Commande de Tengen_sama31, j'espère que ça te plaira !

Bonne lecture !

PS : J'ai modifié la date d'anniversaire de Tengen.

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Dring, dring ! Dring, dring !

Le réveil sonna, Tengen à moitié endormi lâcha un grognement de frustration, ne voulant pas quitter son lit si tôt. En effet, l'homme était prof d'art plastique, ce qui le contraignait de devoir se lever tôt : six heures du matin.

— La poisse... Je dois travailler mais les élèves sont horribles...

L'Uzui adorait son travail ainsi que l'art, c'était sa passion depuis sa plus tendre enfance sauf que sa classe lui faisait vivre un cauchemar. Aucun élève n'était réellement appliqué dans les travaux, ce n'était qu'un cours sans importance pour eux qui ne pouvait pas les faire doubler.

Le jeune homme aux cheveux blancs rêvait d'enseigner à de jeunes artistes en herbe qui voulaient vivre de cela. Mais, à la place, il a eu des élèves qui n'étaient pas dans une option particulière et donc que, pour eux, art plastique était seulement un bouche-trou dans leurs horaires.

Tengen prit sa douche, s'habilla et prit son petit-déjeuner avant de se brosser les dents pour ensuite être prêt à partir à l'Académie Kimetsu. Par la suite, il s'installa dans sa voiture et la démarra pour partir en direction de son lieu de travail.

Au volant, il pensait à sa classe, se préparant déjà à devoir se fâcher contre les élèves, voire en exclure certains. Mais la pire de tous, c'était Miyo Kurashi. Du haut de ses dix-huit ans, Miyo était une femme très belle aux cheveux blancs dont les pointes étaient noires et dont ses yeux violets étaient magnifiques. Elle avait tout pour plaire aux hommes mais, elle passait tout son temps à faire de mauvaises blagues et des bêtises.

Miyo n'était pas méchante, elle aimait juste charier les gens mais, pour Tengen, ça pouvait être pesant à bout de force.
C'était elle que l'Uzui devait le plus surveiller.

Une fois arrivé, il se dirigea rapidement vers la classe d'art et il y installa ses affaires. Il attendit que les cours commencent. Quand ce fut fait, les élèves s'installaient tout en bavardant entre eux. Tengen remarqua que Miyo n'était pas présente, ce qui fut étonnant car elle n'était jamais absente auparavant. La blanche était une très bonne élève, elle avait très rarement des difficultés et elle tenait à réussir son année au point qu'elle venait en cours même quand elle était malade.

— Silence, s'il vous plaît, demanda le professeur d'art calmement mais d'une voix assez forte pour se faire entendre.

Tout le monde se tut, Tengen lâcha un soupire et regarda les élèves un à un avant de reprendre :

— Kurashi Miyo est absente ?

Mitsuri, la meilleure amie de Miyo leva la main et répondit d'une voix joyeuse et mélodieuse :

— Je l'avais vue tout à l'heure, elle m'a dit qu'elle avait oubliée ses affaires dans son casier qui n'est pas tout près de la classe !

— Bon, elle arrivera alors en retard... Commençons. Aujourd'hui, je vais vous apprendre les dégradés avec divers outils comme les crayons graphites, les crayons de couleur, les marqueurs ainsi que l'aquarelle.

Les étudiants sortirent de leur sac le matériel énuméré précédemment et l'homme aux cheveux blancs expliqua le procédé des exercices. Quand il se mit dos à la classe afin d'écrire sur le tableau, Tengen entendit des rires.

— Arrêtez de rire et écoutez ce que je dis, ordonna le plus âgé sans s'arrêter d'écrire au tableau.

Les rires se faisaient de plus en plus, l'Uzui se demandait quelle mouche les avait piqués et, ensuite, fut la goutte qui fit déborder le vase. Tengen posa sa craie et il se retourna vers les élèves en les fusillant furieusement du regard.

— Bon, vous allez m'écouter, oui ?! Je ne veux pas devoir vous exclure du cours alors mieux vous vous comporterez et mieux ce sera pour tous !

