Shinobu x Giyuu #1
Commande de Nopa_ll, j'espère que ça te plaira !
/!\ Prof x élève. Si ça vous plaît pas, passez le chapitre /!\
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Dans la salle des profs de l'Académie Kimetsu, Giyuu était en train de rédiger les bulletins de ses élèves. L'homme avait l'air dépité en voyant les mauvaises cotes et, pourtant, les élèves l'accusaient d'être trop dur envers eux.
Giyuu se disait que si ses élèves écoutaient et faisaient correctement ce qu'il demandait, il n'aurait pas à être aussi strict. Malheureusement, aucun d'entre eux ne voulaient le comprendre, le Tomioka n'avait donc pas très bonne réputation en tant que professeur de sport.
En changeant de bulletin, il tomba sur celui de Shinobu Kocho. Cette étudiante était différente des autres pour le noir-bleu. Fixant attentivement la photo de la jeune fille qui figurait sur la première page de son dossier, l'homme se perdit dans ses pensées et se remémorait des précédents cours de sport en sa présence.
Shinobu faisait partie du club d'escrime, elle était vraiment douée et elle avait remportée beaucoup de tournois. La plupart des élèves la prenaient de haut car elle avait une petite taille mais pourtant, elle était très habile. La Kocho savait comment transformer ses faiblesses en forces.
Au cours d'éducation physique, la violette ne faisait pas non plus les choses à moitié. Elle voyait ce cours comme un moyen de se défouler et de se lâcher complètement. Elle pensait ainsi tout en respectant les consignes du Tomioka.
Esquissant un sourire à cette pensée-là, le professeur se sentait chanceux d'avoir une élève aussi investie que Shinobu. Or, celle-ci ne se retenait pas de taquiner son cher prof de temps en temps. Elle aimait bien lui lancer des petites piques mais Giyuu savait très bien que ce n'était pas méchant, c'était seulement pour rire.
Une fois terminé, le professeur aux longs cheveux noirs-bleus sortit du local et marchait dans les couloirs. En passant à côté du club d'escrime, il voyait Shinobu s'entraîner toute seule. Les autres membres du club étaient absents. La violette faisait tout un tas d'enchaînements avec son sabre et elle semblait concentrée.
Tomioka observait cela, s'appuyant contre la porte ouverte et les bras croisés. L'instituteur ne ratait pas un seul détail de son entraînement, Giyuu semblait captivé comme si il était face à un film d'action.
Quand Shinobu remarqua la présence de son professeur, elle s'arrêta aussitôt et resta figée. Elle ne savait pas quoi dire mais elle reprit rapidement son attitude décontractée de d'habitude.
— Monsieur Tomioka, ce n'est pas bien de regarder ses élèves, voyons, lança la Kocho sur un ton joueur.
— Tu m'as démasqué, répondit-il en jouant à son jeu.
Shinobu retira la partie de l'uniforme qui masquait son visage. Celui-ci était assez rouge car il faisait très chaud dans les combinaisons d'escrime.
— Tu veux que je t'apporte de l'eau fraîche ? interrogea l'homme.
— Non, merci. Ma gourde est suffisante.
Elle dit cela en se dirigeant directement vers sa bouteille. Elle l'ouvrit et but comme si elle n'avait plus eu une seule goutte d'eau depuis des jours.
— Tu es vraiment douée, complimenta Giyuu. Tu pourrais te lancer en tant que professionnelle.
La violette déposa sa gourde et lâcha un rire en lui souriant chaleureusement.
— Merci, mais ce n'est pas mon rêve. L'escrime est seulement une passion, je ne veux pas en vivre.
— De quoi rêves-tu ?
— Je rêve de sciences ! J'aime travailler dans le domaine pharmaceutique et je voudrais pouvoir créer des médicaments ainsi que tout un tas de choses qui pourraient aider les autres !
Quand Shinobu racontait son projet de vie dont elle y tenait tant, elle s'emballait et pouvait en parler pendant des heures et des heures sans s'arrêter. Le Tomioka pouvait voit des étoiles dans ses yeux, il remarquait que c'était vraiment sa plus grande vocation.
— Alors je te souhaite bonne chance pour ton projet, encouragea calmement l'institueur.
— Merci !
Ils se sourirent, Shinobu finit par regarder l'heure et elle s'exclama.
—Le prochain cours ne va pas tarder à commencer. Je file aux douches du hall de sport ! Merci, professeur Tomioka !
La jeune femme s'en alla rapidement sous le regard du plus âgé. Giyuu n'avait jamais eu de relations ou de pensées particulières envers ses élèves mais il avouait que la violette l'avait tapé dans l'oeil. Le professeur de sport n'était pas du genre pervers, il était justement très respectueux. Ses sentiments pour Shinobu étaient sains mais il savait que c'était un amour impossible.
La journée passa, le Tomioka avait maintenant une longue heure de libre à laquelle il était dans la salle réservée aux professeurs. Le noir-bleu était affalé dans son siège devant son bureau, il s'ennuyait et avait les yeux rivés vers l'horloge. Il semblait fixer cette dernière avec attention mais, en réalité, il était perdu dans ses pensées.
— Tu m'as bien l'air dans les nuages, mon ami ! fit Kyojuro qui venait d'entrer dans la pièce.
Sortant de ses pensées, le prof d'éducations physique posa les yeux sur son collègue qui était souriant comme à son habitude.
— J'ai passée une longue journée, mentit Giyuu afin d'éviter un quelconque sujet.
— Je te connais bien ! Quand tu passes une journée fatiguante, tu t'endors sur ton bureau avec ton oreiller violet ! Dis-moi ce qui te tracasse.
Hésitant pendant plusieurs secondes, son collègue aux longs cheveux foncés cracha le morceau :
— J'ai un faible pour Kocho Shinobu.
