Tu cherchais désespérément le sommeil depuis maintenant une heure, mais apparemment celui-ci refusait obstinément de venir te délivrer quelques heures de ta souffrance et de la peur qui te torturait. Ça faisait un bon moment que tu vivais parmis les Sakamaki. D'horribles vampires sadiques et pervers qui ne manquaient pas de te faire souffrir de différentes manières toutes plus tordus les unes que les autres. Les secondes s'écoulaient lentement, les minutes semblaient être devenues des heures. L'atmosphère lugubre de ta chambre devenait pesante, tu fixais inlassablement l'horloge. Au bout de quelques instants, la pression devint trop importante et tu ressentis le besoin de te dégourdir les jambes. Tu vérifias les couloirs puis tu sortis doucement du manoir. Le vent te caressait délicatement le visage et faisait virevolter tes (H/L) cheveux (H/C). Tu survolais de ta main les magnifiques roses blanches du jardin. Tu aimais particulièrement cet endroit, il parvenait à te faire oublier la triste et la misérable vie que tu menais parmi ces monstres. Mais ce moment fut de courte durée, le propriétaire de l'endroit venait de surgir, ses yeux rouges sang trahissaient un certain agacement. Il te fixa silencieusement et l'ambiance devint vite pesante. Tu reculas mais par malchance, ton pieds nu s'écorcha par inadvertance sur une rose fanée qui était donc tombée. Du sang commença à couler. Tu levas les yeux vers le vampire, effrayé et avec une certaine appréhension de ce qui allait probablement se passer, mais il n'en fut rien, ce dernier resta de marbre. Tu murmuras quelques excuses et partis, mais l'albinos était bien décider à ne pas te laisser filer facilement, il enroula une main autour de ta taille et te colla contre son torse. Seul le murmure du vent se faisait entendre à travers les arbres. Tu te risquas à lever les yeux vers le vampire, mais dès que tu fis un mouvement, il resserra son étreinte, manquant de peu de t'étouffer. Après quelques instant il desserra sa prise et tu pus alors apercevoir son regard qui semblait s'être adoucit. Il te porta et te ramena au manoir, ses pas résonnaient dans le dédale de couloir. Arrivé devant ta porte, il l'ouvrit et te déposa avec une douceur surprenante sur les couvertures. Il soigna ton pied, te lança un dernière coup d'oeil et partit. C'était sûrement la première et la dernière fois que tu recevrait de l'affection de la part d'un des Sakamaki mais cela t'étais égale, tu étais heureuse d'avoir pus voir la personnalité douce de Subaru.