Le centre du monde / Partie 2
* Voilà venu le mercredi ! Jour de live et de vidéo wankil studio.. et aussi de fanfiction !
Et voici la suite ! Mais avant, à propos du premier chapitre, je tenais à m'excuser de l'absence de certains signes de ponctuation, je comprends désormais pourquoi je ne postais jamais mes chapitres sur mon ordinateur. Aussi je tenais à vous remercier pour vos lectures, neuf vues en une semaine, je crois bien n'avoir jamais tapé aussi haut pour une nouvelle histoire.
Je vous ai remis la musique que j'ai écouté pendant l'écriture de la fanfiction.
Bonne lecture !
Et n'oubliez pas
LE TERRAINK VIVRA*
Par Violette Baudelaire
Terraink
LE CENTRE DU MONDE
PARTIE 2
Les semaines se mirent à défiler, et petit à petit, leur unique repas en tête à tête de la semaine se transforma en quatre. Mais ils ne le réalisèrent même pas, bien trop à l'abri dans leur bulle de bonheur. Cependant, leurs amis avaient, bien avant les principaux intéressés, remarqué la flamme qui s'allumait dans leurs yeux lorsqu'ils se parlaient. Alors ces derniers trouvaient toujours une excuse pour s'éclipser, laissant les deux en face à face. Thomas et Damien ne comprenaient pas tellement pourquoi leurs amis faisaient cela. Ou peut-être qu'ils avaient déjà parfaitement compris mais qu'aucun des deux ne voulaient l'admettre. Mais le fait était que se retrouver qu'entre eux ne les dérangeaient pas tant que cela. Puis intérieurement, ils chérissaient ces petits moments où leurs potes devaient subitement s'absenter pour une « urgence urgente » qu'ils disaient.
Des réveils sonnèrent et des petits déjeuner furent avalés, des bus pris, d'autres loupés, des grilles franchies, des billets de retards imprimés, des cours ennuyeux notés, la meilleure de toutes les enseignantes retrouvée, des repas partagées, des recrées terminées, des après-midis couchées sous les arbres de la cour commencés, puis des sonneries entendues et des journées achevées.
Des jours passèrent.
La saison changea. Puis la semaine précédent les vacances d'octobre se présenta et cela ne fit qu'encore plus désespérer les amis de nos deux personnages.
Ils n'en pouvaient plus de voir les deux se tourner autour sans oser faire le premier pas. Il était clair quils se désiraient, cela était plus voyant que le soleil lui-même, mais ils étaient apparemment les deux seuls de la contrée à ne se rendre compte de rien. Hugo, le meilleur de Damien, luttait depuis quelques jours contre sa féroce envie de les pousser « accidentellement » l'un dans les bras de lautre.
Cest Damien qui le premier se rendit compte de ses sentiments.
Leur professeure principale, aussi appelée la-meilleure-prof-de-toute-la-terre-toute-entière ou la meilleure, selon les occasions, leur avait demandé de faire un exposé. Bien qu'une majeure partie de la classe avait gardé un très mauvais souvenirs de ceux imposés au collège, tous et toutes poussèrent un soupir de soulagement lorsque la prof les informa que ce n'était qu'un examen test. Dans le but se préparer au grand oral du bac et que de ce fait, le thème était libre, tout comme le binôme de travail.
Assis côte à côte, comme depuis le jour de la rentrée, ils neurent besoin quun regard savoir qu'ils feraient cet exposé ensemble.
Sur quoi, ce fut une autre histoire.
Après de longues heures de débat par SMS et d'interminables tirades devant la machine à café réservée aux élèves, le sujet restait indécis. Alors qu'ils ne trouvaient de solution et quils décidèrent den parler autour deux, ce fut les amis du groupe de théâtre de Thomas qui réglèrent leur différent. Et aussi un peu l'ami de Terracid, Hugo, qui lui avait discrètement soufflé l'idée. L'exposé serait donc sur les jeux vidéos. Passion commune des deux garçons.
Nous nous retrouvions donc le jeudi de cette semaine avant les vacances, peu après leur dernière heure de français de la semaine. Ils avaient été l'ultime groupe à passer pour présenter leur exposé, mais ils l'avaient fait. Et Thomas se s'était même pas évanouit sous le stress !
