Obanai x Fem Reader
Commande de personne, bonne lecture !
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T/P s'entraînait au Q.G. des pourfendeurs. Elle était extrêmement concentrée, voulant devenir rapidement puissante. Son rêve était d'être Pilier, elle voulait les épauler et les égaliser. Mais elle voulait surtout épauler le Pilier du Serpent, Obanai.
Elle était la sœur jumelle de Tanjiro et donc la grande sœur de Nezuko. Elle maîtrisait le Souffle de la Flamme comme Kyojuro. En s'entraînant avec l'Urokodaki, elle s'était rendue compte que le Souffle de l'Eau ne lui convenait pas alors celui-ci l'a envoyée chez le Rengoku. T/P a donc été séparée de sa famille quelques années et c'est lors de la sélection finale qu'ils avaient pu enfin se réunir.
Obanai avait toujours détesté Tanjiro, il ne le sentait pas et n'aimait pas sa naïveté ainsi que son optimisme qui était presque constant. Ça lui procurait un profond dégoût et le fait que Nezuko pouvait rester en vie et épauler les pourfendeurs ne faisait qu'amplifier ce sentiment-là. Comme les Kamado n'étaient pas le coup de cœur de l'Iguro, T/P n'en était pas une exception. Malgré cela, la fille était différente de son frère, elle était moins enthousiaste que son jumeau, elle était un peu plus sérieuse et calme, et ne pensait qu'à s'entraîner pour devenir plus forte et aider un maximum de personnes.
La Kamado frappait contre des mannequins en bois, elle y allait tellement fort que des fissures commençaient à s'y former, ce qu'elle voyait comme une réussite et une preuve de puissance. Elle en avait bien besoin pour trancher les cous des démons, surtout que ceux de certains étaient parfois plus résistants que d'autres.
Alors que la rouge poursuivit, celle-ci trébucha et finit au sol. Un gémissement de douleur s'échappa du fond de sa gorge tandis que des bruits de pas se firent entendre. C'était Obanai qui venait d'assister à la scène, il la regardait d'un air calme et indifférent qui lui était totalement habituel.
— C'est quoi cette obstination que tu as ? demanda-t-il sèchement.
— Tu es un Pilier et tu me demandes ça ? Je pensais qu'en tant que Pilier vous travaillez tous comme des tarés.
— Il y a une différence entre travailler dur et s'entraîner au point d'en être malade. Il faut trouver le juste équilibre et ce n'est pas en faisant comme ça que tu vas réussir. Rengoku aurait dû t'enseigner cela.
T/P jeta un regard noir à l'Iguro, n'appréciant ni sa froideur ni sa manière de juger les gens, elle trouvait cela indiscret et inapproprié.
— Tu ne veux pas plutôt m'aider à ajuster ces défauts ? Juger c'est facile mais enseigner c'est autre chose. Alors soit tu m'entraînes, soit tu gardes tes remarques pour toi. Je ne suis pas aussi gentille que Tanjiro alors je ne vais pas me laisser faire, peu importe si tu es un Pilier ou non !
— Tu es bien insolente, mais je dois avouer que tu as un peu raison. Je vais te faire un programme d'entraînement et je me chargerai de choisir ce que tu feras à chaque session. Mais sache que je serai sans pitié, ce ne sera pas comme avec Rengoku.
— Ça ne fait rien, j'ai pas peur. Je veux juste m'améliorer même si je dois en perdre mes membres.
— N'abusons pas non plus. Allez, relève-toi.
Poussant sur ses bras, l'adolescente poussa un cri de douleur avant de retomber. Obanai ne changeait pas d'expression même s'il percevait bien la douleur de celle-ci. Quelque chose clochait et T/P dit :
— J'ai la cheville gauche blessée...
— On n'a même pas encore commencé que tu es bonne à passer des jours en repos.
La plus jeune essayait de se lever sans appuyer sur son pied blessé, ayant beaucoup de mal. N'en pouvant plus d'attendre et de la voir dans cette situation, le noir prit l'initiative de la porter dans ses bras. T/P en fut surprise et rougit des plus belles.
— Eh !! Je peux marcher seule !
— Tu te mens à toi-même. Même le plus grand des abrutis saurait que tu n'es pas en position de marcher seule. Je t'emmène chez Kocho.
La Kamado ne voulait pas l'avouer mais elle adorait être aussi proche d'Obanai. Tous deux s'entendaient comme chien et chat sauf que le cœur de la rouge ne pouvait s'empêcher de battre pour lui. Il était si incroyable à ses yeux et en même si agaçant. L'Iguro lui tapait sur les nerfs.
Après avoir passé plusieurs minutes portée comme une princesse en détresse, T/P se trouva au Domaine des Papillons. Shinobu lui examinait la cheville tandis que le Pilier du Serpent attendait près de l'encadrement de la porte, les bras croisés.
— Rien de cassé, rassura la femme papillon. Tu as la cheville bien foulée alors dans deux semaines tu seras rétablie !
— Deux semaines ?! s'exclama-t-elle. Je ne peux pas attendre autant de temps !
