/!\ Alerte clichés à profusion /!\

Elle était en train de compléter une feuille reflétant sa soi-disant personnalité, en compagnie d'une trentaine d'autres élèves qui faisaient de même, quand quelqu'un frappa à la porte. Cette dernière s'ouvrit  sur un adolescent d'à peu près son âge. Elle arqua un sourcil, se demandant pourquoi est ce qu'il arrivait avec une demi-heure de retard. Le professeur de français interrompit le cours de ses pensées.

<< Ah ! Tu dois être Gilbert Grenier. Vas donc t'asseoir au premier rang, à côté de Églantine. >>

L'élève acquiesça, puis vint s'asseoir aux côtés de Églantine, qui, gênée par sa présence, se cacha le visage de ses longs cheveux blonds. Intriguée en sentant quelques instants plus tard un regard se poser sur sa personne, elle se retourna, et croisa le magnifique regard émeraude de Gilbert. Comme hypnotisée, elle ne put baisser son regard comme elle l'aurait fait habituellement.

Mais, même en étant plongée dans les merveilleuses prunelles qu'étaient celles de son voisin de table, elle aperçut un léger mouvement. Curieuse, elle détacha difficilement ses yeux de ceux du blond, les posant sur ses bras musclés. A sa grande surprise, Églantine remarqua un tatouage sur le bras droit de Gilbert. Un serpent. Soudain, elle écarquilla les yeux : il bougeait ! Stupéfaite, et quelque peu apeurée, elle observa la progression du tatouage. Bras droit... Son cou, sa pomme d'Adam saillante... Son bras gauche... Il s'immobilisa.

Quand Gilbert plongea de nouveau ses si beaux yeux dans ceux de Églantine, le cœur de celle-ci rata un battement. Elle recula contre le mur, paniquée. Les pupilles de son parfait camarade étaient devenues reptiliennes ! 

De seconde en seconde, Églantine avait l'impression que les traits angéliques de Gilbert se rapprochaient -trop- des siens. Terrorisée, l'adolescente blêmit. Puis, prise de panique, son état força son instinct à prendre le dessus. Elle enjamba difficilement la table, ouvrit la porte à toute volée, puis prit ses jambes à son cou, ignorant les appels de son professeur et les frémissements qui parcouraient son corps tout entier, depuis que leurs mains s'étaient frôlées.

~

Hey, c'est encore moi ! Alors, comment expliquer ce ramassis de conneries... Nous étions en français, avec Lyn_Nahra. Nous avions une rédaction à faire, sur un nouvel élève qui arrivait en retard en classe, le premier jour. Il fallait que le narrateur admire/ai peur/soit intrigué cette/de cette/par cette nouvelle personne.

ET, comme nous sommes ici, sur cette meeeerveilleuse plateforme qu'est Wattpad, nous avons eu la meilleure idée du siècle : "et si nous passions par les trois sentiments proposés en y casant le plus de clichés possibles ?"

*Gif du facepalm*

Et ça a donné... Ça. Je n'ai pas modifié ce texte, je l'ai vraiment laisse tel qu'il était (mais je vois pleins de choses à modifier aaaarg). C'est

...

Honteux. Ce texte me fait juste honte xD

Bref, après ce long blabla, tschuuuss !