponses. Mais je n'ai toujours pas la réponse ultime et ça m'embête, ça me donne souvent l'impression de pas être à ma place, de me noyer dans tout ce que je comprends pas. Cest pour ça, qu'aussi étrange qu'il puisse paraître, mon rêve c'est de me sentir à ma place en trouvant ma réponse, mon centre du monde. Voilà. Tout simplement. C'est.... que voilà. Et c'est quoi le tien ? »
« Rester avec toi pour longtemps »
« Pour longtemps ? Et pourquoi pas pour l'éternité ? »
Thomas eut un petit rire. Quand il reprit, dune voix toute douce alors que ces propos étaient tout puissants, Damien eut des frissons.
« Pourquoi demander l'immortalité si je peux passer ma vie à tes côtés ? Tant que je serai dans tes bras et que tu accepteras de m'enlacer, ce sera ça, mon éternité. »
Damien quitta le plafond de la chambre de son hôte du regard et dirigea celui-ci vers lêtre qui était dans ses bras. Sans son écharpe rouge, ses longues boucles étalées sur l'oreiller et avec ses yeux bruns étant plus visibles que jamais, Thomas était le garçon le plus adorable du monde.
Il se plongea alors dans limmensité dans son regard, et lorsque Damien remarqua la nouvelle lueur qui venait de s'y allumer, il se perdit dans les iris de son partenaire. Il se perdit tellement qu'il finit par trouver le sommeil et alors que sa douce chute le mena jusquau royaume des songes, Damien entendit, sans vraiment en savoir s'ils étaient bien réels et non pas le fruit de son imagination, quelques petits mots susurrés à son oreille.
« Je t'aime. »
à suivre
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