Commande de Misslectrice67, j'espère que ça te plaira !

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Sanemi venait de terminer son entraînement avec Obanai. Tous deux avaient bien travaillés et des gouttes de sueur perlaient de leur front. Ils allèrent près d'une fontaine et le Shinazugawa se rinça le visage. Le Pilier du Serpent demanda :

— As-tu entendu la nouvelle sur la mission des Kanoe ?

— Hm ? Non, je n'écoute jamais leurs histoires, ça ne m'intéresse pas.

— Mon corbeau m'a dit que tous les kanoe sont morts. Nous n'en avons plus aucun parmis nous.

Le regard perçant de Sanemi fixait l'Iguro durant plusieurs et silencieuses secondes. Il haussa les épaules et répliqua :

— L'armée devient de plus en plus faible à cause d'incapables qui réussissent l'épreuve de sélection de justesse. Ils la passent seulement car ils se cachent et évitent tout combat. Quand j'y étais, je fonçais sur tous ceux que je voyais.

— Leurs instructeurs devraient se montrer plus stricts. Si j'étais le leur, je me montrerai sans pitié. Ils peuvent me détester, ils me remercieraient plus tard.

— Je suis bien d'accord, acquiessa Sanemi.

Les deux se remirent à marcher, se dirigeant vers la sortie du Q.G. des pourfendeurs. Un moment, Sanemi se fit bousculer par quelqu'un. Soupirant d'agacement, il se tourna vers la personne en question, s'exclamant :

— Tu peux pas faire attention où tu...

Il s'arrêta net, voyant qu'il s'agissait de Vanessa Akiri. Ses yeux bleus grisâtres regardaient le Pilier du Vent avec un air d'inquiétude et elle se mit à rougir. Penchant son buste vers l'avant en signe de politesse, la brune dit :

— Excusez-moi, j'aurais dû faire attention à où je mettais les pieds.

— Ouais... Fais attention.

Ensuite, elle s'en alla. Obanai l'observait partir au loin dans le Q.G. avant de se tourner vers son coéquipier :

— C'est qui elle ?

— Vanessa Akiri, pourfendeuse de rang Tsuchinoe. Je ne la connais pas plus que ça mais elle est gentille. Bon, c'est pas comme Tanjiro où c'en est jusqu'à être écœurant...

— Elle est nouvelle ? C'est la première fois que je la vois.

— Pas trop, elle est là depuis quatre ans mais elle ne vient pas souvent au Q.G. Elle demande souvent à être envoyée en mission alors elle bouge constament.

— Ça, c'est un bon exemple à donner, commenta le noir.

Ensuite, les deux hommes s'en allèrent, continuant leur vie habituelle. Dans la soirée, le Shinazugawa retourna au Q.G. des pourfendeurs seul. Il faisait noir et c'était désert. Un moment, l'homme entendit un bruit. Trouvant cela étrange, il décida d'aller voir ce qui se passait discrètement et sans faire de bruit.

— Ce n'est quand même pas un démon... se dit le blanc à lui-même. Aucun Démon n'a su trouver le repaire...

Toujours avançant doucement, le Pilier s'arrêta net en voyant qu'il ne s'agissait en fait pas d'un démon. C'était seulement Vanessa qui s'entraînait. Sanemi se demandait pourquoi elle faisait cela à une heure aussi tardive. S'avançant vers elle sans plus chercher à être discret, l'homme fit :

— Oi ! Que fais-tu ici aussi tard ?

S'arrêtant dans ses enchaînements au katana, Vanessa regarda Sanemi avec embarras.

— Je m'entraînais...

— Au beau milieu de la nuit ? fit-il en étant sceptique.

— Oui, je m'entraîne depuis qu'il est seize heure.

Écarquillant les yeux de surprise, Sanemi semblait choqué par ce qu'il venait d'entendre.

— Depuis seize heure ? répéta-t-il. Je n'y crois pas. Tu serais morte de fatigue et incapable de bouger si c'était le cas.

— Pourtant c'est vrai. Je me suis habituée à suivre des entraînements aussi longs.

La regardant de haut en bas, le Shinazugawa ne semblait toujours pas convaincu, même si une part de lui était impressionnée sans qu'il l'assume.

— Dans tous les cas, reprit-il, tu devrais rentrer chez toi et te reposer.

— Non, je n'ai pas terminé mon entraînement.

Vanessa comptait reprendre sa longue session mais le plus haut gradé lui arracha le katana des mains.

— Eh ! s'exclama la femme.

— Je t'ai dit de rentrer chez toi.

— Vous n'avez pas le droit de faire ça, vous n'êtes ni mon Maître ni mon père !

— C'est vrai, mais je suis ton supérieur ce qui me donne le droit de te donner des ordres.

Fronçant les sourcils, la Akiri tentait de récupérer son arme sauf que ce n'était pas chose gagnée. Sanemi était bien trop fort alors il arrivait aisément à esquiver la brune qui abandonna.

