Folle de toi {SuiKa}

Commande de @ShinigamiUchiwa  (désolée de te faire attendre aussi longtemps à chaque fois T^T)

_______________

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Tu étais toute ma vie, je me souviens encore de notre première rencontre. Tu étais avec tes amis et tu n'avais pas remarqué que je ne cessais de te regarder. Tu ne me connaissais pas, mais moi, je te connaissais déjà par coeur ; Ton adresse, ton numéro de téléphone, la maque de tes boxers, tout, je savais tout de toi. Ce jour là, je n'osais pas t'aborder. Je te connaissais, mais pas toi. Je ne savais quoi faire. Alors, lorsque j'entrepris de partir, je sentis mon coeur se déchirer en m'éloignant peu à peu de toi, ça me faisait terriblement souffrir, ça me faisait tellement mal que je m'écroulai au sol, incapable de respirer, c'est là que tu m'as vue. Tu t'es précipité vers moi en me demandant si tout allait bien. J'ai répond que oui, même si en réalité, plus rien allait depuis que tu ne me connaissais plus. Tu m'as aidé me relever. Et pendant que tu tentais de me parler pour voir si j'étais toujours capable d'en faire de même, je sentis les larmes me monter aux yeux. Ainsi, je t'ai tourné le dos et me suis enfuie en courant, laissant finalement les larmes dévaler mes joues.

Le lendemain, nous nous sommes croisés, et tu m'as abordée, me demandant pourquoi j'étais brusquement partie. J'ai répondu que j'avais un rendez-vous important, alors qu'en réalité, j'avais juste peur, peur que tu te souviennes finalement, peur que tu redeviennes celui que tu étais par le passé et qu'à nouveau, tu te mettes à rire de moi à la moindre faiblesse que laisserais transparaître. Nous nous connaissions depuis toujours, nous faisions partie de deux familles nobles, opposées l'une à l'autre, nous étions semblables à la dynastie de Roméo et Juliette. Nos familles étaient ennemies, mais pas nous, nous étions camarades de classe depuis la maternelle, mais également de très bons amis. Au collège, j'étais tombée follement amoureuse de toi, mais je me suis rapidement mise à te détester, sans que tu en sois le coupable direct d'ailleurs. Quelqu'un de ta famille dont nous ignorons toujours l'identité, même après 10 ans à tenté d'assassiner mon petit frère, un enfant de 7 ans placé dans un coma artificiel depuis 10 ans, aujourd'hui, il aurait eu 17 ans, nous ne savons toujours pas si il s'en sortira. Et j'ai été cruelle avec toi suite à cette histoire, je t'ai ignoré et t'ai répété un nombre incalculable de fois que je te détestais, Alors qu'en réalité, je t'aimais, et c'est d'ailleurs toujours le cas. Au fil du temps, tu à appris à me détester toi aussi, nous avons continuer à trainer ensemble tout en arrêtant d'être amis. Je t'en voulais pour l'état de santé de mon frère, et toi, tu m'en voulais de te mettre dans le même panier que le reste de ta famille alors que ne t'entendais avec aucun d'eux.

Désormais, nous étions nous aussi ennemis, puis un jour, tu as eu un accident, tu es devenu amnésique, tu ne savais plus qui j'étais. Tu m'avais oubliée, et pour moi, ce fut un véritable drame, je ne sortais plus du tout de chez moi, je ne mangeais plus, et c'est à peine si je buvais. Mais ça, personne, absolument personne ne le comprenait, après tout, il était l'ennemi de la famille. Lorsque 3 mois plus tard, je enfin sortie de chez moi, c'était pour fuir ma famille, j'avais totalement coupé les ponts avec eux.

Depuis que je me suis enfuie en pleurant, nous n'avons cesser de nous croiser toi et moi, j'ignore s'il s'agit ou non d'une coincidence mais, une chose est sûre, c'est que tout cela n'est pas pour me déplaire. Aujourd'hui, nous nous sommes croisés de nouveau, et tu m'as même proposer de te rejoindre dans le café en bas de ta rue.

- Salut !

- Oh, Karin, salut, tu vas bien ?

- Oui, super, et toi ?

Nous avons beaucoup discuté, nous avons bu un café, puis nous nous sommes promenés dans un parc. En fin de journée, il m'a raccompagnée chez moi, je l'ai laissé entrer pour que l'on continue de discuter, mais lorsque j'ouvris la porte du salon pour que nous puissions nous y installer, je vis quelque chose que plus jamais je n'aurais crû voir. J'étais tout simplement outrée, sous le coup de la colère, mon poing serra fortement le verre qu'il tenait, le verre se brisa et plusieurs petits fragments dû à la pression de l'ai qui avait été compressé dans ma main.

- Qu'est-ce que vous foutez chez moi ?!!

Je hurlais, j'étais absolument hors de moi, je pensais avoir été claire en leur disant que je ne voulais PLUS JAMAIS les revoir. Suigetsu soutenait leurs regards désapprobateurs qui étaient posés sur lui, il semblait ne plus y comprendre hormis le fait que ces gens ne devraient être ici.

- Nous venons te voir, Karin.

- Et en quel honneur ?

- N'avons-nous plus le droit de rendre visite à notre fille ?

- Effectivement, vous n'avez pas le droit.

- Je te demande pardon ?! Espèce de sale petite !-

- Dégagez.

- Karin !

- Dégagez avant que j'appelle les flics pour violation de domicile, Et croyez-moi, j'ai bel et bien l'attention de le faire.

- Très bien, on s'en va. Mais nous reviendrons te voir jeune fille.

Mes parents et ma sœur sortirent de l'appartement en trombe et claquèrent la porte derrière eux. Je m'effondrai, les revoir me faisait me sentir si faible, si vulnérable, je ne parvenais pas à retenir mes larmes comme je l'avais fait la dernière fois. Et, plutôt que de se moquer comme il aurait du le faire s'il n'y avait pas eu ce satané accident, Suigetsu s'accroupit à mes coté et me prit dans ces bras tandis que je sanglotais. Mais je ne me calmais pas, plus d'un coup, Suigetsu posa ses mains sur chaque côté de mon visage et m'embrassa.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top