— Malheureusement tu n'as pas le choix, expliqua le Pilier de l'Insecte. Si tu te forces, tu empireras la situation et ce sera bien plus que deux semaines que tu devras être au repos. Estime-toi heureuse que ça ne soit pas plus longtemps.
— Tu as raison...
Shinobu quitta ensuite la chambre, T/P redirigea son regard vers l'élu de son cœur et le regarda d'un air mauvais. Le concerné haussa un sourcil en disant :
— Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peut-être envie de te battre ? Ah oui, c'est vrai que tu peux pas avec ta cheville foulée.
— Tu manques beaucoup d'humour, Monsieur la momie.
— Je pense qu'entre nous c'est toi qui as l'humour le plus bancal.
La Kamado afficha une mine boudeuse, Obanai avait un vrai don pour la mettre en colère même si au fond d'elle elle avait une terrible envie de l'embrasser.
— Dis, pourquoi tu as des bandages ?
— Est-ce que ça te regarde peut-être ?
— C'est une question comme une autre.
L'homme ferma la porte de la chambre puis se rapprocha du lit de la pourfendeuse où il s'y assit au bord. Ses yeux vairons l'observèrent de haut en bas avant de pousser un soupire.
— Tu as envie de faire des cauchemars ? interrogea-t-il.
— Comment ça ? demanda-t-elle en retour sans comprendre pourquoi le Pilier lui a posé cette question.
Sans dire un mot de plus, l'Iguro retira lentement ses bandages au visage, son cœur s'emballant. Intérieurement, il se demandait ce qui lui prenait, pourquoi il faisait cela alors qu'il était censé haïr les Kamado. Pourtant, quelque chose en lui le poussait à faire cela, à dévoiler son visage charcuté à la blessée qui lui semblait attentive.
T/P avait les yeux bloqués sur les cicatrices aux coins de ses lèvres, si grandes, épaisses et indiscrètes. Sans les bandages, l'expression d'Obanai lui semblait moins froide et plus triste, comme si la simple vue de ses yeux bicolores était suffisante pour connaître son histoire dépourvue de couleur.
La fille aux yeux rougeâtres tendit doucement la main en direction de son visage, touchant ses marques du bout des doigts. Ce n'était pas déplaisant à toucher, T/P aimait cela et le trouvait encore plus charmant avec les cicatrices.
— T/P... gorgna-t-il.
— Tu es tellement beau...
Obanai écarquilla les yeux, se demandant s'il avait bien entendu ce que la plus jeune venait de dire. Celle-ci se rendit compte de ses paroles et retira sa main en détournant le regard avec un profond embarras.
— Oublie ce que je viens de dire... dit-elle d'une voix basse.
— Non, non, ça m'a fait plaisir... Je suis honnête.
L'homme déposa une main sous le menton de T/P dans le but que leur regard se recroise. La fille se perdit dans ses yeux envoûtants et attendit que le plus âgé parle :
— J'ai toujours été très dur avec toi et ta famille. Ce n'était pas très aimable de ma part mais garder un Démon avec nous est juste inimaginable pour moi. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de te désirer. Tu me fais ressentir des choses que je ne pensais jamais ressentir avant et je ne voulais pas l'admettre jusqu'à maintenant. Je trouvais que c'était bien plus facile de te détester, je voulais me convaincre que je ne t'aimais pas. C'est impossible à faire... Tu as su prendre une grande place dans mon cœur T/P.
— A-Attends ! Tu m'aimes ?!
Il soupire, ayant du mal à partager ses sentiments. Dans ce genre de moment il n'avait pas le choix, il devait poursuivre la conversation :
— Oui, c'est ce que je suis en train de te dire.
— Nous ne sommes pas si différents que ça, au final. Moi aussi, j'essayais de te haïr. Je ne voulais pas t'aimer, tu me tapais sur les nerfs sauf qu'à chaque fois que tu me regardais ou que tu me parlais, je ne pouvais m'empêcher de me sentir extrêmement heureuse.
— Donc c'est partagé.
— Oui, j'imagine.
Un silence s'installa entre eux, ils étaient maintenant au courant des sentiments de l'autre, ce qui leur était inimaginable que ça soit réciproque. T/P regardait toujours le visage de son béguin, se posant les mêmes questions qu'Obanai lui partagea :
— Que font des personne qui se sont avouées leurs sentiments ?
— Je ne sais pas...
Alors qu'ils cherchaient une réponse, T/P prit l'initiative de rapprocher son visage du sien. Ses mains vinrent se poser sur chaque côté du visage à l'Iguro et leurs lèvres se rapprochèrent également.
— T/P, qu'est-ce que tu fich...
Il n'eut le temps de rien faire que leurs lèvres se rencontrèrent. L'Iguro se sentait bouleversé par cela mais dans le bon sens, y prenant goût. Ses yeux finissèrent par se fermer et ils profitèrent du doux baiser. C'était leur premier baiser et aucun des deux n'oublieraient ce moment épanouissant. Le Pilier du Serpent passa sa main dans les cheveux rouges de la fille, devenant plus tendre que jamais envers sa bien-aimée.
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Coucou, j'espère que ça vous aura plus !
On se revoit bientôt pour le prochain chapitre !
Bye !
Chapitre suivant : Tanjiro x Tamayo 🍋.
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