— Shinobu... répéta le Rengoku comme pour essayer de se remémorer son visage. Ah ! C'est la surdouée du club d'escrime ? Elle avait fait une demande au Directeur Ubuyashiki pour ouvrir un club pharmaceutique.
— Oui, c'est elle.
Se mettant à rire bruyemment, le blond ajouta :
— Donc tu aimes une élève ?
— Elle est bientôt majeure, donc bon... Et puis, je ne suis pas un pervers, je n'ai jamais rien fait à Shinobu et je ne compte même pas lui déclarer mes sentiments. Si je le faisais, elle le prendrait très mal et avec les bruits de couloir je risquerai de perdre mon travail.
— Je ne doute pas de toi, répliqua le professeur d'histoire. Tu t'es toujours montré respectueux et professionnel. À toi de voir ce que tu en fais de tes sentiments, je sais que tu feras le bon choix !
Le Tomioka hocha la tête pour montrer au Rengoku qu'il appréciait ses encouragements. Ce premier comptait dormir dessus afin de savoir ce qu'il ferait.
Au final, Giyuu avait pris la décision de ne rien dire à la belle Kocho. Il savait que les chances qu'elle accepte soient très minces tout comme les chances que personne ne soit au courant. C'était beaucoup plus facile de ne rien dire.
Un jour, en rentrant dans la salle des profs, l'instituteur aux yeux bleus et aux cheveux foncés se dirigea vers son casier. En regardant dedans, il vit une enveloppe.
— C'est quoi ça ? se demanda-t-il à lui-même tout en la saisissant.
L'homme l'ouvrit délicatement et en sortit une lettre. Elle n'avait pas été signée mais ça avait l'air d'une écriture féminine. La personne l'ayant écrite lui demandait de venir sur le toit à la fin des cours. En lisant cela, le Tomioka se posait beaucoup de questions, ne sachant pas qui c'était et pourquoi cette personne lui demandait cela.
Voulant savoir, Giyuu comptait faire ce que demandait la lettre. Il allait devoir passer toute la journée à attendre patiemment, ce serait une tâche difficile mais il n'en avait pas le choix.
La journée continuait lentement, le professeur de sport n'en pouvait plus. Il avait l'impression que cinq minutes étaient un siècle. La lettre hantait ses esprits, ça le rendait nerveux et il était beaucoup trop impatient. C'était l'un de ses défauts, l'impatience.
Quand ce fut la fin des cours, le noir-bleu alla rapidement vers le toit. Il montait tous les escaliers en courant presque mais ce n'était pas un problème pour lui car il avait beaucoup d'endurance.
En ouvrant la porte menant au toit, il aperçut une silhouette féminine se tenir debout et qui avait l'air de regarder l'horizon qui était magnifiquement beau grâce aux rayons du crépuscule. Le Tomioka devinait de qui il s'agissait malgré la grande distance qui l'empêchait de voir les détails de cette fille.
Giyuu s'avança vers elle, plus lentement que quand il était arrivé. Comme il le savait, c'était Shinobu. La Kocho cessa d'observer le paysage et elle sourit au plus âgé.
— Je savais que vous alliez venir !
— De quoi voulais-tu parler ?
La question du Tomioka fit rire la jeune femme. Une fois fini de rigoler, elle commenta joyeusement :
— Vous ne perdez jamais votre temps !
Il ne répondait pas, attendant qu'elle lui dise ce qu'elle avait à dire.
— Bon, si vous voulez que je vous parle, il va falloir d'abord vous baisser un peu. Je suis trop petite.
— Pourquoi ? Je t'entends malgré ta petite taille.
— Ce n'est pas très gentil, monsieur ! Allez, baissez-vous sinon vous ne le saurez jamais.
Ne voulant pas perdre plus de temps, Giyuu s'abaissa et la Kocho rapprocha son visage du sien. Au début, le professeur de sport croyait qu'elle allait lui souffler quelque chose à l'oreille mais, au final, leurs lèvres se touchèrent pour commencer un doux baiser.
Le Tomioka romput le baiser, il affichait une expression mélangeant la confusion et la surprise.
— Vous rougissez, monsieur, lança Shinobu de manière innocente.
— Tu sais bien que je n'ai pas le droit d'être aussi proche de mes élèves.
— Je sais, mais je ne voulais pas patienter.
— Patienter de quoi ?
Souriant d'une manière adorable qui faisait fondre le coeur de l'homme, l'étudiante répliqua :
— Patienter que cette année finisse et que je ne sois plus une élève. Je vais bientôt avoir le diplôme alors on sera tranquilles après cela et on pourrait vivre ensemble ! Qu'en dites-vous ?
Le noir-bleu passa sa main derrière sa nuque, il était gêné mais au fond de lui, il sautait de joie. Giyuu n'avait pas l'habitude de montrer ses émotions.
— D'accord, j'accepte. Mais tant que tu es dans cette école, nous ne pourrons pas avoir de contacts aussi intimes.
— Pas de soucis, j'attendrai les derniers mois restants. Je ferai en sorte de décrocher mon diplôme.
Le Tomioka voulait par la suite s'en aller, mais avant de le faire, il embrassa une dernière fois la violette. Son expression restait calme malgré ses rougeurs, puis il fit :
— Maintenant, c'est la dernière.
En s'en allant, il laissa Shinobu au dépourvue, elle ne s'attendait pas à être embrassée aussi passionnément par son professeur même si c'était leur second baiser.
Giyuu, lui, esquissait un sourire alors qu'il était dos à la belle jeune femme et les deux reprirent leur vie normalement en attendant que l'année scolaire se finisse.
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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !
On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !
Bye !
Chapitre suivant : Genya x Kiyo (OC).
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