Shinobu x Chō (OC)
Commande de Chenko_chan, j'espère que ça te plaira !
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Depuis longtemps, Chō, jeune pourfendeuse de grade hinoe maîtrisant le Souffle du Vent, était amoureuse de Shinobu. À vrai dire, elle est tombée amoureuse d'elle quand elle l'avait vue pour la première fois. Sauf que la jeune femme aux cheveux violets-bleus n'a jamais eu le courage d'avouer ses sentiments, ne sachant pas si le Pilier de l'Insecte accepterait sa déclaration ou même son orientation sexuelle.
Or, la jeune femme à l'haori papillon se montrait très amicale envers Chō. Cette première l'invitait de temps en temps à manger ensemble dans un restaurant. Ça finissait souvent par un doux câlin qui faisait battre le coeur de la moins haute gradée.
Ce qui était étrange, c'était que la Kocho pouvait se montrer très tactile envers la violette-bleue, mais seulement lorsqu'elles étaient seules. Quand d'autres personnes étaient là, Shinobu se montrait plus distante.
Chō venait de terminer une mission, elle se dirigea vers le Domaine des Papillons et elle y fut accueillie par Shinobu qui l'emmena dans une chambre et la fit s'asseoir au bord du lit.
— Tes blessures ne sont pas graves, ça me rassure, lança le Pilier de l'Insecte qui s'occupait des plaies situées sur les joues de la violette-bleue.
La moins haute gradée rougissait légèrement, leurs visages étaient très proches l'un de l'autre mais elle ne disait rien. Shinobu avait bien remarqué son regard ce qui la poussa à se rapprocher un peu plus pour la taquiner.
— Alors, on rougit pour si peu ? questionna la Kocho.
— Je... Je ne vois pas de quoi tu parles...
— Ah bon ? fit-elle innocement.
Shinobu s'apprêtait à poser ses lèvres sur les siennes mais elle fut interrompue par quelqu'un qui entra dans la pièce. La femme au papillon dans les cheveux recula avant que la personne ne les voit. Il s'agissait de Tomioka.
— Bonjour, Tomioka, que me vaut cette venue ?
— C'est seulement pour te prévenir que ce soir à dix-huit heures c'est la réunion des Piliers.
— Merci mais pourquoi avoir fait ce chemin pour me l'informer à la place d'envoyer ton corbeau ? C'est parce que tu m'aimes bien, n'est-ce pas ?
Le Pilier de l'Eau secoua la tête pour décliner les dires de sa coéquipière.
— Non, mon corbeau se fait examiner chez le vétérinaire et j'irai le chercher cet après-midi.
— Ceci explique tout ! Maintenant que tu es là, reste donc prendre du thé !
— Non, merci, je vais aller m'entraîner.
— Nous avons une salle d'entraînement, ici. Tu peux y aller en profiter comme bon te semble et il y a même du matériel comme des cibles !
Tomioka hocha la tête, son regard se posa sur Chō qui était silencieuse comme d'habitude à cause de sa timidité. L'homme vit que son visage était rouge mais il ne cherchait pas plus loin.
— Merci, rétorqua le Pilier aux cheveux bleus foncés. Je vais y aller de ce pas et reprendre la route vers seize heures.
— Fais comme bon te semble et bon entraînement !
Giyuu sortit par la suite de la pièce tout en refermant la porte et Shinobu se tourna vers la jeune femme en lui souriant.
— Désolée de t'avoir fait attendre, Chō. Je suis toute à toi, maintenant.
Elle se rapprocha d'elle et continua les soins. L'utilisatrice du Souffle du Vent se sentait nerveuse.
— Dame Kocho, je... J'ai une question...
— Je t'écoute.
— Pourquoi êtes-vous comme ça avec moi ?
— Comment cela ? interrogea le Pilier en souriant tendrement.
— N-Non... C'est rien...
La pourfendeuse aux cheveux violets-bleus détourna le regard, regrettant d'avoir engagée la conversation.
— Dis-moi, je veux savoir maintenant.
Chō soupira en baissant la tête et dit nerveusement :
— J'ai l'impression que vous êtes assez... Proche de moi. Pas d'une manière amicale... Plus que ça.
Shinobu fit mine de réfléchir en déposant sa main sous son propre menton et elle demanda :
— Comme une amante ?
La Hinoe hocha timidement la tête sans dire aucun mot.
La Kocho lâcha un rire adorable et elle rapprocha son visage du sien, lentement, et elle déposa ses lèvres sur les siennes. Chō fut surprise mais elle accepta le geste. Au bout de quelques petites minutes elles se séparèrent.
— Ça te satisfait ? demanda Shinobu d'une légère voix charmante.
— Hum... Je... O-Oui... Mais ça veut dire que nous sommes en couple ?
— On va dire ça, oui.
Prise de joie, la plus jeune se jeta dans les bras du Pilier. Shinobu lui rendit son étreinte.
Plus tard, après la réunion des Piliers, Chō arriva afin de revoir sa chère petite amie. Quand elle vit la Kocho, elle se dirigea aussitôt vers elle.
— Shinobu !
Chō allait l'enlacer amoureusement mais Shinobu se mit à reculer.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as un soucis ? interrogea la moins haute gradée de manière inquiète.
Les autres Piliers regardaient la scène en étant intrigués, se demandant ce qui se passait.
— Appelle-moi Kocho et vouvoie-moi, s'il te plaît, lança-t-elle avec son sourire habituel mais sa sèche voix.
— Q-Quoi ? Mais vu ce qui s'était passé tout à l'heure, je croyais que...
— Il ne s'est rien passé du tout.