— Si j'accepte de rentrer chez moi, vous me rendrez mon katana ?

— Te le donner comme ça et partir serait trop facile. Je vais te raccompagner là-bas. Allons-y.

Se mettant à soupirer et à marmonner entre ses dents, la fille se mit à marcher en direction de la sortie du Q.G. tandis que le balafré la suivit tranquillement.

Quand il arrivèrent, les deux entrèrent dans le Domaine de la femme. Sanemi regardait autour de lui, comme si il observait la décoration et comme si il faisait une petite visite.

— Je peux le récupérer, maintenant ?

— Tiens.

Sanemi tendit le katana à sa propriétaire. Vanessa se rapprocha de lui et le prit en mains avant de le ranger dans son fourreau. Ensuite, elle attrapa rapidement le bras du Shinazugawa pour le tirer vers elle et l'embrasser sur les lèvres. Ce geste avait surpris le blanc qui recula. Son visage était très rouge et il passa son bras devant celui-ci comme pour cacher sa couleur écarlate.

— Qu'est-ce qui te prend ?! fit-il.

— Je me venge à ma manière pour le katana et l'interruption de mon entraînement.

— Te venger ? Tu me fais bien rire-là.

— Avoue que vous êtes jaloux que je sache m'entraîner encore plus durement qu'un Pilier.

Cette phrase venait de tiquer le supérieur. Il détestait quand on le prenait de haut et qu'on remettait sa puissance ainsi que son efficacité en doute. Il avait besoin de s'affirmer, montrer qu'avec lui aucun humain ne serait blessé par les Démons.

— Tu veux que je te donne du fil à retordre ? interrogea le Shinazugawa avec provocation.

— Pourquoi pas ? On verra qui est le plus fort.

Sanemi se jeta sur la femme dans le but de la porter sur son épaule comme un sac de patates. Vanessa se débattait sans grande réussite et se faisait emmener par l'homme. Le blanc la jeta dans son lit et se mit au-dessus d'elle en la plaquant sous lui, l'empêchant de partir.

— Tu vois, tu es trop faible, dit le Pilier du Vent.

La Akiri ne répondait pas, elle se sentait piégée et faible dans cette situation mais ça ne lui déplaisait pas. Elle aimait bien Sanemi alors se retrouver avec lui dans son lit l'excitait. L'homme commençait à se déshabiller d'une seule main, l'autre retenant ses poignets afin de s'assurer qu'elle soit bien immobilisée. La brune dévorait du regard ses abdos couverts de cicatrices de guerre. C'était une vue si délicieuse et plaisante à voir.

— Ne me regarde pas ainsi, ordonna strictement Sanemi qui continuait à se dévêtir.

— Je ne vais pas me gêner de vous regarder ainsi...

Alors que Sanemi avait fini, il se chargeait de déshabiller Vanessa à son tour. La jeune femme ne laissait paraître aucun signe de résistance, aimant sentir ses mains musclées sur elle.

— Prenez bien votre temps, Monsieur Shinazugawa...

— Pour la peine, je vais y aller vite.

En un clin d'oeil la Pourfendeuse se retrouva dénudée. Elle soupira de mécontentement, n'ayant pas eu plus longtemps la sensation agréable des mains du Pilier. Sanemi prenait du plaisir à la voir insatisfaite mais, physiquement, il gardait son visage sérieux de d'habitude.

— Tu fais moins la maline, maintenant.

— Roh, tais-toi...

— Non seulement tu me parles mal mais en plus tu me tutoies ? Je vais t'apprendre le respect.

D'un coup de hanche, Sanemi rentra en elle, faisant lâcher un cri à la femme. Vanessa se mit à serrer fortement les draps alors que l'homme continuait de la marteler avec vitesse et férocité. Sanemi lâchait des grognements de plaisir, il n'avait pas envie de s'arrêter.

— Sanemi, tu vas vite...!

— Tant que tu continueras d'être familière avec moi, j'irai au rythme que je voudrais.

Gémissant plus fortement, la Akiri dit :

— D'accord... D'accord...! Allez plus lentement, Monsieur Shinazugawa...!

— Il manque quelque chose...

— S'il vous plaît...!

Soupirant, le Pilier du Vent ralentit la cadance, allant plus doucement et mordillant le cou de la plus jeune.

— Merci... fit-elle avec soulagement.

— Tu vois que je suis plus fort que toi... chuchotta le plus âgé dans son oreille.

— Je l'admets...

Alors que Vanessa venait d'admettre sa défaite, ils continuèrent leur tendre rapport. Ils y allaient doucement tout en ressentant beaucoup de plaisir, c'était un moment génial pour les deux. Au final, ils s'arrêtèrent et s'endormirent dans les bras de l'autre. S'étreignant amoureusement.

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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !

On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !

Bye !

Chapitre suivant : Makomo x Sabito #1 🍋.