Mais voilà que depuis maintenant une demi-heure, ce dernier ne cessait d'actualiser le site où était posté les notes. Leur professeure faisait toujours passer uniquement un groupe durant le cours, ce qui lui permettait de mettre la note dans l'heure suivante. Alors Damien avait beau lui répéter qu'il était peut-être 16h40, mais quil était tout aussi bien possible que la prof l'ajoute sur le site dans 15 min ou même plus tard dans la soirée, mais rien à faire. Thomas n'en faisait quà sa tête. Soudain, ce dernier se leva d'un bond. Damien n'eut pas une seconde pour lui demander ce qui le mettait dans cet état qu'il lui cria daller voir à son tour. Thomas sautillait sur place – ce qui faisait dailleurs bouger ses boucles brunes au passage et qui lui donnait un air incroyablement enfantin, mais Damien se garda bien de lui relever à quel point cela le rendait diablement adorable - alors sans vraiment comprendre son excitation, il ouvrit à son tour l'application.
Damien faillit lâcher son téléphone.
Mais à la place, il se contenta de relever la tête vers son acolyte et de rester la bouche grande ouverte.
Thomas avait un sourire qui sétendait jusquà l'arrière de ses oreilles. Damien avait besoin de le prononcer à voix haute pour pouvoir en prendre conscience. Il n'arrivait pas à réaliser.
« 20. On a eu 20. Les jeux-vidéos nous ont permis davoir un 20 ! »
Soudain, le temps sembla reprendre son cours et il réalisa qu'il avait eut son premier 20 de sa scolarité. Bon sang, qu'est ce qu'il était heureux. Son conteneur de joie avait dépassé son sommet. Il venait d'atteindre la pointe du Mont-Blanc, non mieux encore, il avait dépassé la limite de la stratosphère. Thomas se rua vers lui les bras grands ouverts, et l'adolescent mit quelques secondes à réagir. Il se pencha vers son ami, enfin, vers ses lèvres, avant de bien évidemment se reprendre avant qu'il ne soit trop tard.
Le garçon à lécharpe rouge sembla se rendre compte de rien et se jeta contre le torse de son ami et enserra sa taille de ses bras.
L'adolescent eut d'abord le souffle coupé. Il avait toujours été perdu dans le monde, ne parvenant jamais à en trouver le centre et cela lavait amené à quelques dépressions, mais désormais il ny avait plus de blues ou de recherche sans fin d'un appui auquel il pouvait se raccrocher. À cet instant précis, il se sentait juste, bien, vraiment bien.
Leur câlin séternisa, mais il ne fut pas capable de penser à la note qui allait grandement rehausser sa moyenne, ni à la météo, ni au fait que Thomas sentait bon, parce qu'il sentait vachement bon tout de même, mais seulement à ce qu'il avait presque commis. Il avait failli l'embrasser. Il avait été à deux doigts tembrasser son ami bon sang. Son ami. On n'embrassait pas ses amis, même si on était tout content. Heureusement qu'il sétait reprit.
Lorsque celui qui avait débuté létreinte y mit un terme, Damien se détacha, encore tout chamboulé par le geste quil avait failli commettre. Puis adressant un « à demain » bredouillant à celui aux cheveux longs et balbutiant une excuse idiote à propos de son bus, alors qu'ils savaient très bien tous les deux que celui-ci n'arrivait qu'un quart dheure plus tard, il parti.
Il passa le reste de sa journée à attendre. Attendant son bus, attendant de monter dedans, attendant de rentrer chez lui, attendant que le repas soit prêt, attendant que son organisme ait fini de s'alimenter, attendant que son corps daigne se lever de sa chaise et quitter la cuisine, attendant que le dentifrice coule de lui-même sur la brosse à dent, attendant que son pyjama s'enfile tout seul, attendant de trouver le sommeil. Attendant de trouver la solution à son problème.
Alors que son réveil afficha l'heure fatidique de minuit et qu'il n'avait plus rien à attendre de la journée qui venait de s'écouler, il put enfin penser tranquillement.
Damien avait faillit embrasser Thomas.
Est-ce qu'il regrettait ? Non. Est-ce qu'il avait des remords ? Non. Est-ce qu'il souhaitait pouvoir remonter le temps pour effacer cet instant des mémoires ? Non. Est-ce que si son action avait trouvé suite, cela lui aurait déplu ? Non.
Il lui fallu quatre réponses négatives avant d'en avoir enfin une positive. Et pas n'importe laquelle.
Est-ce qu'il avait des sentiments pour son meilleur ami ? Carrément. Et pas qu'un peu.
Alors, enveloppé de ses draps et protégé par l'obscurité de la nuit, Damien eut un sourire.