Une élève leva lentement la main comme pour demander la parole, le professeur l'interrogea et elle dit :

— Excusez-moi, mais... Vous avez quelque chose dans votre dos...

Un moment de silence, Tengen se rendait compte à ce moment précis que c'était de lui qu'ils se moquaient. Le blanc passa sa main dans son dos et attrapa le papier qui y était collé. En le regardant, il put lire "Poisson d'avril !!". Froissant le papier de sa main d'un air agacé, le regard de l'artiste se tourna vers la porte de la salle qui était ouverte et d'où on pouvait voir Miyo avec son air joueur.

— Je vous ai eu, professeur ! fit-elle en rigolant.

— Miyo ! À la place de faire ce genre de blagues qui ne sont plus de ton âge tu pourrais t'asseoir à ta place et écouter le cours !!

La femme aux cheveux blancs et noirs s'installa à côté de la Kanroji et Tengen put enfin continuer tranquillement son cours.

Quand fut la pause, le professeur d'art alla dans la salle des profs avec une tête d'enterrement. Son meilleur ami, Kyojuro, s'approcha de lui avec son flamboyant sourire de d'habitude.

— Tengen ! Comment s'est passé ton cours, mon ami ?

Le Rengoku s'arrêta net et il observait les traits dépités du visage du blanc.

— Tes élèves ont encore été difficiles avec toi ? interroga le blond.

Hochant la tête, Tengen sortit son carnet de croquis de son sac. Il aimait bien dessiner pour se détendre et se vider la tête.

— C'est surtout Miyo, elle ne tient pas en place, expliqua l'Uzui en gribouillant un dessin.

— Tu lui as déjà parlé ?

— Je n'arrête pas de lui dire d'arrêter mais elle n'en fait qu'à sa tête. À croire qu'elle veuille que je convoque ses parents...

— Non, mais as-tu déjà essayé de lui parler en privé ? Une vraie discussion juste avec elle.

Le silence fut entre eux deux, le blanc n'y avait jamais songé et il se demandait si faire cela allait réellement faire changer les choses. Ce n'était pas une idée à rejeter.

— Oui, c'est vrai que je pourrais faire ça, avoua Tengen.

— Super ! Tu me diras si Miyo aura retenu la leçon !

— Oui, je te dirai.

Suite à cela, l'Uzui continuait son dessin dans le but de se calmer. Il détestait également commencer un dessin sans jamais le terminer ou en se faisant interrompre.

Ce fut à la pause de midi que l'artiste convoqua la blanche dans sa classe sans personne d'autre. Miyo était nerveuse, elle se demandait si elle allait avoir de gros problèmes pour sa blague qui n'était pas censée être mal prise, ne voulant pas sembler méchante.

— Tu sais pourquoi je t'ai convoquée, Miyo ?

— Je... Pour ce matin ?

— Oui, en partie. Depuis le début de l'année tu ne cesses de faire des blagues ce qui me dérange pour donner cours.

Baissant légèrement le regard vers le banc, la femme se sentait un peu honteuse et elle répliqua :

— Je suis désolée, professeur... Je ne voulais pas que ça soit mal pris, je voulais juste faire rire mes camarades et vous aussi... Je ne le fais pas par méchanceté, j'aime juste m'amuser...

Tengen fixait son élève, il voyait bien qu'elle était sincère et qu'elle regrettait les désagréments causés par sa faute. Lâchant un léger soupire, l'Uzui dit :

— Je te pardonne, mais fais attention, d'accord ?

Miyo releva le regard et elle lui sourit gentiment et avec soulagement.
Depuis, la femme aux cheveux blancs-noirs faisait attention à ne plus se créer d'ennuis. Tengen avait vu ses efforts et il en était vraiment fier, faisant évoluer sa relation avec elle.
Les mois passèrent, c'était la fin de l'année scolaire et Miyo avait reçu son diplôme. Elle allait devoir quitter l'Académie Kimetsu pour rejoindre l'université.

