{NDD : le texte ci-dessous est une autre de mes rédactions de français, portant cette fois-ci sur la description d'une petite gare de campagne. En espérant que cela vous plaise, je vous souhaite une agréable lecture...}

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C'était une petite gare de campagne, où les quelques voyageurs qui s'y arrêtaient étaient charmés par son air pittoresque. Elle n'avait rien d'extraordinaire comparée aux grandes gares de la capitale, mais le temps lui avait offert un charme unique que l'homme ne saurait reproduire.

Elle se situait au bout d'un petit chemin de terre, à l'écart des habitations. Une fois ce chemin traversé, nous étions accueillis par un lourd portail d'acajou qui s'ouvrait en grinçant sur un jardin laconique peuplé de diverses plantes inconnues. Une discrète petite allée, tout juste bordée de cailloux, indiquait le chemin vers l'intérieur. Le bâtiment était simple : des murs de pierres grises, des fenêtre dépourvues du moindre lambris, un toit de tuiles rouges. Cependant, en entrant, le charme pittoresque qui régnait assaillait les nouveaux arrivants, les plongeant dans un univers parallèle. Les chauds rayons du soleil jouaient sur les vitres des immenses fenêtres, s'entortillaient dans les moindre orifices, créaient des formes variées et insolites, éclairant ainsi la petite gare d'une douce lumière semblant irréelle. Les vastes murs étaient peints de couleurs vives qui égaillaient l'atmosphère lourde de souvenirs passés. Une horloge démesurée, d'un mètre de diamètre, ornait l'un des murs, indiquait l'heure de ses grosses aiguilles de fer noir. Des plantes en pots, disposées un peu partout, ajoutaient une touche naturelle au décor pourtant déjà fort exotique. Cinq modestes portes menaient vers le quai se trouvant à l'exact opposé de l'entrée de la gare ; lorsque les voyageurs passaient l'une de ces étroites portes, ils débouchaient sur un quai de pierres terni par le temps et protégé par un préau. Des bancs de fer-blanc étaient mis à disposition des voyageurs, de même que deux tableaux d'affichage indiquant les itinéraires. Chaque extrémité du quai était décorée d'un portique en bois recouvert de plantes et de fleurs multicolores. Des arbres, plantés de l'autre côté des rails, abritaient des oiseaux qui chantaient, brisant ainsi le silence pesant de la campagne.

Cette petite gare de campagne était accompagnée d'une atmosphère chargée de ses souvenirs de jeunesse ; aujourd'hui, elle profitait d'une douce retraite rythmée par les rares passages de voyageurs et accueillait avec plaisir les visiteurs désireux de tranquillité et de calme.

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{NDD : n'hésitez pas à me donner votre avis et n'oubliez pas de noter cette rédaction sur 20 ... Merci ^^}