Comme si enfin, accepter la réalité le libérait d'un poids. Il avait compris qu'il ne servait à rien dignorer les sentiments qu'il avait pour Thomas depuis leur rencontre et cela le fit se sentir plus léger.
Il repensa au fait qu'il nétait jamais sorti avec quelqu'un. Bien sûr, il avait déjà regardé quelques filles et avait fait quelques commentaires sur les quelque unes qu'il avait trouvé charmantes. Même si c'était un peu plus pour faire plaisir à sa bande de potes qu'à lui-même. Il s'était intéressé aux relations amoureuses, désespérant au début de ne pas en vivre une. Puis il avait laissé tomber, jugeant qu'il était inutile de se morfondre et que l'amour viendrait le moment venu. Un instant, il songea au fait qu'il était amoureux d'un garçon et que cela pouvait poser problème. Puis il se fit la réflexion que tous ceux qui étaient contre l'amour pouvaient aller se faire enculer.
La personne à qui il avait cédé son cœur ne concernait que lui. Puis, Thomas n'était pas un garçon, il était un individu, un être humain. Son sexe n'avait pas dimportance, le bonheur qu'il faisait couler dans les veines de Damien si. L'ado était amoureux et l'élu de son cœur le rendait heureux, il n'y avait rien d'autre à comprendre.
Tandis que doucement, tout doucement, Damien tombait dans les bras de Morphée, que la nuit se promettait dêtre pleine de rêves de celui-ci qu'il aimait, un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Quand il revint le lendemain, il se dépêcha de retrouver Thomas dans la cour. Lorsqu'il l'aperçu, en compagnie de plusieurs de leurs amis communs, il se mit à courir. Il bascula quelques personnes, s excusa au près de trois ou quatre, mais il reprit bien vite son marathon. Une fois face à son ami, il ne laissa pas le temps à celui-ci de dire un mot. Damien le prit dans ses bras. Il le lâcha quelques secondes et ce ne fut qu'à ce moment là qu'il réalisa que les joues couleur porcelaine du châtain avait pris une teinte rosée. L'adolescent profita alors de son silence pour lui présenter de rapides excuses, puis une fois celle-ci terminées, il reprit tout d'abord sa respiration avant de se tourner vers leurs amis.
Ces derniers fixaient le duo tout sourire. Leurs efforts avaient enfin payé, un des deux protagonistes avait accepté ses sentiments, le couple serait pour bientôt !
Le terraink vivrait !
Les deux compères ne comprirent pas très bien pourquoi les autres réagissaient de la sorte, alors se contèrent de se fixer puis de hausser les épaules dans une synchronisation parfaite. Comme cela leur arrivait bien souvent. Encore une raison pour laquelle Damien était fou de Thomas.
Bien sûr, Damien savait que cela n'était pas le cas de son acolyte, tout comme cela pouvait tout aussi l'être. Mais il n'avait aucun moyen de le savoir, alors il préférait attendre, ne prendre aucun risque. Si jamais son ami partageait ses sentiments, il ne voulait pas le brusquer. Il ne souhaitait pas prendre le risque qu'il se braque et se referme sur lui-même. Alors Damien attendrait, aussi longtemps quil le faudrait, aussi longtemps que Thomas voudrait rester un simple ami.
La sonnerie résonna.
Toute la troupe de joyeux lurons se mit en marche vers la classe de leur première heure de cours de leur dernière journée avant les vacances, laissant bien évidemment un peu d'avance à Damien et Thomas. Les deux tourtereaux n'avaient pas remarqué que leurs amis étaient en retrait, bien trop absorbés l'un par l'autre.
Puis arriva la fin de journée et le moment de se quitter. Les deux habitaient dans la même ville et ils auraient pu se voir, mais leurs emplois du temps à la maison étaient déjà malheureusement biens chargés et ils n'auraient que l'occasion de se parler par message. Alors eux, comme toute leur bande d'amis, se firent leurs adieux. Se parlant une dernière fois, se promettant bien évidemment de se revoir au plus vite.
À la différence que Thomas, lui, eu droit au seul câlin de la part de Damien.
Ils furent les derniers à quitter le lycée avec tout léger sourire au coin des lèvres, comme par pudeur. Mais lorsqu'ils furent suffisamment loin lun de lautre, ils laissèrent divaguer leurs pensées vers létreinte si particulière quils venaient de partager. Alors, tout deux, sans que l'autre n'en sache rien, eurent exactement le même sourire, pour l'exacte même raison : l'amour.
à suivre...
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