Tous les élèves de son année étaient heureux pour leur diplôme et organisaient des fêtes entre eux afin de célébrer cet heureux événement inoubliable. Sauf que Miyo, elle, n'était pas allée à l'une des fêtes alors qu'elle y était invitée. Le 2 juillet était l'anniversaire de son professeur d'art. En fait, c'était dorénavant son ancien professeur, ils n'allaient plus se revoir et ça faisait mal au coeur de la femme de se dire cela. Cette dernière avait alors eu une idée, elle ne savait pas si ça allait fonctionner mais elle tenait à essayer.

Réussisant à avoir son adresse, la blanche se rendit chez l'homme avec un boîte emballée en mains. L'Uzui lui ouvrit et il fut surpris de la voir aussi tard le soir et surtout chez lui.

— Bonsoir ! salua Miyo avec sympathie.

— Bonsoir, que fais-tu ici ?

Lui tendant le cadeau, la jeune femme rétorqua suivit d'un magnifique sourire :

— Je voulais vous faire un cadeau ! Joyeux anniversaire, professeur !

Tengen ne s'attendait pas à ce qu'un ancien élève pense à son anniversaire. Ça lui faisait vraiment chaud au coeur et il prit délicatement le paquet.

— Merci beaucoup, Miyo. Entre, il fait froid dehors.

Il la fit rentrer et il ferma la porte derrière eux. Par la suite, le blanc se mit à déballer le cadeau et vit que c'était des échantillons de peinture de bonne qualité. La palette de couleurs était très variée et il s'agissait d'une marque chère.

— Woaw ! Merci beaucoup, Miyo, ça a dû te coûter cher !

— J'ai fait des petits boulots pour pouvoir vous l'acheter. Je vous ai déjà entendu en parler avec professeur Rengoku alors je me suis dit que ce serait la cadeau parfait pour vous !

Tengen lui sourit avec joie, il adorait son cadeau et il avait hâte de pouvoir utiliser cette merveille pour ses futures oeuvres.

— Aussi, fit Miyo, je... Je voulais vous dire que vous allez me manquer...

En disant cela, elle tourna la tête afin de ne pas croiser son regard. Ses joues étaient rosées.

— Toi aussi, tu vas me manquer. J'espère que tu te plairas dans ta nouvelle école et dans ta filière.

— Merci, mais je ne veux pas vous quitter... Je...

Miyo restait bloquée sur sa dernière phrase, ayant peur de sa réaction mais elle finit par cracher le morceau :

— Je vous aime, professeur !

Écarquillant les yeux, l'artiste se demandait si c'était dans le sens qu'il croyait ou juste une marque d'affection simple qu'a un élève envers son professeur.

— Vraiment, Miyo ? Tu m'aimes ?

— Oui, je vous aime depuis plusieurs mois mais je n'ai jamais osé vous le dire car je savais que c'était pas possible de sortir avec son professeur. Mais, maintenant, je ne suis plus votre élève alors ça peut marcher, non ?

Le blanc se mit à réfléchir, pensant que la femme avait raison. Plus rien ne les empêchait d'être ensemble et de s'aimer librement.

— J'accepte avec joie. Mais ne m'appelle plus "professeur" et tutoie-moi.

Les yeux s'illuminant de joie, Miyo se jeta dans les bras du jeune homme.

— Je suis trop contente, merci !

Tengen posa sa main sur sa joue, il la regardait avec amour durant plusieurs secondes avant de l'embrasser sur les lèvres. La blanche sentit des frissons parcourir sa colonne vertébrale mais elle le laissait faire. Au bout d'un moment, ils se séparèrent.

— Je t'aime... avoua l'Uzui.

— Je t'aime aussi, Tengen...

Ils restèrent tous deux ainsi pendant un long moment à s'échanger des baisers et à se câliner comme un couple. Tengen était heureux d'avoir trouvé quelqu'un qui l'aimerait, il ne s'attendait pas à ce que ça soit son ancienne élève mais il était tout de même rempli de bonheur à l'idée que ça soit elle. Ils allaient maintenant commencer une belle relation, une belle histoire d'amour...

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J'espère que ça vous aura plus !

On se voit dans le prochain chapitre !

Chapitre suivant : Akaza x Doma.