Levi Ackerman { L'Attaque Des Titans }
Aujourd'hui était un jour comme les autres, tu te levais comme à ton habitude et te dirigea vers le réfectoire où tes amis t'attendaient déjà, tu t'assis silencieusement avec eux et commença à manger. Ton meilleur ami Eren te dévisageait gravement, il mit quelques minutes avant de réussir à t'adresser la parole.
- (Y/N) ? Tu levas la tête et le regarda de manière neutre, comment fais-tu pour être aussi sereine ?
Tu levas un sourcils en signe d'incompréhension.
- J'ai gagné, tu me dois dix euros Eren, s'exclama Jean.
Le jeune homme grogna avant de lui donner l'argent.
-Je peux savoir ce que vous faîtes ? demanda tu calmement avec une pointe d'impatience.
Jean éclata de rire avant de répondre.
- J'avais parié que tu ne te souviendrais pas de ta punition que tu dois faire aujourd'hui ! Tu le regarda avec stupeur ne te souvenant d'aucune chose de ce genre, mais si, tu sais, quand tu avais renversé ton plateau sur le Caporal-chef Levi !
Soudain, tout te revint en mémoire, c'était il y a deux jours, tu allais tranquillement t'assoir sauf que tu n'avais pas vu le Caporal qui se trouvait devant toi, et malencontreusement tu le percuta et l'essentiel de ton plateau se retrouva sur lui. Tu n'oubliras jamais le regards glacial et menaçant qu'il t'avait lancé ce jour-là. Après cet incident, il avait juré de te donner une punition à la hauteur de tes actes. C'était aujourd'hui qu'il t'avait demandé de venir dans son bureau.
Tu haussas les épaules.
- C'est pas ma faute, il est vraiment trop petit, c'est à cause de lui que je ne l'ai pas vu, soupira tu.
Tes amis rigolèrent puis se calmèrent aussitôt.
- Cesse d'aggraver ton cas (Y/N), tu reconnus immédiatement sa voix tranchante, un frisson te parcourut l'échine en te rendant comte qu'il était juste derrière toi, dépêche toi de finir de manger, le ménage ne se fera pas seul.
Sur ces mots, il repartit comme il était arrivé. Tu grognas, mécontente, une fois de plus tu te retrouvais à faire le ménage.
- Bon sang...souffla tu.
- Pas de chance, s'exclama Eren, mais estime toi heureuse ça aurait pût être pire.
Pire ? Ça m'étonnerait, le connaissant il va sûrement me faire nettoyé plusieurs pièces horriblement sale, pensait-tu.
Tu fronças les sourcils, Levi n'était pas le seul à détester la poussière, toi aussi tu n'aimais pas, et tu avais horreur de la nettoyer.
Après le déjeuner tu débarrassa rapidement ton plateau et te dirigea d'un pas lent vers le bureau. Tu étais déjà passablement en retard mais cela t'étais égale, tu n'en avais rien à faire et tu prenais d'ailleurs bien ton temps.
Tu ne pris même pas le temps de toquer. Il était là, assis à son bureau en train de remplir des papiers, comme à son habitude, il ne levas même pas les yeux vers toi.
- Assis toi, te dit il calmement mais toujours froidement.
Tu hésitas quelques secondes puis tu t'asseyais sur un des fauteuils en face de son bureau. Inconsciemment, tu le détaillais, tu admirais son magnifique visage, ses beaux yeux gris te captivaient toujours autant que lorsque tu l'avais vu pour la première fois. Le sentiment d'admiration que tu avais jusque là pour lui c'était bien vite changé en amour.
Tu en souffrais beaucoup, tu savais que jamais tu ne pourrais sortir avec lui. Beaucoup de jeunes filles l'aimaient déjà, et il n'en avait strictement rien à faire, alors toi... Un simple soldat maladroit et insolent était vraiment inintéressant pour lui, mais au fond de toi, tu ne pouvais te résoudre à renoncer. Alors tu te contentait de le regarder, n'osant même pas essayer de t'imaginer avec lui, de peur de créer un faux espoirs.
- (T/N), tu sais, on lit en toi comme dans un livre ouvert.
Tu croisas tes bras et détourna le regards, tu sentait son regard brûlant posé sur toi. Discrètement, tu mordillas ta lèvre inférieur, te concentrant pour ne pas rougir.
- Caporal, donnez moi ma punition, j'ai autre chose à faire, soupira tu.
Il fermas le livret assez brusquement avant de se lever, il passa devant toi et s'appuya sur son bureau.
- Ah oui ? Comme quoi ?
Tu serras les poings.
- Vous n'en avez rien à faire en réalité.
Il te toisa un moment avant de hausser les épaules.
- Exact, mais j'aime te faire perdre ton temps. Une soudaine haine t'envahis brusquement, surtout que je sais pertinemment que tu n'as rien d'autre à faire.
Tu détourna les yeux tristement, il avait raison. Il a toujours raison.
- Enfoiré...murmuras tu.
Tu écarquillas les yeux lorsque tu te rendis compte de ce que tu venais de dire, il te regarda, légèrement surpris avant de redevenir de marbre.
- Je te demande pardon ?
Tu te levas soudainement paniqué.
- Pardon Caporal, je... c'est sortis tout seul ! Je ne le pensais pas ! t'empressas tu d'ajouter.
Il s'approcha d'un pas décidé vers toi avant de te plaquer au mur.
- Menteuse. Tu me déteste à ce point là ? Tu ne répondis pas, bien trop paniqué et gêné par la proximité de ton corps et celui du Caporal. C'est fou à quel point on peut aimer une personne et la détester à la fois.
Tu t'arrêtas de respirer suite à ses mots. Ni toi, ni lui n'étaient décidés à bouger, même si toi, tu n'en avais pas vraiment le choix. Un silence de plomb régnait, tu priait intérieurement pour que personne ne rentre à ce moment là.
- Tch. Lève ta tête. C'est un ordre.
Doucement tu levas la tête et affronta son regards, tu luttais pour ne pas les fermer, brusquement, tu sentis une forte pression sur tes lèvres, avant de remarquer que c'était celle du Caporal qui te donnaient un baiser passionné. Tu ressentais toutes sortes de sensations très agréable, puis lentement, tu passas avec hésitation tes bras autour de la nuque de ton Caporal.
Malheureusement, c'est à contre cœur que vous vous écartèrent. Ainsi donc, les sentiments que tu éprouvaient envers ton supérieur étais donc réciproque.
- Je peux compter sur toi pour rester discrète sur ce qu'il vient de ce passer ? Tu hochas la tête. Cesse de te créer cette espèce de carapace qui te rends si froide et insolente avec les autres. Je ne te punis pas cette fois.
Alors que tu t'apprêtais à partir il t'interrompit.
- Eh (T/P) ! Je te signale quand même que je suis plus grand que toi, te dit il.
Pour la première fois, un léger sourire était présent sur le visage du fameux Levi Ackerman, alors à ton tour, tu souris avant de rentrer dans ta chambre. Finalement, aujourd'hui n'étais pas un jour comme les autres.
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