La pourfendeuse au Souffle du Vent ne comprenait pas et elle sentait que son coeur se brisait en mille morceaux. Chō se demandait comment c'était possible que sa copine fasse comme si de rien n'était. C'était comme si elle jouait avec ses sentiments.
— On ne vouvoie pas ses supérieurs, lança Sanemi froidement.
— Mais... fit la moins haute gradée sans pouvoir terminer sa phrase.
— Il n'y a pas de "mais", coupa Obanai. Shinobu est ta supérieure, tu lui dois du respect et tu ne peux pas être aussi familière avec elle. Ce n'est pas ta soeur, ce n'est pas ta meilleure amie.
Chō hocha la tête, ne disant rien de plus et se contentant de partir. Elle se sentait triste, elle marchait la tête baissée tout en étant au bord des larmes. La violette-bleue se sentait trahie alors que ça ne faisait même pas un jour qu'elle s'étaient mises en couple.
Durant plusieurs jours, Chō ne parlait plus au Pilier de l'Insecte. Quand la hinoe devait se soigner, elle se débrouillait malgré son manque d'expérience en médecine. Un soir, la jeune pourfendeuse fut emmenée au Domaine des Papillons de force afin de se faire soigner correctement afin d'éviter tout risque d'infection.
Quand Shinobu arriva dans la chambre où se trouvait la fille au Souffle du Vent seule, cette dernière baissa la tête avec une expression qui montre qu'elle était encore fâchée. La Kocho s'approcha d'elle et voulut poser sa douce main sur sa blessure située à son épaule mais elle n'eut pas l'occasion car la plus jeune chassa sa main.
— Tu es en colère et je peux le comprendre, dit Shinobu sur un ton calme. Mais laisse-moi te soigner sinon ta blessure empirera.
— Je préfère crever !
Le Pilier aux cheveux violets était surpris, n'ayant jamais vue Chō être si agressive.
— Ne dis pas cela, ajouta la plus âgée.
— C'est à moi de te dire cela ! Je croyais qu'on était un couple mais tu ne l'assumes pas devant les autres ! Je me suis fait humiliée devant les Piliers juste parce que tu n'as pas avoué qu'on était en couple !
Shinobu ne répondait rien, elle savait que ce qu'elle avait fait était une grosse erreur et que c'était très mal. La femme au papillon dans les cheveux se contenta d'hocher la tête. Quelques secondes après, elle répliqua :
— Effectivement, ce n'était pas gentil de ma part... C'est juste que j'ai toujours eu du mal à avouer que j'aime les filles et j'ai déjà essayé de me forcer à aimer un homme auparavant. Ça n'a pas marché et j'ai toujours vécu dans la peur de me faire rejeter par ceux que j'aimais. Je n'aurais pas dû te traiter ainsi, j'aurais dû t'en parler... Je m'excuse, Chō... Je t'aime réellement mais je ne sais pas si tu voudras toujours de moi après ce qui s'est passé...
La plus jeune était surprise, elle ne savait pas que Shinobu se sentait si peu en sécurité par rapport à son orientation sexuelle. La violette-bleue se disait que leur problème principal était le manque de communication. Si la Kocho lui en avait parlée, l'utilisatrice du Souffle du Vent aurait pu l'aider à surmonter cette lourde épreuve.
— Shinobu... Moi aussi j'ai parfois peur de ce que les gens peuvent dire de mon attirance pour les femmes... Malgré cela, je m'accepte telle que je suis. Il ne faut pas avoir peur des autres car, si ils te rejettent pour ça, c'est que ce ne sont pas de vrais amis. Moi, je suis là pour t'aider à passer au-delà de ça. Si tu m'en avais parlée, j'aurai fait de mon mieux pour toi. Si tu veux qu'on soit un couple, il faut tout d'abord l'assumer et il faut aussi que tu viennes me parler de tes problèmes. Si tu ne parles pas, ça va mener à des tensions comme il y en a eu ces derniers jours.
— Je te promets que je ferai des efforts. Je ne veux plus te faire de mal, je le regrette tellement...
Shinobu avait l'air d'être au bord des larmes. Elle avait perdu tellement d'êtres chers qu'elle ne pouvait pas supporter une autre perte. Chō la tira contre elle et elles pleurèrent toutes les deux dans les bras de l'autre. Le câlin dura un bon moment avant qu'elles ne se calment toutes les deux et que le Pilier soigne sa petite amie.
— Je suis contente que tout se soit arrangé et que notre couple aille mieux, dit la Hinoe en soupirant de soulagement.
— Moi aussi, rétorqua la violette tout en terminant de recoudre l'épaule de Chō.
Un moment, la femme au Souffle de l'Insecte prit l'initiative de rapprocher son visage du sien afin de l'embrasser tendrement. La plus jeune accepta le baiser tout en passant ses mains derrière le cou de la plus âgée. Quand elles se séparèrent, Shinobu dit :
— Je t'aime, Chō. Et tu sais quoi ? Je le dirai aux autres Piliers pour nous deux, ce soir. Maintenant, je ferai tout pour ne plus te faire de mal et surtout pour ne pas te perdre.
— Je t'aime aussi, Shinobu... répondit-elle en étant blottie contre elle.
Les deux femmes s'enlaçaient amoureusement, ne comptant pas se séparer si tôt. Chō se sentait heureuse que le conflit se soit résolu et elle se sentait si bénie d'être avec la femme la plus merveilleuse du monde. La plus jeune ne voulait plus jamais être loin d'elle et elle ferait tout pour qu'aucun mal ne se mette plus jamais en travers de leur belle histoire d'amour.
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Coucou ! J'espère que ça vous aura plus !
On se voit au prochain chapitre !
Chapitre suivant : Mitsuri x Obanai #2.
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