Sebastian Michaelis { Black Butler }
Tu travaillais chez le comte Phantomhive depuis seulement un ou deux ans, mais tu t'étais bien vite habituée aux divers caprices de ton maître. Bien qu'âgé de seulement douze ans, cet enfant avait déjà toute la maturité d'un adulte. Tu t'étais attachée rapidement à lui ainsi qu'à toutes les personnes travaillant à son service.
Tu avais d'ailleurs rapidement pris l'habitude de travailler avec le majordome, Sébastian, aussi mystérieux que séduisant. Tu te chargeais de la vaisselle et du linge avec ta collège et parfois tu aidais en cuisine ou dans le jardin. Il y avait toujours quelque chose à faire mais ta vie était devenue ennuyeuse et monotone.
Jusqu'au jour où tu avais surpris une conversation entre ton maître et son majordome.
" - Tu le sais très bien Sébastian, tu ne dois rien me refuser, commença le jeune garçon.
- Hélas my lord, je ne puis satisfaire votre requête comme vous l'entendez sans mettre en péril votre vie, avait répliqué le majordome.
- Tu me protègeras comme tu l'as toujours fait, il n'y a rien à redire. Nous avons fait un pacte.
- Sans vouloir vous offenser, ma capacité de démon ne me permet pas tous et je refuse de prendre le moindre risque, finit par dire Sébastian coupant court à la discussion. "
Tu étais restée sur les mots "pacte" et "démon", qui avait bien attiré ton attention. A présent, tu n'avais plus qu'un seul objectif, découvrir si oui ou non, Sébastian était bel est bien un démon.
Bien évidemment, tu faisais cela pour passer le temps et te divertir, tu ne prenais pas cet histoire au sérieux.
Mais un soir, alors que Sébastian t'avait demandé de monter un chocolat pour monsieur avant de dormir, tu assistas à une scène auquel tu n'aurai jamais dû.
Le majordome était à genoux, dos à toi, tandis que Ciel était assis sur le lit. Jusque là tout aurait pus être normal, si Sébastian ne tenait pas le cache œil du comte, et si l'œil du garçon n'était pas violet avec un étrange symbole dessus.
Tu restas un instant immobile, sans que les deux hommes ne te repèrent, mais en voulant faire demi-tour, tu fis l'erreur mortel de te cogner à la grande et imposante commode en bois qui te fis lâcher le plateau.
Le comte posa alors un regards emplis de dédain sur toi, tandis que lentement mais sûrement, Sébastian se tournait vers toi en souriant. Pas d'une sourire chaleureux, plutôt d'un sourire démoniaque.
- Eh bien mademoiselle (T/n), vous avez mis tant de temps à arriver que je me demandais s'il ne vous étiez pas arrivée quelque chose, déclara t-il avec un ton remplis de malice.
Tu ne l'avais pas remarqué, mais ses gants étaient enlevés et laissaient place à des ongles noires que sur la main le même symbole que sur l'œil du comte.
- P-pardon ! Balbutias-tu en te relevant maladroitement. Je vais nettoyer tout ça et resservir une tasse au comte !
Tu t'empressas de ramasser les bouts de verre qui trainaient avant que tes mains ne soient attrapés par nulle autre que Sébastian.
- Laissez mademoiselle, je vais m'en occuper.
Il saisit l'un des plus gros bouts de verre que tu avais dans la main et le contempla un instant.
- Je ne dirais rien sur ce que j'ai vu ! Je vous le promet ! t'exclamas tu en reculant. Peu importe le pacte qui vous relit et même votre nature !
Lentement, le jeune homme à la chevelure noire corbeau se releva. Son sourire c'était agrandit.
- Il me semblait bien que vous aviez déjà entendu notre petite conversation....
- Dêpeche toi Sébastian, j'ai horreur d'attendre, s'impatienta Ciel.
- Yes, my lord, dit-il en s'inclinant légèrement. Voyez vous, avoir une domestique trop curieuse n'est pas très bon pour la famille Phantomhive, commença t-il en se dirigeant vers toi. Vous comprendrez que cela n'a rien de personnel mais que j'y suis contraint. C'est vraiment dommage, je vous appréciez bien, mais une telle personne n'est pas la bienvenue ici.
Dans un geste brusque, il enfonça le bout de verre dans ton estomac, ce qui eut pour effet de te faire cracher du sang.
- Pardonnez moi, mademoiselle (T/n). Peut être nous reverrons nous dans un autre monde ? Un monde où les curieux ne se font pas assassiner.
Et c'est sur le chaleureux sourire de Sébastian que tu perdis la vie.
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